’’Je me demandais si je parviendrais à retrouver immédiatement mes marques’’, Simon Delestre
Simon Delestre n’est pas prêt d’oublier la saison extérieure qui s’est achevée fin septembre. Numéro un mondial durant quatre mois, le Lorrain n’a jamais semblé aussi fort et épanoui en piste, enchaînant victoires et classements à un rythme effréné avec tous ses chevaux. Pour autant, les Jeux de Rio, dont il était l’un des grands favoris et dont il avait fait son objectif majeur, se sont finalement refusés à lui, Hermès Ryan de Hayettes se blessant de manière inexplicable dans son box olympique, dans la nuit du 8 au 9 août. Meurtri par ce coup du sort, le médaillé de bronze des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle a alors choisi de rentrer en France pour se ressourcer auprès des siens. Un temps gagné par le doute, le trentenaire n’a pourtant pas tardé à rebondir, se classant dans quatre beaux Grands Prix en six semaines avec Chesall Zimequest. En attendant les retours de Qlassic Bois Margot et Ryan, Simon Delestre, récemment armé de trois nouveaux cracks, semble en position idéale pour briller en indoor. Entretien.
Simon Delestre : Je vais très bien. Ce week-end, je ne suis effectivement pas parti en concours. Il faut dire qu’il n’y avait aucun CSI 5* ou 4* au programme. Cela me permet de faire connaissance avec des chevaux qui viennent d’arriver aux écuries et de profiter un peu de ma famille. Et cela permet à Marine Pujo, ma groom, de se reposer un peu avant de partir à Oslo. Ensuite, les concours indoor vont s’enchaîner presque sans pause jusqu’à la fin de l’année, à commencer par Oslo, Saint-Lô et Lyon d’ici la fin du mois d’octobre.
G.P. : Vous êtes resté aux États-Unis plus longtemps que les autres cavaliers engagés au CSI 5* de Los Angeles. En avez-vous profité pour faire un peu de tourisme ?
S.D. : Non, pas du tout. Avant de rentrer, j’ai effectué un crochet par la Floride. Au printemps prochain, j’envisage de participer à deux derniers week-ends du Winter Equestrian Festival de Wellington avant de me rendre aux CSI 5* de Miami et Mexico. J’y suis donc allé pour voir où je pourrais installer mes chevaux et réfléchir à une éventuelle organisation.
La suite de cet entretien richement illustré est à lire dans le numéro de novembre de Grand Prix Magazine.
Abonnez-vous à Grand Prix Magazine ici
Ou achetez-le ici