Le fabuleux destin d'Harold Boisset

Depuis plusieurs saisons, Harold Boisset n'en finit plus d'enchîaner les performances. Pour le Montpélliéran, désormais aux portes du top cent mondial, l'année 2016 aura été celle de la consécration. Avec sa petite Quolita Z, il a remporté son premier Grand Prix CSI 3* à Maubeuge, sa première Coupe des nations à Samorin, et obtenu une belle quinzième place lors de son premier Grand Prix CSI 5* cet été à Paris. Une réussite qui ne doit rien au hasard.



Tout vient à point à qui sait attendre. Voilà un proverbe qui sied parfaitement à l'histoire d'Harold Boisset. Sans être passé par les classiques circuits Poneyx et Jeunes, mais en bâtissant progressivement et intelligemment sa carrière, aidé notamment par une structure solide - le centre équestre de Grammont - ce Montpelliérain de vingt-huit ans s'est peu à peu fait sa place parmi l'élite du saut d'obstacles. Un parcours atypique et passionnant marqué par une évolution assez spectaculaire depuis plus de six ans. 
Né à Paris, Harold Boisset a suivi ses parents à Carcassonne avant de s'établir à Montpellier à l'âge de huit ans. S'il s'essaie au judo, à l'escrime ou encore à la natation, l'équitation devient vite son sport favori. Il met d'abord le pied à l'étrier sous l'égide de Sophie Della Valle, directrice du centre équestre de Grammont. Cette rencontre sera déterminante, Harold et Sophie avançant toujours à l'unisson... Après quelques temps à poney, le jeune homme passe rapidement à cheval et découvre la compétition, spécialité du club. Il commence par le concours complet avant de s'orienter vers le saut d'obstacles. "Le dressage n'était pas ma tasse de thé, mais ces premières années en complet m'ont inculqué une base de travail fondée sur la rigueur. La complicité avec le cheval n'est pas la même non plus", note-t-il.

La suite de ce portrait richement illustré est à lire dans le numéro d'octobre de Grand Prix Magazine.

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