"J'ai conscience d'être une privilégiée", Karen Tebar

Au printemps dernier, au beau milieu de l’intense phase de sélection en vue des Jeux équestres mondiaux de Normandie, elle était discrètement  sortie des écrans radar en raison de la méforme de Florentino 47. Dix mois plus tard, Karen Tebar a signé un retour fracassant sur les rectangles de dressage avec Don Luis, son nouveau prodige. Noté à plus de 71% dans le Grand Prix Spécial de Stadl Paura, le couple a franchi la barre des 73% sur ce même test, début mai à Saumur, et a logiquement été intégré au groupe JO/JEM de la FFE. Sur la route des championnats d’Europe d’Aix-le-Chapelle, la Française d’adoption assure qu’elle ne brûlera aucune étape dans la progression de son crack. Dans les allées de l’École national d’équitation, celle pour qui le dressage est un loisir dévorant auquel elle s’adonne sans compter, s’est confiée à Grand Prix Magazine.



Grand Prix : Comment avez-vous trouvez Don Luis et comment vous a-t-il séduite ? 
Karen Tebar :
 J’ai trouvé Don Luis un peu par hasard alors que je cherchais un cheval en vain depuis près de trois ans. Il évoluait en Allemagne dans des épreuves nationales de niveau Grand Prix. La famille de sa cavalière (l’Espagnole Candida Romero Tirado, ndlr) est venue me le proposer à domicile avec une vidéo d’une épreuve. Don Luis y montrait énormément de charme. Même si l’épreuve était présentée avec un certains nombre de petites fautes, il m’a intriguée. Je suis allée le voir une première fois, mais l’essai s’est avéré moyen. Quand j’y suis allé avec mon père, je m’y suis prise plus lentement, et il a commencé à accepter de se donner, il semblait vouloir danser. C’est cela qui m’a séduite. Sa cavalière lui a laissé le temps de s’amuser, ce qui est très positif, car il a gardé sa volonté. Il se sait aimé… 
 
La suite de cette interview richement illustrée est à lire dans le numéro de juin de Grand Prix Magazine, disponible en kiosques.

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