NOUVEAU DÉPART POUR GUILLAUME BATILLAT
Après l’Italie, l’Allemagne et la Bretagne, Guillaume Batillat s’est lancé depuis le 1er janvier dans une nouvelle aventure. Le cavalier de vingt-cinq ans a posé ses valises en Belgique, chez Jos Lansink.
Finies la formation et la valorisation des jeunes chevaux pour Guillaume Batillat. Depuis novembre, le cavalier a quitté la Bretagne de Bruno Rocuet pour « changer de vie, de système, de région ». « On a fait un super boulot ensemble, avec beaucoup de titres et de résultats, mais rester une année supplémentaire chez lui ne m’aurait pas permis d’évoluer comme je le souhaite », explique le cavalier. Après une étape non concluante à Chantilly auprès « d’investisseurs d’Arabie Saoudite », une opportunité se présente à lui, celle d’aller travailler chez [Jos Lansink]. Il n’hésite pas une seconde. « On s’est rencontré à Paris. Jos pensait que j’étais parti aux États-Unis (rires). On se connaissait pas tant que ça tous les deux, on se croisait de temps en temps, rien de plus. À Paris, on a beaucoup parlé et on s’est rapidement mis d’accord », raconte [Guillaume Batillat].
Son but ? Progresser, passer un cap dans son équitation et surtout, être présent plus régulièrement au haut niveau. « Pour le moment, j’ai prévu de sortir sur des CSI 2* et 3*. Mais l’idée à plus long terme est de sortir régulièrement au très haut niveau, pas une fois de temps en temps comme ça pouvait être le cas avant », explique-t-il. Pour mener à bien ses objectifs, le cavalier a désormais à disposition un piquet d’une dizaine de chevaux, âgés de sept à dix ans. On retiendra notamment Confidence, un Holsteiner de neuf ans et Econoom Van Het Lindehof, un BWP de huit ans qui a notamment participé à la finale des sept ans lors des championnats du monde des Jeunes Chevaux à Lanaken.
Marie-Anaïs Thierry