Au sommaire du numéro de février du magazine GRANDPRIX
Dans le numéro de février du magazine GRANDPRIX, retrouvez en couverture Gregory Wathelet. En plein succès, le cavalier belge est la preuve que les efforts finissent toujours par payer. Le dossier du mois est consacré à la vraie valeur d’un cheval de sport. GRANDPRIX est également parti à la rencontre de Sidney Dufresne, Romain Potin, Hans Peter Minderhoud et Edith Mézard. L'étalon du mois est Lamm de Fétan.
Gregory Wathelet, itinéraire d’une self-made-man
Grégory Wathelet a vécu une riche année 2016. Sérieux prétendant à une médaille olympique, il n’a pourtant pas été sélectionné pour les Jeux de Rio, son prodigieux Conrad ayant été vendu à la fin de l’hiver. Un coup de théâtre de plus pour ce Belge qui en a vécu d’autres avec Lantinus, Cortes C ou Forlap, autant de cracks passés précédemment sous sa selle… Auteur d’un excellent début de saison indoor, le Liégeois de trente-six ans a peut-être fini de manger son pain noir. Désormais propriétaire d’écuries flambant neuves à Clavier, sur les terres qui l’ont vu grandir, le vice-champion d’Europe d’Aix-la-Chapelle semble enfin maître de son destin sportif, ce qui devrait lui permettre de partir plus sereinement à la conquête des hauts sommets. Le fruit d’un travail patient et méticuleux. Portrait.
Romain Potin, la patience est d’or
Meilleur Junior français en 2004, Romain Potin a choisi de poursuivre ses études avant de se lancer pleinement dans le sport. Douze saisons plus tard, le cavalier de vingt-neuf ans affiche une vraie maturité. Sacré champion de France Pro 1 en juin dernier à Fontainebleau, le Nordiste récemment établi dans l’Isère sait la route vers les sommets encore longue, mais ne cache pas ses ambitions, espérant que ses chevaux continueront à progresser avec lui.
’’Repartir sur la même dynamique’’, Sidney Dufresne
Évoluant depuis plusieurs années à un très bon niveau en concours complet, en 2015 et 2016, Sidney Dufresne a profité du nouveau circuit des cross et derbies indoor pour se mettre en lumière avec son fantastique Looping de Buissy. À l’extérieur, le jeune trentenaire établi dans les Yvelines monte en puissance avec Trésor Mail, Swing de Pedriat et Reliquaire. Cette saison, il espère que son perfectionnisme, son sang-froid et son sens de la vitesse le mèneront encore plus loin. Entretien.
Hans Peter Minderhoud a réalisé son rêve de gosse
Sa démarche est assurée, son regard impressionne. Hans Peter Minderhoud sait indiscutablement où il va. À quarante-trois ans, le Néerlandais forme avec ses compatriotes Edward Gal et Diederik van Silfhout le trio désormais quasi-indissociable du dressage orange. Aujourd’hui en haut de l’affiche, il a dû attendre 2016 pour décrocher son premier titre individuel en finale de la Coupe du monde à Göteborg. Portrait d’un self-made-man à la sauce hollandaise.
Édith Mézard, discrétion, constance et générosité
À l’image de Madeline Winter-Schulze ou d’Emmanuèle Perron-Pette, Édith Mézard compte parmi les rares propriétaires à avoir des chevaux évoluant au plus haut niveau dans plusieurs disciplines. Fidèle partenaire d’Olivier Guillon et Nicolas Touzaint, cette brodeuse et créatrice de linge de maison établie en Provence se distingue avant tout par une gentillesse et une bienveillance qu’elle manifeste tant à l’égard des humains que des chevaux qui l’entourent.
Quel est le juste prix d’un cheval ?
