Au sommaire de Grand Prix Magazine de juillet-août

Dans le numéro de juillet-août de Grand Prix Magazine, retrouvez en couverture Simon Delestre. Moins exposé que Pénélope, Kevin, Patrice et Bosty, le cavalier n'a pourtant plus rien d'un cinquième mousquetaire. Surentraîné et armé jusqu'aux dents, le soldat lorrain pourrait vite changer de grade. Grand Prix Magazine est également parti à la rencontre de quatre cavaliers : l'allemand Marco Kutscher, le complétiste Oliver Townend, la dresseuse Isabell Werth et le directeur de l'endurance aux JEM, Nicolas Wahlen. Le dossier du mois est consacré aux haras de Jardy et à sa singularité française.



Simon Delestre, une quête absolue
En dépit d'un palmarès éloquent pour un cavalier de trente-quatre ans, Simon Delestre peine encore à se forger un statut de pilier incontestable du saut d'obstacles français au milieu des monuments que représentent Patrice Delaveau, Roger-Yves Bost, Kevin Staut et Pénélope Leprevost. Si le Lorrain continue à avancer à si vive allure sur l'autoroute du succès, son aura ne devrait toutefois plus tarder à atteindre celles de ses glorieux aînés. Enfant de la balle, le vice-champion du monde par équipes des Jeux de Normandie s'appuie sur un solide bagage technique, une volonté sans faille, un clan totalement acquis à sa cause, et un système quasiment insubmersible. Jamais totalement serein, jamais vraiment rassasié, Simon Delestre se donne tous les moyens pour accéder à la postérité. Portrait.
 
"L'indépendance est un défi", Marco Kutscher
Triple champion d'Europe et double médaillé de bronze olympique, Marco Kutscher, valeur très sûre du saut d'obstacles allemand, a retrouvé en juin le fameux top trente du classement mondial grâce à ses très bonnes performances à Madrid et surtout à Shanghai, où il est monté sur le podium de quatre épreuves ! Il y a un an, l'ancien cavalier de Montender 2, Cash 63 et Cornet Oboloensky a quitté les écuries de Ludger Beerbaum pour s'installer à son compte à Bad Essen, à une heure à l'est de Riesenbeck, avec sa compagne, Eva Bitter. Conservant toute la confiance de son mentor, ce géant à l'impeccable tact équestre, qui a célébré ses quarante ans le 2 mai dernier, se pose comme un candidat possible à une sélection aux championnats d'Europe d'Aix-la-Chapelle.
 
Oliver Townend, un ambitieux à qui sourit la fortune
Au sommet des hits-parades en 2009, année où il s'était imposé à Badminton et Burghley avant de connaître quelques déboires en 2010, Oliver Townend a su se reconstruire un piquet pour revenir plus solide, avec le soutien de précieux amis tels qu'Andrew Nicholson. Établi au nord-ouest de l'Angleterre, le Britannique de trente-deux ans n'a qu'une idée en tête : succéder au calife Fox-Pitt sur le trône de numéro un mondial. Portrait.
 
"Bella Rose est le meilleur cheval que j'ai eu", Isabell Werth
Présente sans discontinuer au plus haut niveau depuis plus de vingt-cinq ans, Isabell Werth devrait logiquement participer à ses douzièmes championnats d'Europe, fin août à Aix-la-Chapelle. Installée en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à moins d'une heure du parc de la Soers, l'amazone jouera à domicile, devant un public qu'elle adore et qui l'adule. Sixième de la finale de la Coupe du monde avec El Santo NRW, mi-avril à Las Vegas, régulièrement notée au-dessus des 80% avec Don Johnson FRH, la cavalière la plus capée de la Mannschaft espère pourtant bien pouvoir compter sur Bella Rose 2, la surdouée qu'elle avait dû retirer des Jeux équestres mondiaux de Normandie, en raison d'une légère blessure, après un Grand Prix époustouflant. Avec le secret espoir de mettre enfin un terme à l'hégémonie de Charlotte Dujardin et Valegro.
 
"Remettre l'église au milieu du village", Nicolas Wahlen
Sa mission de directeur de l'endurance aux Jeux équestres mondiaux de Normandie achevée, Nicolas Wahlen, persona non grata auprès de la municipalité de Compiègne depuis un an, a décidé de servir autrement cette discipline qui lui est chère. Secrétaire général de la nouvelle Alliance des organisateurs d'endurance, présidée par Jean-Louis Leclerc, le Picard entend accompagner la Fédération équestre internationale dans son travail en faveur d'un sport plus propre et plus juste.
 
Jardy, une singularité à la française
La forêt domaniale de Fausses-Reposes, deuxième plus vaste des Hauts-de-Seine, abrite un site exceptionnel au regard de sa proximité avec Paris, de son esthétique irréprochable, de sa démesure (soixante-quinze hectares) et de son histoire séculaire : le haras de Jardy, plus grand centre équestre de France et l'un des plus grands d'Europe. Toutes les disciplines y sont représentées, de l'amazone à l'attelage, en passant par le horse-ball et même le tir à l'arc à cheval ! Des épreuves shetlands aux CIC 3*, des concours y sont organisés toute l'année. Son caractère singulier tient à son histoire et son statut, mais également à la personnalité de son directeur, Emmanuel Feltesse, démagogue pour les uns, visionnaire pour les autres. Bien public servant aujourd'hui l'intérêt général, Jardy n'en est pas moins une véritable entreprise privée, un laboratoire d'idée prescripteur de tendances et éditeur de normes. Ne serait-il pas aussi le modèle économique d'une filière en crise? Comment concilier intérêt général, rentabilité financière et image? Grand Prix Magazine se penche sur ces questions et donne la parole à ceux qui cultivent cette singularité dans le paysage équestre français.
 
Et comme chaque mois, vous pourrez également retrouver vos rubriques "technique jumping", qui se concentre sur la préparation à l'obstacle avec Michel Robert, "vétérinaire" qui vous donne toutes les informations sur la maladie de Cushing, ainsi que les pages Jeunes Chevaux ou encore juridiques.
 
Le numéro de juillet août de Grand Prix Magazine est disponible en kiosques.
 
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