LOUP CAEL VENDU : « UNE PAGE QUI SE TOURNE », HUGO BREUL



Avec Loup Cael, Hugo Breul formait l’un des couples tricolores les plus réguliers de la saison. Avec notamment deux victoires dans les Grands Prix deux étoiles de Strazeele et de Lyon, la saison du jeune couple n’est pas passée inaperçue. En plein mercato olympique, le cheval a trouvé acquéreur, en la personne du marchand de chevaux Bernard Schotsmans.


 
Non, la vente de Loup Cael, Selle Français de treize ans par Echo des Forêts II, n’était pas programmée. « Loup a fait une belle saison alors cela se remarque », confie [Hugo Breul]. À l’approche des Jeux olympiques, et donc en plein mercato, le cavalier a été approché. « Un acheteur le voulait vraiment. Que cela soit pour Bernard Schotsmans ou pour Alexander Onyshchenko, au final, cela n’a pas beaucoup d’importance », poursuit-t-il. Nul doute qu’à l’approche d’une telle échéance olympique, le nom du futur cavalier du cheval sera rapidement officialisé.


 
« C’est difficile pour moi car il s’agissait de mon cheval de tête. Je le montais depuis quatre ans. Je l’ai fabriqué moi-même. Mais, c’est le sport, on ne peut pas garder tous les chevaux. C'est une page qui se tourne », ajoute Hugo Breul. Le jeune cavalier ne perd pas pour autant sa motivation et son professionnalisme en ce début d’année 2012. « Aujourd’hui, je n’ai pas de cheval du niveau de Loup », admet-t-il. Mais le cavalier va tenter de trouver une nouvelle perle rare. Il dispose toutefois d’un piquet de jeunes chevaux de qualité : « J’ai par exemple Queldam, une bonne jument qui termine deuxième du Critérium des sept ans à Fontainebleau et Asvegas, un fils de Lupicor qui vient de prendre sept ans. Avant la vente de [Loup Cael], j’avais aussi acheté deux chevaux en Allemagne », ajoute-t-il.

 
Désormais séparé de son cheval de tête, Hugo Breul repart à zéro. Actuellement à la recherche d’un cheval de huit, neuf ans encore à fabriquer, il est conscient que la route est longue pour faire son retour en Grands Prix. Et l’équipe de France Jeunes Cavaliers ? « Ça va être compliqué… », conclut-t-il.

Marie-Anaïs Thierry