Pedro Veniss, Ordem e Progresso
Il est des hommes, et en particulier des athlètes, qui s’en remettent volontiers au destin, à la chance ou à la bonne rencontre qui les propulsera aux sommets de leur art. Pedro Veniss, lui, s’est fait un nom à la sueur de son front et à la force de son travail. Relativement méconnu il y a peu encore, le Brésilien de trente-deux ans s’est révélé au grand public en 2014 aux rênes de l’agile Quabri de l’Isle. Depuis, tout lui réussit. Nombre sont ceux qui saluent son talent naturel et la finesse de son équitation. Portrait d’un homme discret, passionné et fichtrement déterminé.
Né le 6 janvier 1983 à São Paulo, la mégapole du sud-est du Brésil, Pedro Veniss a grandi non loin des équidés. À l’origine de cette passion familiale, on retrouve son grand père, José Luis Guimarães, marchand de chevaux. "Il a eu trois filles : ma mère s’est mariée avec mon père, cavalier amateur, tandis que ses deux sœurs ont épousé des cavaliers professionnels. De fait, trois de mes cousins sont également professionnels (dont Caio Carvalho Filho, vainqueur du Grand Prix CSI 2* de Strazeele, début octobre, ndlr) ", explique le principal intéressé. Avec un père ingénieur, Pedro aurait pu choisir une autre voie, mais dès ses débuts, sa vie s’est dessinée bottes aux pieds et rênes en mains. Premiers pas équestres à trois ans, au centre hippique de São Paulo, premières compétitions à huit ans, et première médaille d’or à onze ans, aux championnats de São Paulo, associé à un poney prénommé Punk. "Je connais Pedro depuis cette époque, car son grand-père était un ami de mon père. Il était déjà clairement plus doué que les autres", confirme le champion olympique d’Athènes.
Dès 1997, l’adolescent songe à dévouer sa vie aux chevaux. Alors que ses camarades jouissent de leurs vacances pour profiter de leur jeunesse, lui choisit de rejoindre le Vieux Continent afin de se perfectionner, grâce aux précieux conseils de Luiz Felipe de Azevedo, médaillé de bronze trois ans plus tard avec la Seleção aux Jeux olympiques de Sydney. Cela permet à Pedro de briller encore plus fort sur les circuits Enfants et Junior. « J’ai participé à plusieurs championnats nationaux, ainsi qu’aux championnats sud-américains où j’ai été médaillé une fois en Enfants et une fois en Junior avec Iron », se souvient-il.
La suite de ce portrait richement illustré est à lire dans le numéro de décembre/janvier de Grand Prix Magazine.
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