Au sommaire du numéro de mai de Grand Prix Magazine
Dans le numéro de mai de Grand Prix Magazine, retrouvez en couverture Éric Navet, Camille Condé-Ferreira et Kevin Staut. Du champion du monde à la jeune cavalière, en passant par le champion d’Europe et tous les champions de l’ère moderne du saut d’obstacles français, Grand Prix vous emmène sur les routes du succès, entre voies royales… et chemins de traverse. Grand Prix Magazine est également parti à la rencontre de quatre cavaliers : William Fox-Pitt, Diederik van Silfout, Marie-Émilie Bretenoux et Brieuc Rigaux. Le dossier du mois, lui, est consacré à l’Institut français du cheval et de l’équitation. Enfin, l’étalon du mois est Qlassic Bois Margot.
Existe-t-il une voie royale menant au sommet des podiums internationaux ? En matière de saut d’obstacles, discipline reine des sports équestres, les parcours des plus grands champions français de l’ère moderne, de Marcel Rozier à Camille Condé-Ferreira, semblent plaider nettement en faveur des enfants du sérail. Cependant, certains exemples démontrent clairement que l’accès au haut niveau reste ouvert à tous les cavaliers doués de talent et d’abnégation.
’’Je veux retrouver ma vie d’avant’’, William Fox-Pitt
À force de persévérance et de ténacité, William Fox-Pitt, victime d’un grave accident qui aurait pu lui coûter la vie e 17 octobre dernier lors du cross du Mondial du Lion-d’Angers, a pu remonter à cheval et reprendre la compétition. Peu à peu, le géant britannique recouvre ses marques. Tout en préservant sa santé, le cavalier de quarante-sept ans s’est remis au travail avec l’espoir de décrocher son ticket pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro qui seront peut-être sa dernière échéance majeure. Au lendemain de sa rentrée internationale, début avril à Burnham Market, l’ancien numéro un mondial s’est livré avec émotion au sujet de son accident, de sa convalescence et de son futur.
Diederik van Silfhout, Oranje pressé
Âgé de seulement vingt-huit ans, Diederik van Silfhout présente un palmarès à faire tourner les têtes : champion d’Europe Juniors et Jeunes Cavaliers, vainqueur de la finale Coupe du monde Jeunes Cavaliers, médaillé de bronze pas équipes aux Jeux équestres mondiaux de Normandie, champion d’Europe par équipes 2015. Issu d’une famille de cavaliers, ce grand blond fait partie des Néerlandais qu’il va falloir s’habituer à voir truster les podiums internationaux. Portrait du nouveau pilier de l’équipe orange.
Marie-Émilie Bretenoux, entre plaisir et lucidité
Membre des équipes de France Juniors et Jeunes Cavaliers de dressage de 1996 à 2002, Marie-Émilie Bretenoux est revenue sur le devant de la scène avec Quartz of Jazz, s’adjugeant les Grands Prix Consolantes des deux CDI 3* de Lier, début mars, puis le Grand National de Marnes-la-Coquette, début avril. Installée dans le Loiret, la cavalière de trente-cinq ans rêver de porter à nouveau le frac de la France, mais cherche avant tout à s’épanouir dans sa discipline.
Brieuc Rigaux, meilleur ambassadeur du polo français
Le parcours exemplaire de Brieuc Rigaux, premier poloïste français distingué d’un handicap 6, a le mérite d’anéantir tous les préjugés associés à cette discipline. Authentique passionné, l’Apremontois a grandi avec le Polo club de Chantilly et dédié sa vie aux chevaux. À trente-deux ans, il s’apprête à vivre l’un des plus beaux moments de sa carrière avec l’équipe de France, appelée à défier l’invincible Argentine, le 22 mai dans l’Oise. Portrait.
L’Institut français du cheval et de l’équitation, un héritage à valoriser et des missions à réinventer
Pour la filière équine franaçse, les années 2000 ont marqué un tournant. Sous contrainte budgétaire, l’État a décidé de s’en désengager en limitant strictement son action aux missions dites de service public. Pour les majestueux Haras Nationaux, cela s’est traduit par l’abandon de l’étalonnage public, leur principale raison de vivre depuis leur création. En 2010, ils ont fusionné avec l’École nationale d’équitation, donnant naissance à l’Institut français du cheval et de l’équitation. Six ans plus tard, ce nouvel ensemble apparaît dans le viseur de la Cour des comptes.
Critiquant la manière dont la fusion a été opérée, cette dernière préconise sa pure et simple suppression. Heureusement pour toutes les parties prenantes du monde du cheval, mais aussi pour l’Institut lui-même, ses deux ministères de tutelle, l’Agriculture et la Jeunesse et les Sports, n’envisagent pas de suivre cette recommandation pour le moins radicale. Néanmoins, l’Ifce doit poursuivre et sans doute accélérer sa mue afin de mieux répondre aux besoins d’acteurs aussi dispersés qu’hétérogènes, et difficiles, sinon impossible à fédérer.
Le défi est immense, mais il en va de la survie de la présence publique au service d’une filière fragile. Si leurs avis divergent parfois quant aux objectifs à atteindre et aux voies à emprunter pour y parvenir, la présidence et la direction de l’établissement public semblent prêtes à le relever.
Qlassic Bois Margot, le millionnaire
Au cours de la seule année 2015, Qlassic Bois Margot, douze ans, a engrangé près de 460.000 euros de gains, dépassant même le million sur l’ensemble de sa jeune carrière. Parmi les premières générations de produits du fils de l’Arc de Triomphe, encore peu fournies, on remarque quelques chevaux sortant du commun. Récemment neuvième de la finale de la Coupe du monde avec Simon Delestre, le protégé de Rodolphe Bonnet et Laetitia Viollet semble avoir de beaux jours devant lui.
Et comme chaque mois, vous pourrez également retrouver vos rubriques ‘technique jumping’, qui vous propose des solutions avec le chevaux qui chargents, ‘vétérinaire’, dans lesquelles il est question de la maladie de Lyme, ainsi que les pages Jeunes Chevaux ou encore l’actualité des régions.
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