'ROBINSON À 75%, C?EST POSSIBLE', ARNAUD SERRE



Au sortir de la trêve hivernale bien méritée après une année 2014 riche en émotions, Anne-Sophie et Arnaud Serre avancent volontairement avec moins de pression cette saison. Si la première a décidé de privilégier le plaisir de monter Rossini, son cheval de Grand Prix, tout en continuant à former la relève, le second vise les championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle et les Jeux olympiques de Rio avec Robinson de Lafont*de Massa, noté à plus de 73% dès son concours de reprise, mi-avril. Au jour le jour, ce couple soudé autour de ses enfants et de sa passion pour les chevaux avance main dans la main avec l’élevage Massa. Rencontre.

Grand Prix Magazine : Croyez-vous l’équipe de France capable de se qualifier pour les JO, cet été aux championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle ?

Arnaud Serre : Il faut y croire, sinon il vaut mieux ne pas y aller. Mais nous sommes lucides, donc nous savons que ce sera difficile. Il faudra obtenir au moins 72% par équipe pour être sixièmes et qualifiés, en sachant que la concurrence progresse aussi. L’an passé l’équipe a atteint les 70% de moyenne avec un peu de chance. Normalement, Noble Dream*Concept Sol et Robinson de Lafont*de Massa ont prouvé qu’ils pouvaient dépasser les 70% dans les grandes épreuves. Les autres doivent faire leur preuve. Aujourd’hui, nous voulons arriver à franchir le cap des 75% en Grand Prix, ce que peu de Français a déjà atteint.

Si jamais nous ne parvenons pas à qualifier une équipe, la Fédération nous a récemment alertés sur le fait que les chances d’y aller en individuel seront minimes, car il n’est pas certain que le comité olympique accepte d’envoyer à Rio un dresseur n’ayant pas de chance de médaille. Cela n’a pas été dit de manière formelle  et catégorique mais on nous a laissé entrevoir cette triste possibilité… Chance de médaille ou pas, le dressage français a besoin de l’exposition que peuvent lui apporter les Jeux olympiques …

La suite de cette rencontre richement illustré est à lire dans le numéro de mai de Grand Prix Magazine, disponible en kiosques.

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