Au sommaire du numéro d'octobre de Grand Prix Magazine
Dans le numéro de juillet/août de Grand Prix Magazine, retrouvez en couverture Philippe Rozier. Invité en dernière minute à Rio avec Rahotep de Toscane, Philippe Rozier est rentré en France avec une médaille d’or autour du cou. Quarante ans après son père et son oncle, le quinquagénaire a gravé son nom au sommet de l’Olympe. Le dossier du mois est d’ailleurs consacré aux Jeux olympiques de Rio. Grand Prix Magazine est également parti à la rencontre de Harold Boisset et de la compagnie Noroc. L’étalon du mois est Norman Pré Noir.
Parce que l’équitation française y a décroché trois médailles, deux d’or et une d’agent, le meilleur bilan de son histoire olympique, mais aussi parce que ce grand rendez-vous quadriennal constitue le seul véritable juge de paix de l’efficacité de la politique sportive d’une fédération, les performances accomplies par les Bleus lors des Jeux de Rio 2016 mértient bien que l’on s’y attarde à nouveau. Pour approfondir sa réflexion, Grand Prix Magazine a arrêté quatre angles d’analyse. D’abord, la rédaction a choisir de revenir sur l’incroyable trajectoire de Philippe Rozier, un quinquagénaire passé en quelques semaines du statut d’outsider à celui de héros d’une équipe de saut d’obstacles médaillée d’or pour la deuxième fois seulement de son histoire. Grand Prix Magazine a également décidé de donner la parole aux grooms de l’escouade de jumping, des femmes et des hommes de l’ombre qui ont vécu cette compétition au moins aussi intensément que ses autres acteurs.
Le retour au sommet de l’Olympe du complet français, guère épargné par les coups du sort à Hong Kong et à Londres, restera sans doute l’un des enseignements majeurs de ces Jeux. À bien y regarder, cette renaissance ne doit pas grand-chose au hasard, mais à peu près tout à une série de bons choix et à un travail collectif qui a porté ses fruits le jour J. Le dressage, éternel parent pauvre de l’équitation tricolore, rêve d’un tel renouveau. Même si les Bleus restent à distance des meilleures nations de la discipline, l’analyse de leurs performances révèle quelques pistes de progression permettant d’entretenir l’espoir de meilleurs lendemain. Enfin, impossible de conclure ce dossier sans un entretien avec Sophie Dubourg, une femme unanimement saluée pour ses décisions comme pour son implication sans faille. La directrice technique nationale de la FFE livre son bilan et trace quelques lignes directrices de son action future.
Philippe Rozier a gravé son prénom dans l’Histoire
Invité en dernière minute à Rio avec Rahotep de Toscane, Philippe Rozier est rentré en France avec une médaille d’or autour du cou, glanée aux côtés de Kevin Staut, Roger-Yves Bost et Pénélope Leprevost. Il a ainsi égalé son illustre père, Marcel Rozier, sacré quarante ans plus tôt à Montréal aux côtés notamment de son oncle, Hubert Parot. Après dix années passées loin de la sélection nationale, et à quatre été d’une possible retraite sportive, le quinquagénaire a couronné sa carrière de manière aussi émouvante qu’inattendue. Portrait.
Le fabuleux destin d’Harold Boisset
Depuis plusieurs saisons, Harold Boisset n’en finit plus d’enchaîner les performances. Pour le Montpelliérain, désormais aux portes du top cent mondial, l’année 2016 aura été celle de la consécration. Avec sa petite Quolita Z, il a remporté son premier Grand Prix CSI 3* à Maubeuge, sa première Coupe des nations à Samorin, et obtenu une belle quinzième place lors de son première Grand Prix CSI 5* cet été à Paris. Une réussite qui ne doit rien au hasard.
Noroc, des pots cassés à la breloque
Explosions de joie, étoiles dans les yeux, franches accolades… Sur les photos, la médaille d’or de l’équipe Noroc, qui représentait la France aux championnats du monde de voltige cet été au Mans, avait tout d’un conte de fée. Ses six membres racontent pourtant une autre histoire : l’envers du décor, partagé entre entraînements rigoureux, caractères explosifs et progrès inattendus.
Norman Pré Noir, sans faire de bruit
Depuis quelques années, la production de Norman Pré Noir fait parler d’elle sur les terrains de concours Jeunes Chevaux. Cette saison encore, plusieurs produits du fils de Carthago se sont montrés à leur avantage, notamment Bibici, sacrée championne des cinq ans à la Grande semaine de Fontainebleau. Auteur d’une carrière sportive correcte, le fils de Carthago se consacre désormais à la monte.
Et aussi, retrouvez comme chaque mois, les pages Jeunes chevaux, Poneys, vétérinaire…
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