’’J’espère que la Grande-Bretagne se souviendra de ce que j’ai accompli’’, Ben Maher

Pilier de l’équipe britannique, champion olympique par équipes à Londres et numéro un mondial pendant deux mois fin 2013, Ben Maher est un peu moins présent au sommet des hit-parades depuis deux ans. Après la perte de Tripple X III et la longue convalescence de l’excellente Cella, il a dû prendre le temps de se reconstruire un piquet. L’œil rivé sur les Jeux de Rio, le trentenaire espère que l’un de ses nouveaux chevaux trouvera grâce aux yeux de Di Lampard, sa chef d’équipe. Dans les allées du Jumping de Cannes, début juin, le Londonien s’est longuement confié à Grand Prix Magazine.



GRAND PRIX : Le 2 avril à Wellington, vous avez remporté le dernier Grand Prix CSI 5* de Wellington avec Seran (ex-Sixtine des Vains), devanaçant pas mal de stars. Vous y attendiez-vous ?
BEN MAHER : Non, c’était une vraie surprise ! J’espérais évidemment y parvenir, mais je ne pensais pas du tout gagner à ce moment-là. L’an passé, j’ai eu une saison difficile avec elle. Elle est très jeune, elle doit encore caler son style. Elle a déjà beaucoup progressé et je commence à vraiment bien la connaître. Depuis le CSI 5*-W de Lyon, l’automne dernier, elle saute de mieux en mieux. Cette victoire représente un vtai soulagement pour toute mon équipe et moi parce que nous avons énormément travailler avec cette jument.
 
G.P. : Pourquoi l’avez-vous renommée à son rachat ? Comprenez-vous que cela puisse froisser les éleveurs dont la notoriété se construite notamment à travers la présence de leurs produits à haut niveau ?
B. M. : Ce n’était pas ma décision, mais celle de Jane Clark. Normalement, c’est quelque chose que je n’aime pas faire. Cependant, en l’espère, c’est un peu particulier. Je ne connais pas exactement la signification de son ancien nom, mais il me semble qu’il véhiculait quelque chose de religieux, en relation avec le Vatican (Sixtine est le nom d’une célèbre chapelle de la papauté, ndlr) ? Je pense que c’est pour cela que Jane a voulu la renommer. C’est sa jument, la décision lui appartient et je la respecte. Aux écuries, nous l’appelons ’’Bambi’’, car elle se tient toujours bien droite sur ses longs membres. Dès qu’elle entend un bruit, elle lève la tête et regarde comme une biche !
 
La suite de cet entretien richement illustré est à lire dans le numéro de juillet/août de Grand Prix Magazine.
 
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