COUPE D'EUROPE DE HORSE-BALL : LA FRANCE L'EMPORTE !



C'était l'un des autres temps forts du salon Equisud de Montpellier avec le CSI 3* : le horse-ball senior disputait dans l'Arena la finale de sa seizième Coupe d'Europe. Le match s'annonçait des plus palpitants, avec en piste les deux équipes continentales leaders, logiquement en finale : la France et l'Espagne, qui se retrouvaient après une finale de Coupe du monde 2008 qui déjà, avait penché en l'avantage des Français. 


 
 
Les Tricolores ont largement mené le jeu sur la piste de Montpellier, même si les Espagnols se sont montrés particulièrement combatifs : "Même si nous conservons une large avance sur l'Espagne, de l'ordre de quinze ans, due au fait que le horse-ball est né en France, l'Espagne est une équipe qui progresse très vite. Cette année, les Espagnols ont par exemple remporté la Ligue des Champions", commentait Romain Depons, capitaine des Bleus. "Sur le terrain, ils sont très accrocheurs, efficaces, et leurs joueurs sont réellement talentueux. Si en France, nous avons la chance de pouvoir constituer facilement une équipe nationale de huit membres, pris parmi la soixantaine de joueurs Pro Elite, il n'en est pas encore de même pour l'Espagne. Pourtant, la victoire aujourd'hui était loin d'être acquise, et nous sommes ravis d'avoir pu la décrocher face à notre public." Résultat final : 10-7. "Nos matches de poules ont été plus aboutis d’un point de vue technique. En finale, nous menons au score, nous faisons des erreurs et donc les Espagnols reviennent au score. Là, il a fallu chercher l’efficacité et la victoire, plutôt que le beau jeu ", admet le horse-balleur.  

 

Côté public, les supporters avaient fait le déplacement en masse, même si le ticket d'entrée pour cette finale correspondait à celui pour le CSI (30 euros), inhabituel et assez élevé pour les amateurs de horse-ball. "L'organisation a été remarquable", ajoute Romain Depons : "Montpellier se devait de montrer aux joueurs étrangers se dont elle était capable en termes de logistique." Equisud accueillera en effet l'année prochaine la Coupe du monde de la discipline : les Européens sont bien entendu attendus. Il faudra également compter sur des formations nord et sud-américaines, et sur la Chine dont un représentant était cette année déjà présent sur Equisud, en repérage. "La Coupe du monde, nous y pensons depuis 2008, date de la dernière édition que nous avons remportée au Portugal. Gagner une telle compétition, c’est se sentir comme les pionniers de ce sport encore jeune", conclut le joueur tricolore.

 
 
Daniel Koroloff et Marie-Anaïs Thierry