Au sommaire du numéro de novembre de Grand Prix Magazine

Dans le numéro de novembre de Grand Prix Magazine, retrouvez en couverture Simon Delestre. Privé de JO en raison de l'improbable blessure de Ryan des Hayettes, le Lorrain a noyé son chagrin dans le succès, se classant dans quatre Grands Prix consécutifs avec Chesall Zimequest ! Redeviendra-t-il numéro un mondia ? Le dossier du mois est consacré aux objets connectés. Grand Prix Magazine est également parti à la rencontre de Dorothee Schneidere, Julien Goachet et Élodie Clouvel. L'étalon du mois est Malito de Rêve.



"Je me demandais si je parviendrais vite à retrouver mes marques", Simon Delestre
Simon Delestre n’est pas prêt d’oublier la saison extérieure qui s’est achevée fin septembre. Numéro un mondial durant quatre mois, le Lorrain n’a jamais semblé aussi fort et épanoui en piste, enchaînant victoires et classements à un rythme effréné avec tous ses chevaux. Pour autant, les Jeux de Rio, dont il était l’un des grands favoris et dont il avait fait son objectif majeur, se sont finalement refusés à lui, Hermès Ryan de Hayettes se blessant de manière inexplicable dans son box olympique, dans la nuit du 8 au 9 août. Meurtri par ce coup du sort, le médaillé de bronze des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle a alors choisi de rentrer en France pour se ressourcer auprès des siens. Un temps gagné par le doute, le trentenaire n’a pourtant pas tardé à rebondir, se classant dans quatre beaux Grands Prix en six semaines avec Chesall Zimequest. En attendant les retours de Qlassic Bois Margot et Ryan, Simon Delestre, récemment armé de trois nouveaux cracks, semble en position idéale pour briller en indoor. Entretien.

"Former des chevaux me procure un réel plaisir quotidien", Dorothee Schneider
Cet été à Rio, Dorothee Schneider s’est hissée sur le deuxième podium olympique de sa carrière. Même si elle n’a terminé que sixième de la Reprise Libre en Musique avec Showtime FRH, la dresseuse de quarante-sept ans a pleinement contribué à la médaille d’or de la Mannschaft aux côtés d’Isabell Werth, Kristina Bröring-Sprehe et Sönke Rothenberger. Depuis le 8 mai, le couple numéro trois au classement mondial a systématiquement été noté à plus 80 %, remportant notamment le championnat d’Allemagne. Assurée de pouvoir conserver son crack de dix ans, la cavalière établie à Framersheim, un village de Rhénanie-Palatinat, a tout pour voir la vie en rose !

Julien Goachet, étoile montante de l’endurance 
En quinze ans de carrière, Julien Goachet s’est forgé la stature d’un grand de l’endurance. Le 16 septembre à Šamorín, ce Breton de trente-sept ans s’est classé dix-neuvième de ses premiers championnats du monde avec Amelia du Cayrou, participant à la médaille d’argent de l’équipe de France. Du Finistère à la Slovaquie en passant par Dubaï, il brille comme cavalier, mais aussi en tant qu’entraîneur avisé, chez qui sont passés quatre des chevaux classés dans le top vingt de ces mondiaux. Portrait.

Élodie Clouvel a su vaincre sa peur
Si l’équitation française a conclu les JO de Rio sur un bilan historique de trois médailles dont deux en or, une autre athlète a su entrer en harmonie avec un cheval pour se hisser sur un podium olympique. Mais pour décrocher l’argent cet été au Brésil, Élodie Clouvel a également dû briller à l’escrime, à la natation, au tir et à la course à pied ! D’une voix chaleureuse qui contraste avec son regard froid et déterminé dans l’exercice de son art, le pentathlon moderne, cette charmante Stéphanoise de vingt-sept ans dévoile quelques facettes de sa personnalité.

Objets connectés, on n’arrête plus le progrès !
En l’espace de quelques mois, une foule de nouveaux produits sont apparus sur le marchés des équipements destinés aux chevaux et aux cavaliers. Conçus à l’issue de processus de recherche pointus et particulièrement innovants, ils sont lancés et commercialisés aussi bien par de jeunes start-ups, souvent françaises, que par des grands, voire des géants du secteur ! Tous ces objets entendent faciliter la vie des équitants et contribuer à la performance et/ou au bien-être des équidés. Et tous ont commun d’exploiter les fonctionnalités quasi infinies offertes par les smartphones, ces fameux téléphones intelligents dont disposent beaucoup sinon presque tous les cavaliers à travers le monde. C’est pourquoi ils sont ainsi regroupés sous l’appellation d’objets connectés.
Comment sont-ils nés ? Qui les a inventés ? Qu’apportent-ils réellement à leurs utilisateurs ? Alors qu’Equita, le Salon du cheval de Lyon, tout comme le Salon du cheval de Paris, devrait lui faire la part belle, Grand Prix Magazine s’est penché sur ce secteur en plein boom.

Malito de Rêve, grand sire malgré lui 
Apprécié par les éleveurs belges depuis son approbation au stud-book BWP à l’âge de trois ans, le Selle Français Malito de Rêve présente encore une production très limitée sur les terrains de concours hexagonaux. Après s’être distingué au plus haut niveau grâce à Estoy Aqui de Muze*HDC, en cette année olympique, il a incontestablement confirmé ses qualités d’étalon avec pour porte-drapeau à Rio un certain Grand Cru van de Rozenberg. Le talent de sa jeune progéniture, de plus en plus présente à l’international, devrait encourager un regain d’intérêt pour ce fils de Cumano !

Et aussi, retrouvez comme chaque mois, les pages Jeunes chevaux, Poneys, vétérinaire...
 
Abonnez-vous à Grand Prix Magazine ici
Ou achetez-le ici