"Nos cavaliers méritent une médaille à Rio", Gilles Bertran de Balanda
Au terme d’une saison de transition contrastée pour les "Vestes bleues", avec d’exceptionnelles performances individuelles pondérées par deux échecs en équipe aux championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle et en finale mondiale de la Coupe des nations à Barcelone, Gilles Bertran de Balanda préfère retenir le positif. Champion du monde par équipes en 1982 et 2002, sélectionneur national tricolore de 2007 à 2009, le Provençal estime que la France a toutes les cartes en main pour briller aux Jeux olympiques de Rio, son principal objectif en 2016. Il se montre également enthousiaste quant aux évolutions visant à populariser le saut d’obstacles, à condition toutefois que l’équité et le respect du bien-être des chevaux continuent à primer.
Gilles Bertran de Balanda : Je veux d’abord saluer les formidables résultats individuels français. Très en confiance, les cavaliers et leurs chevaux ont été au top niveau tout au long de l’année, gagnant de belles épreuves partout ! Le Longines Paris Masters a été l’illustration parfaite de cette réussite avec des Marseillaise tous les jours pour Patrice Delaveau (vainqueur de l’épreuve majeure du vendredi et du Grand Prix avec Lacrimoso 3*HDC, ndlr), Simon Delestre (lauréat de la Gucci Gold Cup du samedi avec Chesall devant Patrice Delaveau et Leontine Ledimar Z, et deuxième du Grand Prix avec Hermès Ryan des Hayettes, ndlr) et Kevin Staut (victorieux d’une épreuve à 1,45 m avec For Joy van’t Zorgvliet*HDC, ndlr), sans oublier les belles performances de Roger-Yves Bost, Pénélope Leprevost, ou encore d’Alexandra Paillot dans le Grand Prix.
G.P. : Par équipes, la France a vécu deux échecs à Aix-la-Chapelle et Barcelone. Comment les analysez-vous ?
G.B.B. : Cette année, il est vrai que les performances de l’équipe ont été en demi-teinte par rapport à tous ces succès individuels, ce qui est un peu dommage. Cela étant, de l’extérieur, je ne saurais pas vraiment l’expliquer. À Aix-la-Chapelle, je ne pense pas qu’on puisse réellement parler d’une contre-performance tant il aurait suffi de peu de chose pour que l’équipe termine sur le podium. La preuve, Simon et Ryan terminent troisièmes, Pénélope et Flora quatrièmes à rien du podium (0,33 point, ndlr), et Kevin et Rêveur dixièmes au mérite d’une finale absolument incroyable où ils ont signé deux des plus beaux parcours avec ceux de Jeroen Dubbeldam et SFN Zenith...
La suite de cet entretien est à lire dans L'Année Équestre 2016, le hors série de Grand Prix Magazine toujours disponible en kiosques.
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