Les Jeux équestres mondiaux de Bromont sont-ils en danger ?
Les démissions soudaines de Luc Fournier, Président Directeur général du Comité organisateur des Jeux équestres mondiaux, de François Duffar, Président du conseil d’administration, et de trois autres membres de ce même conseil la semaine dernière ont mis en lumière les difficultés que rencontre l’organisation des Jeux équestres mondiaux de Bromont, prévus en 2018. Si loin et pourtant si proches, ils semblent en tout cas en mauvaise voie.
Depuis plusieurs mois déjà, les rumeurs allaient de bon train venant du Canada. Mercredi dernier, la démission de Luc Fournier, Président directeur général du Comité organisateur des Jeux équestres mondiaux (COJEM), n’a fait que confirmer les inquiétudes. ’’On va dans le mur avec les Jeux équestres mondiaux. Cette semaine, je suis arrivé au constat que je ne serai pas capable de livrer un produit de qualité’’, a-t-il expliqué lundi à la Voix de l’Est. ’’Dans les conditions actuelles, je n'y crois plus. Alors, je n'avais pas d'autre option que de démissionner. Ce sera un nouveau changement de garde au sein de l'organisation. On va prendre quelqu'un de mieux préparé que moi pour le faire.’’
Un départ serait en partie dû aux problèmes financiers rencontrés par le COJEM, qui semble peiner à trouver le financement nécessaire à la mise sur pieds d’un tel évènement.
En effet, le budget est estimé à quatre-vingt-quinze millions de dollars environ, une somme que le comité est encore loin d’avoir réuni. En cause selon Luc Fournier, la Fédération équestre internationale, qui ne serait pas prête à verser l’argent promis avant juillet 2018. ’’Nous avons demandé à la Fédération équestre internationale à plusieurs reprises d'assouplir ses clauses de financement. Nous leur crions "Aidez-nous !" Mais à l’instant crucial, il n'y a plus de réponse’’, développe-t-il. ’’En novembre, j'étais en train de mourir de faim. C'est finalement le gouvernement du Québec qui nous a sauvés in extremis en injectant des fonds.’’ L’ancien dirigeant du COJEM reproche également au gouvernement fédéral du Canada de ne pas s’investir dans l’organisation de ces championnats du monde, rendant les investisseurs internationaux frileux.
Une situation qui a également entraîné les démissions de François Duffar, Président du conseil d’administration de l’organisation, ainsi que trois autres membres du conseil d’administration : Julie Payette, Linda Heathcott et René Perreault. Si ces derniers ont pu claquer la porte du COJEM, Luc Fournier, le PDG démissionnaire, doit encore assurer son rôle pour les trois mois à venir. La transition avec les futurs nouveaux arrivants devrait donc se faire en douceur.
Ces départs risquent toutefois d’avoir un fort un impact dans l’organisation des Jeux de Bromont. Si certains craignent toujours une annulation pure et simple de l’évènement, Pierre Paradis, ministre de l’Agriculture, se montre plutôt optimiste pour l’avenir. ’’Un électrochoc’’ était nécessaire pour ’’amener le projet à un autre niveau’’, a-t-il expliqué à la Voix de l’Est. ’’L'organisation des Jeux équestres stagnait depuis trop longtemps. Il fallait un élément déclencheur pour ramener le projet dans le droit chemin. Maintenant, il faut aller de l'avant.’’ Concernant la récolte de fond nécessaire pour l’avancée du projet, le politicien reste prudent. ’’Le fait qu'Ottawa ne se soit pas encore avancé pour soutenir financièrement les JEM est lourd de conséquences’’, confie-t-il, soutenu par son frère Denis Paradis, député de Brome-Missisquoi. ’’C'est très important que l’état fédéral s'implique parce que ce sont quand même les Jeux mondiaux. Tout ce que je peux dire, c’est que la porte n’est pas fermée.’’
