QUEL EST L?AVENIR DE L?ÉQUITATION À LA FRANÇAISE ?



Inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, l’équitation à la française a été saluée et sanctuarisée, accédant à une forme de postérité mondiale. Depuis quelques années, pourtant, à en croire une bonne partie de ses plus fervents défenseurs, la qualité de l’enseignement laisserait à désirer dans les centres équestres et autres poney-clubs de l’Hexagone. Pire encore, la formation des enseignants, à travers le BP JEPS, ne semble plus haut niveau. Grand Prix Magazine a ausculté la France du cheval en donnant la parole à des instructeurs chevronnés, mais aussi à de grands maîtres tels que Nelson Pessoa, Michel Robert, Henk Nooren et d’autres. La rédaction a également invité à s’exprimer les responsables de l’École nationale d’équitation, de la Fédération française d’équitation, et de l’opposition fédérale.

De l'importance des bases


'Les cordonniers sont les plus mal chaussés', dit l’adage. Détentrice d’un patrimoine équestre unique, la fameuse école d’équitation à la française, l’Hexagone n’en est pas encore là. Fort heureusement, il peut en effet s’enorgueillir d’une présence de qualité et relativement conséquente à haut niveau en saut d’obstacle, concours complet, endurance et voltige. Néanmoins, la France ne représente plus guère son héritage sur les plus prestigieux rectangles de dressage. Les bases du tact équestre, si chères aux écuyers d’antan, ne résonnent malheureusement plus avec la même régularité dans les manèges des centres équestres …

'Ne pas couper ses racines', Patrick Teisserenc


Écuyer en chef du Cadre noir de Saumur depuis novembre 2014, le colonel Patrick Teisserenc sait le poids de la charge qui lui incombe. Le nouveau 'Grand Dieu' a pour défi, entre autres, de maintenir le rayonnement de ses traditions par-delà les  frontières, mais également dans les murs des centres équestres français.

'Réintroduire la tradition dans nos centre équestres', Jacky Dufourcq


Développant un discours plus mesuré que certains  'Indignés de la politique fédérale', Jacky Dufourcq, vice-président et trésorier de Move, l’association issue de ce mouvement né sur Facebook, n’en appelle pas moins à de franches inflexions dans la formation des cavaliers et de leurs maîtres. Candidat déclaré à la présidence de la FFE, ce courtier en assurances, ancien président du comité du Gard et éleveur proche d’Hervé Godignon entend repenser l’équilibre entre équitation de loisirs, de plein air, sportive et de tradition. Un sacré pari !

La suite de ce dossier richement illustré est à lire dans le numéro de mai de Grand Prix Magazine, disponible en kiosques.

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