AU REVOIR 2014, L'HEURE DU BILAN A SONNÉ



Année ô combien majeure pour les sports équestres, leur image et leur développement dans l’Hexagone, 2014 s’achève sur une note sportive positive. Avec six médailles aux Jeux équestres mondiaux de Normandie, les équipes de France, qui ont aussi vécu quelques vrais échecs par ailleurs, ont rempli les objectifs que la Fédération française d’équitation et leur public leur avaient fixés. Moins de trois mois après cet événement majeur, tandis que la longue saison hivernale a bel et bien commencé, Grand Prix Magazine a choisi de conclure cette année par un bilan qualitatif, discipline par discipline (à l’exception du dressage, qui sera traité dans le prochain numéro), laissant évidemment entrevoir quelques perspectives pour 2015. Découvrez le bilan de cette année riche en sport dans votre Grand Prix Magazine de décembre 2014 et janvier 2015.

 

 

Si elle a échoué dans les finales de la Coupe du monde, en avril à Lyon, puis de la Coupe des nations, en octobre à Barcelone, l’équipe de France de saut d’obstacles n’a pas manqué ses Jeux équestres mondiaux de Normandie. Avec deux médailles d’argent, elle a rempli sa mission. Ces performances ont satisfait la majorité des propriétaires, ces hommes et ces femmes sans qui les « Vestes bleues » auraient bien du mal à lutter dans un concert des nations toujours plus compétitif, et à qui Grand Prix Magazine donne la parole.

'C’était une année particulière, avec un enjeu capital, où l’échec était interdit. Dès lors que l’objectif a été atteint, et avec la manière, je pense pouvoir dire que c’était une bonne année', introduit Rodolphe Bonnet, le propriétaire du haras du Bois Margot. 'Entre les Jeux équestres mondiaux et les victoires dans les Coupe des nations de La Baule et Rotterdam, elle n’a pas été si mauvaise, cette saison', acquiesce Geneviève Mégret, du haras de Clarbec.

 

S’il n’a pas remporté la médaille par équipes tant attendue aux Jeux équestres mondiaux, et que sa qualification pour les Jeux olympiques de Rio reste suspendue à une décision du tribunal de la FEI quant au contrôle positif de Qalao des Mers, le complet tricolore a réussi une bonne saison. Avec de grandes victoires et quelques accessits, souvent récoltés par sa nouvelle garde, la France retrouve peu à peu sa place de nation forte dans cette discipline. Avant même le CIC 3* du Pouget, qui a conclu une copieuse saison de concours, Thierry Touzaint et Michel Asseray, le sélectionneur national et le directeur technique national adjoint, se sont prêtés au jeu des questions-réponses.

 

 

Au-delà même des Jeux équestres mondiaux, l’année 2014 restera particulière à plus d’un titre pour l’endurance. À force d’être sous-jacentes, toutes les tensions qui se sont cristallisées autour de la discipline ont fini par éclater au grand jour pour permettre à chacun de passer du piaffer au canter. 2014 a-t-elle été l’année de la prise de conscience collective ?

 

 

L’équipe de France d’attelage a conclu, début novembre à Pau, une longue saison de concours jalonnée de quelques succès et surtout de nombreuses raisons de croire à un meilleur avenir. Malgré tout, la France reste loin des grandes nations de cette discipline. Mais rien perdu pour l’équipe de France, qui doit continuer sur le bon élan acquis pendant les Jeux équestres mondiaux.

 

 

Jamais la voltige française n’avait autant fait parler d’elle, et de si belle manière : elle a quitté Caen avec trois médailles autour du cou. Cette année a aussi été marquée par une première Coupe du monde pour Vincent Haennel, la poursuite de l’aventure pour Nicolas Andréani et l’ascension des Juniors… Avec un bilan aussi brillant, on ne peut qu’espérer le meilleur pour l’avenir de la voltige française.

 

 

Après une saison marquée par des Jeux équestres mondiaux où l’équipe de France de reining n’a pas atteint ses objectifs, le sélectionneur national, Guy Duponchel, prépare déjà les championnats d’Europe, qui se tiendront à Aix-la-Chapelle, ainsi que les prochains JEM, en 2018 à Bromont. L’occasion de repartir sur bonnes bases dans leur préparation.

 

 

L’année 2014 a été bien plus intéressante et fertile pour les para-dresseurs français que n’a pu le laisser penser leurs classements aux Jeux équestres mondiaux. Retour sur une saison bien plus riche que son dénouement.

 

 

Les autres réactions des propriétaires de CSO et le bilans de toutes les disciplines sont à lire dans le dernier numéro de Grand Prix Magazine, disponible en kiosque et sur Internet.

 


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