Le horse-ball français au sommet de l’Europe
Le gratin du horse-ball européen s’est retrouvé durant quatre jours à Bordeaux, où la discipline est née dans les années 70. Les équipes de France mixte, féminine et moins de seize ans sont toutes montées sur la plus haute marche du podium.
Bordeaux, bassin natal du horse-ball, a accueilli les championnats d’Europe moins de seize ans, femmes et mixte ce week-end. Pour s’y préparer au mieux, les jeunes ont participé en juillet à un tournoi international à Saint-Georges-d’Orques, qu’ils ont largement remportés. Cette première semaine de compétition a permis aux joueurs d’évoluer pour la première fois ensemble et de trouver leurs repères sur le terrain. Les équipes de France masculines et féminines s’étaient, quant à elles, retrouvées début août à l’occasion du Normandie Horse Show, dont elles sont également sorties victorieuses.
Chez les moins de seize ans, quatre nations étaient présentes : la France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie. Après une première victoire écrasante contre les Italiens (18-0), les Tricolores ont eu raison des Portugais (15-3). Le match du samedi avait déjà des airs de finale puisqu’il opposait les deux équipes favorites et voisines : la France et l’Espagne. Pourtant handicapés par l’absence d’un couple pour blessure, les Bleuets se sont tout de même imposés 7-3. Les deux équipes, première et deuxième de la poule, se sont donc retrouvées le dimanche en finale. Malgré un goal-average très favorable, rien n’était gagné contre les Espagnols. Après une entame de match serrée et disputée, les jeunes Tricolores ont finalement réussi à imposer leur jeu et à terminer sur un score de 10 à 5. « Porter les couleurs de son pays n’est pas une chance donnée à tout le monde. C’est un rêve Il y a eu beaucoup de suspense dans certains matches. Avec le public, l’adrénaline était bien présente ! », confie Roxanne Dubois, sélectionnée pour la deuxième année en équipe de France.
Chez les moins de seize ans, quatre nations étaient présentes : la France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie. Après une première victoire écrasante contre les Italiens (18-0), les Tricolores ont eu raison des Portugais (15-3). Le match du samedi avait déjà des airs de finale puisqu’il opposait les deux équipes favorites et voisines : la France et l’Espagne. Pourtant handicapés par l’absence d’un couple pour blessure, les Bleuets se sont tout de même imposés 7-3. Les deux équipes, première et deuxième de la poule, se sont donc retrouvées le dimanche en finale. Malgré un goal-average très favorable, rien n’était gagné contre les Espagnols. Après une entame de match serrée et disputée, les jeunes Tricolores ont finalement réussi à imposer leur jeu et à terminer sur un score de 10 à 5. « Porter les couleurs de son pays n’est pas une chance donnée à tout le monde. C’est un rêve Il y a eu beaucoup de suspense dans certains matches. Avec le public, l’adrénaline était bien présente ! », confie Roxanne Dubois, sélectionnée pour la deuxième année en équipe de France.
Les Élites ont eu du fil à retordre
Les Bleues ont, elles aussi, débuté les championnats d’Europe sur les chapeaux de roues en s’imposant 13-2 face aux Italiennes. Pour leur deuxième match, elles ont affronté la Grande-Bretagne, plutôt rare en international. Celles-ci ont su prendre l’expérience nécessaire depuis leur dernière apparition, s’imposant face à l’Italie dans leur première rencontre bordelaise. Plus faibles face aux Françaises, les Britanniques n’ont pas démérité (4-9). En revanche, la finale du dimanche face au Portugal n’a pas donné beaucoup de peine aux Tricolores, une nouvelle fois sacrées championnes d’Europe au terme d’une victoire fleuve (9-1).L’équipe de France mixte, invaincue depuis le tout premier championnat, a cette fois eu du fil à retordre. L’Autriche, qui cherche encore à développer ce sport sur ses terres afin d’améliorer sa technique, n’a pas pu faire grand-chose face à la domination française, encaissant vingt et un buts en vingt minutes (1-21)… Après cette entame très, voire trop facile, les Bleus ont été sérieusement accrochés par le Portugal. Sans pour autant prendre l’avantage, les Portugais ont entretenu le suspense jusqu’au bout, sans pouvoir toutefois l’emporter (8-9). En finale, les Français ont retrouvé leurs principaux rivaux, les Espagnols. « Nous avons eu beaucoup de pression en finale, car nous n’avions pas le droit de perdre. Nous devions être à la hauteur de notre niveau de jeu. Le fait de porter le maillot bleu nous transcende. Nous avons réussi à être complets dans tous les secteurs de jeu, sans grosses pertes de balle, ce qui nous a permis de gagner », analyse Nicolas Thiessard, capitaine de l’équipe. De fait, les Bleus se sont finalement imposés 10 à 6, enrichissant encore leur énorme palmarès.
La discipline, encore jeune dans le monde des sports équestres, tend à s’ouvrir à l’international, notamment grâce aux matches de démonstration. Après une compétition organisée lors des Jeux équestres mondiaux de Normandie, l’an dernier, quelques-uns des meilleurs joueurs se sont réunis à Wiesbaden puis à Lexington, cette année. Ils se rendront également en Suisse à l’occasion du CHI de Genève afin de faire découvrir leur sport aux néophytes. Prochain grand événement, les championnats du monde se dérouleront en août 2016 à Ponte de Lima au Portugal.