La Société d'agriculture du comté de Shefford (SACS) est également un problème pour le COJEM. Son opposition au projet d’installation de nouvelles infrastructures vient freiner l’avancée du projet et ce malgré la volonté du président démissionnaire qui souhaitait pourtant proposer une gestion commune. Une coopération tout aussi souhaitable pour le député Pierre Paradis. ’’Il n'y a pas d'autre façon de s'en sortir. La SACS et le COJEM sont condamnés à travailler ensemble, en synergie. Sinon, le projet n'ira nulle part.’’
Avec ces nombreuses embuches, la tenue des JEM 2018 à Bromont est encore en suspens, mais l’espoir reste permis.
Un départ serait en partie dû aux problèmes financiers rencontrés par le COJEM, qui semble peiner à trouver le financement nécessaire à la mise sur pieds d’un tel évènement.
En effet, le budget est estimé à quatre-vingt-quinze millions de dollars environ, une somme que le comité est encore loin d’avoir réuni. En cause selon Luc Fournier, la Fédération équestre internationale, qui ne serait pas prête à verser l’argent promis avant juillet 2018. ’’Nous avons demandé à la Fédération équestre internationale à plusieurs reprises d'assouplir ses clauses de financement. Nous leur crions "Aidez-nous !" Mais à l’instant crucial, il n'y a plus de réponse’’, développe-t-il. ’’En novembre, j'étais en train de mourir de faim. C'est finalement le gouvernement du Québec qui nous a sauvés in extremis en injectant des fonds.’’ L’ancien dirigeant du COJEM reproche également au gouvernement fédéral du Canada de ne pas s’investir dans l’organisation de ces championnats du monde, rendant les investisseurs internationaux frileux.
Une situation qui a également entraîné les démissions de François Duffar, Président du conseil d’administration de l’organisation, ainsi que trois autres membres du conseil d’administration : Julie Payette, Linda Heathcott et René Perreault. Si ces derniers ont pu claquer la porte du COJEM, Luc Fournier, le PDG démissionnaire, doit encore assurer son rôle pour les trois mois à venir. La transition avec les futurs nouveaux arrivants devrait donc se faire en douceur.
Ces départs risquent toutefois d’avoir un fort un impact dans l’organisation des Jeux de Bromont. Si certains craignent toujours une annulation pure et simple de l’évènement, Pierre Paradis, ministre de l’Agriculture, se montre plutôt optimiste pour l’avenir. ’’Un électrochoc’’ était nécessaire pour ’’amener le projet à un autre niveau’’, a-t-il expliqué à la Voix de l’Est. ’’L'organisation des Jeux équestres stagnait depuis trop longtemps. Il fallait un élément déclencheur pour ramener le projet dans le droit chemin. Maintenant, il faut aller de l'avant.’’ Concernant la récolte de fond nécessaire pour l’avancée du projet, le politicien reste prudent. ’’Le fait qu'Ottawa ne se soit pas encore avancé pour soutenir financièrement les JEM est lourd de conséquences’’, confie-t-il, soutenu par son frère Denis Paradis, député de Brome-Missisquoi. ’’C'est très important que l’état fédéral s'implique parce que ce sont quand même les Jeux mondiaux. Tout ce que je peux dire, c’est que la porte n’est pas fermée.’’
La Société d'agriculture du comté de Shefford (SACS) est également un problème pour le COJEM. Son opposition au projet d’installation de nouvelles infrastructures vient freiner l’avancée du projet et ce malgré la volonté du président démissionnaire qui souhaitait pourtant proposer une gestion commune. Une coopération tout aussi souhaitable pour le député Pierre Paradis. ’’Il n'y a pas d'autre façon de s'en sortir. La SACS et le COJEM sont condamnés à travailler ensemble, en synergie. Sinon, le projet n'ira nulle part.’’
Avec ces nombreuses embuches, la tenue des JEM 2018 à Bromont est encore en suspens, mais l’espoir reste permis.