AU SOMMAIRE DU GRAND PRIX MAGAZINE DE MAI
Dans le numéro de mai de Grand Prix Magazine, retrouvez en couverture Roger-Yves Bost. Privé de Jeux mondiaux faute d’avoir pu retrouver sa Myrtille des grands jours, Roger-Yves Bost a su rebondir. Avec sa cavalerie d’enfer, le champion d’Europe pourrait bien tout emporter sur son passage ! Grand Prix Magazine est également parti à la rencontre de trois autres cavaliers : la complétiste Lara de Liederkerke-Meier, le dresseur Arnaud Serre et le voltigeur Nicolas Andréani. Le dossier du mois, lui, est consacré à l’équitation à la française et à son héritage. Enfin, l’étalon du mois est, en mai, Cruising, perle de l’élevage irlandais.
'Dire au revoir à Myrtille m’a libéré d’un poids', Roger-Yves Bost
Bosty a le sens du tempo, et pas seulement en piste. Alors qu’après une saison particulièrement frustrante, les retraites de Castle Forbes Vilvaldo, Cosma et Myrtille Paulois, conjuguées à la longue rééducation de Nippon d’Elle, ne laissaient rien entrevoir de lumineux, le champion d’Europe s’est immédiatement remis sur les rails du succès. En l’espace d’un week-end de toussaint lyonnais, il a terminé son cycle Myrtille pour en débuter un nouveau, empli d’espoirs fondés sur Qoud’Cœur de la Loge, Pégase du Mûrier, Sydney Une Prince et une poignée d’autres recrues très prometteuses. Lancé comme un bolide vers la défense de son titre continental, Roger-Yves Bost a toutes les cartes en mains pour monter au plus haut niveau pendant au moins cinq ans. Radiographie d’une mue réussie.
'Pour les Jeux olympiques, la route est encore longue…', Lara de Liedekerke-Meier
Avec son physique de top model, son sourire d’ange et sa joie de vivre contagieuse, Lara de Liedekerke-Meier illumine son monde. Elle brille aussi par un sérieux et un acharnement à atteindre le haut niveau qui forcent le respect. Issue d’une famille très impliquée dans la filière du cheval, la nouvelle figure du concours complet belge vient de s’installer chez elle à Arville, aux côtés de son mari l’Allemand Kai-Steffen Meier. Bien dans ses bottes, la cavalière de vingt-sept ans nourrit de grands espoirs, tout en restant lucide. Rencontre.
'Robinson à 75%, c’est possible', Alexandre Ayache
Au sortir d’une trêve hivernale bien méritée après une année 2014 riche en émotions, Anne-Sophie et Arnaud Serre avancent volontairement avec moins de pression cette saison. Si la première a décidé de privilégier le plaisir de monter Rossini, son cheval de Grand Prix, tout en continuant à former sa relève, le second vise les championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle et les Jeux olympiques de Rio avec Robinson de Lafont*de Massa, noté à plus de 73% dès son concours de reprise, mi-avril. Au jour le jour, ce couple soudé autour de ses enfants et de sa passion pour les chevaux avance main dans la main avec l’élevage Massa. Recontre.
'Je voulais une dernière médaille d’or', Nicolas Andréani
Nicolas Andréani est l’un des plus grands voltigeurs de ces dix dernières années. Champion d’Europe en Suède en 2009, champion du monde au Mans en 2012 et triple vainqueur de la Coupe du monde, ce monument des sports équestres français a offert à sa discipline une nouvelle impulsion artistique. À trente ans, il vient de mettre un terme à sa carrière sportive, après une dernière victoire aux côtés de Marina Joosten-Dupon, la longeuse qui l’accompagne depuis ses débuts au club hippique de Meaux. Avant de se tourner définitivement vers le spectacle, et peut-être de prendre les rênes de la voltige canadienne, il revient avec émotion sur les jours qui ont marqué sa vie de champion.
Quel est l’avenir de l’équitation à la française ?
Inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, l’équitation à la française a été saluée et sanctuarisée, accédant à une forme de postérité mondiale. Depuis quelques années, pourtant, à en croire une bonne partie de ses plus fervents défenseurs, la qualité de l’enseignement laisserait à désirer dans les centres équestres et autres poney-clubs de l’Hexagone. Pire encore, la formation des enseignants, à travers le BP JEPS, ne semble plus haut niveau. Grand Prix Magazine a ausculté la France du cheval en donnant la parole à des instructeurs chevronnés, mais aussi à de grands maîtres tels que Nelson Pessoa, Michel Robert, Henk Nooren et d’autres. La rédaction a également invité à s’exprimer les responsables de l’École nationale d’équitation, de la Fédération française d’équitation, et de l’opposition fédérale.
Cruising, la perle irlandaise
En septembre 2014, Cruising s’est éteint à vingt-neuf ans. Le fameux gris, cinquième meilleur père de gagnants en concours complet et cinquante-troisième en saut d’obstacles, selon les derniers classements établis par la WBFSH, laisse des souvenirs impérissables à ceux qui ont pu admirer ses exploits, ainsi qu’une descendance remarquable.
Et comme chaque mois, vous pourrez également retrouver vos rubriques 'technique dressage', qui se concentre sur la rectitude, 'équipement', qui vous donne toutes les solutions pour ranger votre matériel, ainsi que les pages Jeunes Chevaux ou encore l’actualité des régions.
Le numéro de mai de Grand Prix Magazine est disponible en kiosques dès samedi.