Sur un marché où les acteurs sont si divers et les prix si variables d’une transaction à l’autre, la question du juste prix d’un cheval mérite d’être posée. En la matière, il n’existe aucune règle absolue sinon celle du rapport entre l’offre et la demande. Malgré la baisse récente de la production et le maintien de la consommation, qui devraient mécaniquement entraîner une hausse des prix, les vendeurs ont toujours du mal à céder leurs produits ne serait-ce qu’à leur coût de revient. Quant à eux, les acheteurs, notamment les cavaliers amateurs qui constituent la plus grande part de l’activité, espèrent toujours dénicher des montures prêtes à l’emploi à des tarifs abordables. À travers plusieurs critères plus ou moins objectifs, Grand Prix a donc tenté de percer le mystère de la valeur des équidés et de livrer quelques clés de compréhension du marché.
Riche d’une longue histoire, d’un patrimoine et de savoir-faire mondialement reconnus en matière d’élevage et de valorisation, la France reste pourtant dans une situation délicate sur le plan commercial, peinant singulièrement face à la concurrence féroce que lui mènent la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. Pour y remédier, les socioprofessionnels à la tête de la filière équine s’investissent pour faire bouger les lignes. Éric Giraud, président de la Chambre syndicale du commerce de chevaux de France, Yves Chauvin, président de la Société hippique française, et Arnaud Évain, président de l’agence Fences, organisatrice de ventes aux enchères, livrent leurs analyses et quelques pistes de réflexion.
Enfin, Grand Prix s’est interrogé quant au rôle, parfois obscur, que jouent certains intermédiaires, au bien-fondé des commissions qu’ils perçoivent lors d’une vente, et à l’impact de leur intervention sur l’estimation de la valeur d’un cheval, autant d’éléments qui ne sont pas toujours sans conséquences juridiques…
Lamm de Fétan, la démesure à l’état pur
Hors norme par sa taille, Lamm de Fétan l’a également été sur les pistes de saut d’obstacles, faisant preuve d’une incroyable aisance jusqu’en 2010 sous les selles successives de Marc Dilasser, Reynald Angot de Timothée Anciaume. Assez peu utilisé au début de sa carrière d’étalon, il présente néanmoins une production digne d’intérêt comportant quelques pépites.
Et aussi, retrouvez comme chaque mois, les pages Jeunes chevaux, Poneys, vétérinaire...
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Grégory Wathelet a vécu une riche année 2016. Sérieux prétendant à une médaille olympique, il n’a pourtant pas été sélectionné pour les Jeux de Rio, son prodigieux Conrad ayant été vendu à la fin de l’hiver. Un coup de théâtre de plus pour ce Belge qui en a vécu d’autres avec Lantinus, Cortes C ou Forlap, autant de cracks passés précédemment sous sa selle… Auteur d’un excellent début de saison indoor, le Liégeois de trente-six ans a peut-être fini de manger son pain noir. Désormais propriétaire d’écuries flambant neuves à Clavier, sur les terres qui l’ont vu grandir, le vice-champion d’Europe d’Aix-la-Chapelle semble enfin maître de son destin sportif, ce qui devrait lui permettre de partir plus sereinement à la conquête des hauts sommets. Le fruit d’un travail patient et méticuleux. Portrait.
Romain Potin, la patience est d’or
Meilleur Junior français en 2004, Romain Potin a choisi de poursuivre ses études avant de se lancer pleinement dans le sport. Douze saisons plus tard, le cavalier de vingt-neuf ans affiche une vraie maturité. Sacré champion de France Pro 1 en juin dernier à Fontainebleau, le Nordiste récemment établi dans l’Isère sait la route vers les sommets encore longue, mais ne cache pas ses ambitions, espérant que ses chevaux continueront à progresser avec lui.
