Au sommaire de Grand Prix Magazine de décembre/janvier

Dans le numéro de novembre de Grand Prix Magazine, retrouvez en couverture William Fox-Pitt. Les chutes subies à Gatcombe Park et au Lion-d’Angers par deux stars, Andrew Nicholson et William Fox-Pitt, relancent le débat sur la dangerosité du concours complet, une discipline dont l’avenir aux JO est menacé. Comment limiter les risques sans perdre l’âme du concours complet ? Grand Prix Magazine est également parti à la rencontre de deux cavaliers, le Brésilien Pedro Veniss et l’Espagnol Beatriz Ferrer-Salat, ainsi que d’un cheval, Secret de mon Coeur. Enfin, l’étalon du mois est le Suédois Cardento.



Concours complet : comment limiter les risques sans perdre son âme ?
Largement relayées par les grands médias, les impressionnantes chutes vécues par Andrew Nicholson et William Fox-Pitt, le 9 août à Gatcombe Park et le 17 octobre au Lion-d’angers, ont ému le monde équestre. Stars de la discipline, le Néo-Zélandais et plus encore le Britannique ont subi de graves traumatismes nécessitant une hospitalisation et une convalescence dont on ignore encore précisément le terme. Fort heureusement, les nouvelles provenant de leurs proches semblent rassurantes.
Ces deux accidents relancent nécessairement le vieux débat sur la dangerosité du complet. De fait, l’histoire de ce sport d’origine militaire est hélas marquée par des drames qui ont trop souvent coûté la vie à des cavaliers ou à leurs chevaux. Même si le programme de gestion des risques de la Fédération équestre internationale a permis de réduire la fréquence et la gravité des chutes, le cross-country reste une entreprise périlleuse pour ses adeptes.
Menacé depuis longtemps par le Comité international olympique en raison de son coût d’organisation, de son manque d’universalité, mais aussi de ses risques pour les compétiteurs, humains et animaux, le concours complet semble contraint à poursuivre sa mue sous peine de disparaitre des Jeux.
Grand Prix Magazine a tenté de mesurer l’ampleur de ce phénomène, d’éclairer les responsabilités juridiques des différents acteurs de la compétition, et d’ouvrir le débat sur l’efficacité des moyens parfois controversés mis en œuvre par la FEI pour limiter les risques. À ce titre, les réponses des deux grands chefs de piste français, Pierre Michelet et Pierre Le Goupil, ainsi que celle de Guiseppe della Chiesa, metteur en scène du CCI 4* de Badminton et président du comité de complet de la FEI, sont particulièrement intéressantes.
 
Pedro Veniss, Ordem e Progresso
Il est des hommes, et en particulier des athlètes, qui s’en remettent volontiers au destin, à la chance ou à la bonne rencontre qui les propulsera aux sommets de leur art. Pedros Veniss, lui, s’est fait un nom à la sueur de son front et à la force de son travail. Relativement méconnu il y a peu encore, le Brésilien de tente-deux ans s’est révélé au grand public en 2014 aux rênes de l’agile Quabri de l’Isle. Depuis, tout lui réussit. Nombreux sont ceux qui saluent son talent naturel et la finesse de son équitation. Portrait d’un homme discret, passionné et fichtrement déterminé.
 
’’Chaque cheval est un monde’’, Beatriz Ferrer-Salat
Quelque peu sortie des écrans radar pendant les dix années qui ont séparé sa dernière breloque avec le magnifique Beauvalais, en 2005, de sa rafraichissante médaille de bronze dans la Reprise Libre en Musique des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle, Beatriz Ferrer-Salat assure ne pas en avoir souffert outre mesure. Après une décennie passée à former la relève et à soigner les maux des deux autres chevaux de Grand Prix, le retraité Fabergé et le vaillant Delgado, l’Espagnole a fini par trouver le bon compromis avec ce dernier, qu’elle compte bien monter aux Jeux olympiques de Rio, avec de légitimes ambitions. À quarante-neuf ans, la Catalane installée à Gualba, à une heure au nord-est de Barcelone, conserve une passion intacte pour un sport qu’elle pratique avec des convictions très claires quant au bien-être des chevaux. Au terme d’un CDI-W de Lyon qu’elle a dominé sans partage, fin octobre, elle a accepté de revenir sur ses saisons de galère, mais aussi d’évoquer son avenir et sa passion sans bornes pour les animaux. Le tout dans un français parfait.
 
Secret de Mon Cœur, un amour de guerrier
À neuf ans, Secret de Mon Cœur s’est déjà fait une place de choix dans l’endurance française avec trois médailles internationales récoltées en deux sélections avec Jean-Philippe Francès, l’an passé aux Jeux équestres mondiaux de Normandie, et cet été aux championnats d’Europe à Samorin. Meilleur cheval tricolore de la discipline, l’Anglo-Arabe fait aussi la fierté de ses naisseurs, Nathalie Couty et Aurélien Rocchia, un cavalier avec lequel il a été sacré champion du monde des sept ans en 2013. Portrait.
 
Cardento, un sire argenté
Pilier de l’équipe suédoise dans la première moitié de la décennie 2000, Cardento compte à son palmarès trois médailles d’argent dans les grands championnats sous la selle de Peter Eriksson. Depuis quelques années, la qualité de sa production lui permet aussi de figurer parmi les meilleurs étalons mondiaux.
 
Et comme chaque mois, vous pourrez également retrouver vos rubriques ‘technique jumping’, qui vous donne les clés pour allonger ou raccourcir ses foulées, ‘équipement’, dans lesquelles les cavaliers parlent de leurs étriers, ainsi que les pages Jeunes Chevaux ou encore l’actualité des régions.
 
Le numéro de décembre/janvier de Grand Prix Magazine est disponible en kiosques dès samedi.
 
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