Nicolas Deseuzes, une certaine idée du bonheur

Brillant en piste par son talent et sa persévérance, Nicolas Deseuzes étonne surtout par sa simplicité, sa gentillesse et son calme olympien. Compétiteur né, cet authentique self-made-man a dû attendre le cap de la quarantaine pour atteindre le haut niveau. Armé pour s’y maintenir durant quelques saisons, ce Francilien d’origine à choisi de poursuivre sa carrière tout près de la frontière suisse avec son épouse et ses deux enfants, sans oublier ses propriétaires et amis, formant une famille élargie qui le comble de bonheur. Portrait.



L’itinéraire de Nicolas Deseuzes ressemble à celui de beaucoup d’autres cavaliers, tout du moins au départ. Car ensuite l’histoire s’est emballée. Passionné, le petit Nicolas devenu grand s’est accroché. Année après année, armé de son amour du sport et d’une certaine bonhommie, il s’est forgé une solide expérience. Ambitieux mais patient, il a voulu avancer foulée après foulée, sans se presser. puis un jour, sa route a croisé celle d’autres personnes comme lui, simples, humbles et fidèles. Ensemble, ils y ont cru. Et ensemble, ils cueillent aujourd’hui les fruits de leur dur labeur. Ou comment l’esprit de famille peut avoir raison de tous les obstacles.
Ce qui frappe d’entrée chez Nicolas Deseuzes, c’est son air détendu… en toutes circonstances. Croisé en sortir de piste à Equita après sa magnifique victoire dans l’étape du Grand National, le 27 octobre dernier à Lyon, il affichait, certes, le sourire béat de celui qui venait de créer une jolie surprise, mais sans effusion. Juste la satisfaction du travail bien fait.  ‘’Avec Nicolas, on a l’impression qu’il n’y a jamais de problème’’, admet Patrick Mellec, son premier enseignant. ’’Cela doit bien bouillir de temps en temps à l’intérieur de lui, mais il affiche toujours des airs de gros nounours’’, confirme Sébastien Renaud, son bras droit lorsqu’il était installé dans les Yvelines. Même si ses amis cavaliers le surnomment ‘’Zeus’’ - forme raccourcie de Deseuzes, également épelé ‘’D’seuz’’ - le tonnerre ne gronde donc que rarement !

La suite de cet article richement illustré est à lire dans le numéro d'avril du magazine GRANDPRIX.

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