« JAPPELOUP REFLÈTE LA PENSÉE DE PIERRE DURAND, PAS LA MIENNE », GUILLAUME CANET



Avec près d’1,7 million d’entrées mi-avril, "Jappeloup", le film réalisé par Christian Duguay, s’affirme comme un des meilleurs succès cinématographiques de l’année. Ses apports d’éléments fictionnels, ses partis pris et surtout la relation orageuse qu’il met en scène entre Pierre Durand, le champion olympique 1988, et Marcel Rozier, sélectionneur de l’équipe de France de 1977 à 1985, suscitent des questions et fait débat dans le monde du cheval. Accompagné de Marcel Rozier, Guillaume Canet, scénariste et tête d’affiche du film, a tenu à remettre les choses au point, dans une alcôve du Grand Palais.



Grand Prix : Dans le film "Jappeloup", dont vous signez l’adaptation, les dialogues et le scénario, Marcel Rozier n’est guère épargné, tenant le rôle du méchant et ne semblant pas toujours agir avec justesse et bienveillance. Cela reflète-t-il selon vous la réalité historique ?
Guillaume Canet : Depuis la sortie du film, je sais que beaucoup de gens se posent cette question, notamment dans le monde du cheval. C’est pourquoi il me semble très important de rappeler ma position par rapport à ce film. J’ai écrit un film inspiré du parcours de Jappeloup et de son cavalier, Pierre Durand. Même si cette histoire est librement adaptée de faits réels, j’ai choisi de la raconter du point de vue d’un personnage, Pierre Durand, bien que je me sois battu pour atténuer au maximum sa vision quant à sa relation avec Marcel Rozier. Les propos tenus à l’égard de celui-ci et la description du personnage dans le film ne reflètent pas ma pensée mais la vision de Pierre Durand, qu’il a énoncée dans des interviewes de l’époque et qu’il a rappelée dans tous ses ouvrages. Marcel est quelqu’un que je respecte beaucoup. Dans ce film, il n’apparaît pas comme il est vraiment mais comme Pierre Durand le voit.



Grand Prix : Avez-vous consulté Marcel Rozier lors de l’écriture du scénario ?

Marcel, imaginiez-vous être ainsi représenté dans le film ?
À en croire Pierre Durand, vous vouliez à tout prix Jappeloup mais auriez préféré vous passer de son cavalier. Il pense que vous ne l’aimiez pas.


 



Guillaume, appréhendiez-vous la réaction de Marcel Rozier vis-à-vis de sa représentation dans le film ?
Au-delà de vos partis-pris artistiques, estimiez-vous nécessaire, dans votre volonté de romancer le film, d’aller aussi loin que dater la mort de son père en 1987 alors qu’il est décédé très récemment ?


 

Retrouvez l'intégralité de cette interview exclusive de Guillaume Canet et de Marcel Rozier dans le numéro de mai de Grand Prix Magazine, qui présente sa nouvelle formule, actuellement en kiosques. (lire le sommaire ici)


 

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