’’Repartir sur la même dynamique’’, Sidney Dufresne
Évoluant depuis plusieurs années à un très bon niveau en concours complet, en 2015 et 2016, Sidney Dufresne a profité du nouveau circuit des cross et derbies indoor pour se mettre en lumière avec son fantastique Looping de Buissy. À l’extérieur, le jeune trentenaire établi dans les Yvelines monte en puissance avec Trésor Mail, Swing de Pedriat et Reliquaire. Cette saison, il espère que son perfectionnisme, son sang-froid et son sens de la vitesse le mèneront encore plus loin. Entretien.
Hans Peter Minderhoud a réalisé son rêve de gosse
Sa démarche est assurée, son regard impressionne. Hans Peter Minderhoud sait indiscutablement où il va. À quarante-trois ans, le Néerlandais forme avec ses compatriotes Edward Gal et Diederik van Silfhout le trio désormais quasi-indissociable du dressage orange. Aujourd’hui en haut de l’affiche, il a dû attendre 2016 pour décrocher son premier titre individuel en finale de la Coupe du monde à Göteborg. Portrait d’un self-made-man à la sauce hollandaise.
Édith Mézard, discrétion, constance et générosité
À l’image de Madeline Winter-Schulze ou d’Emmanuèle Perron-Pette, Édith Mézard compte parmi les rares propriétaires à avoir des chevaux évoluant au plus haut niveau dans plusieurs disciplines. Fidèle partenaire d’Olivier Guillon et Nicolas Touzaint, cette brodeuse et créatrice de linge de maison établie en Provence se distingue avant tout par une gentillesse et une bienveillance qu’elle manifeste tant à l’égard des humains que des chevaux qui l’entourent.
Quel est le juste prix d’un cheval ?
Sur un marché où les acteurs sont si divers et les prix si variables d’une transaction à l’autre, la question du juste prix d’un cheval mérite d’être posée. En la matière, il n’existe aucune règle absolue sinon celle du rapport entre l’offre et la demande. Malgré la baisse récente de la production et le maintien de la consommation, qui devraient mécaniquement entraîner une hausse des prix, les vendeurs ont toujours du mal à céder leurs produits ne serait-ce qu’à leur coût de revient. Quant à eux, les acheteurs, notamment les cavaliers amateurs qui constituent la plus grande part de l’activité, espèrent toujours dénicher des montures prêtes à l’emploi à des tarifs abordables. À travers plusieurs critères plus ou moins objectifs, Grand Prix a donc tenté de percer le mystère de la valeur des équidés et de livrer quelques clés de compréhension du marché.
Riche d’une longue histoire, d’un patrimoine et de savoir-faire mondialement reconnus en matière d’élevage et de valorisation, la France reste pourtant dans une situation délicate sur le plan commercial, peinant singulièrement face à la concurrence féroce que lui mènent la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. Pour y remédier, les socioprofessionnels à la tête de la filière équine s’investissent pour faire bouger les lignes. Éric Giraud, président de la Chambre syndicale du commerce de chevaux de France, Yves Chauvin, président de la Société hippique française, et Arnaud Évain, président de l’agence Fences, organisatrice de ventes aux enchères, livrent leurs analyses et quelques pistes de réflexion.
Enfin, Grand Prix s’est interrogé quant au rôle, parfois obscur, que jouent certains intermédiaires, au bien-fondé des commissions qu’ils perçoivent lors d’une vente, et à l’impact de leur intervention sur l’estimation de la valeur d’un cheval, autant d’éléments qui ne sont pas toujours sans conséquences juridiques…
Lamm de Fétan, la démesure à l’état pur
Hors norme par sa taille, Lamm de Fétan l’a également été sur les pistes de saut d’obstacles, faisant preuve d’une incroyable aisance jusqu’en 2010 sous les selles successives de Marc Dilasser, Reynald Angot de Timothée Anciaume. Assez peu utilisé au début de sa carrière d’étalon, il présente néanmoins une production digne d’intérêt comportant quelques pépites.
Et aussi, retrouvez comme chaque mois, les pages Jeunes chevaux, Poneys, vétérinaire...
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