' SURPRIS D?AVOIR ACCOMPLI UNE TELLE PERFORMANCE ', PHILIPPE TOMAS



Lors du CEI 3* de Castelsagrat qui s’est déroulé du 29 au 31 mai dernier, Philippe Tomas a été sacré champion de France d’endurance pour la seconde fois de sa carrière après une course de cent-soixante kilomètres. Il était accompagné de Saher d’Escamps, un Pur-sang Arabe âgé de huit ans, qui lui a offert une présélection en équipe de France pour les Jeux équestres mondiaux FEI Alltech 2014 en Normandie. Contacté par GrandPrix-Replay.com, le cavalier est revenu sur ses dernières performances et a fait part de ses espoirs pour les JEM.


GrandPrix-Replay.com : Quel bilan tirez-vous de votre sacre lors des derniers championnats de France ?
Philippe Tomas : J’ai été surpris d’accomplir une telle performance ! Au départ, je visais plutôt une cinquième place à environ quinze minutes de la tête qu’un podium. Mais le déroulement de la course a tourné à mon avantage. Saher d’Escamps et moi avons très vite gagné les avant-postes et avons saisi l’occasion pour nous envoler vers la victoire.

GPR : Comment s’est comporté votre cheval pendant la course ?
P.T. : Je monte Saher d’Escamps depuis un an et demi.  J’avais de grands espoirs de présélection aux Jeux équestres mondiaux avec lui compte tenu de nos derniers résultats, parmi lesquels une victoire dans le CEI 2* de Villeneuve-de-Rivière. Lors du championnat de France, il participait à sa première course sur cent-soixante kilomètres et il a su répondre présent de la plus belle des manières.

GPR : En mai dernier l’équipe de France a remporté la Coupe des nations du CEI 3* de Compiègne, à laquelle vous avez participé avec Spirit de Crouz. À la suite de la course, votre cheval n’avait pas été retenu parmi les nouveaux présélectionnés pour les JEM. Comment expliquez-vous cela ?
P.T. : Spirit de Crouz est un cheval sûr mais il n’a pas les qualités requises pour courir les championnats du monde. Auparavant, j’avais déjà obtenu une présélection lors du CEI 3*de Compiègne en me classant septième sur la course de cent-soixante kilomètres avec Salam Banquetol, une jument de huit ans.

GPR : Quel est votre programme d’ici aux Jeux équestres mondiaux ?
P.T. : Je ne participerai pas à d’autres compétitions avant les JEM. Mi-juin débutera un premier stage avec  les vingt cavaliers français présélectionnés. Dix seront choisis pour participe à un second stage qui aura lieu début août. À l’issue de celui-ci nous connaîtrons les noms des cinq cavaliers qui se rendront en Normandie. J’essaierai d’être le plus performant possible avec mes deux chevaux pour me donner la chance de représenter la France aux JEM.

GPR : Selon vous, que peut-on attendre de l’équipe de France d’endurance?
P.T. : Le maximum. Nous allons tenter de remporter une médaille par équipes, nous en sommes largement capables. Un titre individuel tricolore est plus illusoire, mais tout peut arriver. Le but premier pour l’ensemble des membres de l’équipe sera d’effectuer une jolie course.

Propos recueillis par Pauline Arnal