’’Nous sommes impatients d'assister à un événement réussi à Deodoro’’, Ingmar de Vos

La semaine dernière, le président de la Fédération nationale du Brésil, Luiz Roberto Giugni, avait déclaré que certaines épreuves d'équitation des Jeux olympiques de Rio pourraient ne pas se tenir au Brésil. Le président de la FEI, Ingmar De Vos, revient sur ses propos et s'affirme confiant. 



En raison d'un retard dans les démarches sanitaires qui permettraient l'entrée des chevaux étrangers sur le territoire brésilien, les épreuves de saut d'obstacles, de dressage et de concours complet pourraient être délocalisées, et donc ne pas se tenir au Brésil. C'est en tout cas ce qu'a affirmé le président de la Fédération nationale du Brésil, Luiz Roberto Giugni, la semaine dernière.

Le président de la Fédération équestre internationale, Ingmar de Vos, a tenu à revenir sur cette situation : "Nous travaillons depuis un certain temps avec l'organisation de Rio 2016, les autorités brésiliennes et de Rio, ainsi que le ministère brésilien de l'Agriculture, afin d'obtenir le certificat vétérinaire et le protocole approuvé qui définira les conditions d'entrées et de sorties des chevaux qui participeront aux Jeux olympiques. Le processus d'approbation du certificat de santé équine du ministère a déjà pris beaucoup de temps, et il n'est toujours pas finalisé. Cela a un impact important, car il retarde la planification et la préparation des chevaux qui prendront part à l'événement. 

Luiz Roberto Giugni nous a soutenu très activement durant les négociations, et nous apprécions, dans ses efforts pour aider la communauté équestre, qu'il fasse pression sur ses compatriotes afin d'atteindre cet objectif" 


Une solution fin octobre

Malgré ces retards, le président de la FEI se montre confiant quant à l'obtention du certificat. L'organisation internationale avait donné jusqu'à la fin du mois d'octobre pour que les autorités brésiliennes résolvent ce problème. 

"Nous avons eu de plus amples discussions plus tôt dans la semaine, et j'attend du ministre de l'Agriculture qu'il sorte le certificat très bientôt, afin que l'on puisse continuer la préparation pour les Jeux olympiques, et que les protocoles de biosécurité garantissent l'importation et l'exportation sécuritaires des chevaux.

Par conséquent, nous sommes confiants quant au fait que nos chevaux seront bien autorisés à voyager jusqu'à et depuis Rio pour participer aux Jeux olympiques, avec tous les autres sports olympiques. Nous sommes impatients d'assister à un événement réussi à Deodoro".