CSI 2* La Clusaz : victoire de Xavier Vacher
Quel succès ! Pendant le Grand Prix du dimanche après-midi, on trouvait difficilement une petite place de libre sur l’herbe de la tribune naturelle qui bordait la piste du Jump’In La Clusaz.
Il faut dire que le public a été tenu en haleine tout au long de la deuxième manche de cette épreuve à suspense, sous un soleil à peine perturbé par quelques gouttes éparses. A l’issue du premier tour à 50 partants, 17 couples ont été sélectionnés pour courir une seconde fois. Pourtant invité d’honneur, le Brésil et ses comparses d’Amérique latine sont restés à la porte d’un deuxième round 100% européen, composé de six Français, trois Belges, trois Suisses, une Anglaise, un Italien, un Allemand, un Hollandais et un Irlandais.
Premier à partir, Franck Goubard et Pedro de la Cense ont donné le « La » avec un sans-faute en 47,79 secondes. Les poursuivants ont donc voulu jouer le jeu du chronomètre et ont pris le risque de l’option courte devant le délicat oxer n°6. Bilan, un surprenant refus pour quelques têtes d’affiche telles l’Allemand Marc Bettinger et le Normand Florian Angot, ou encore Hervé Godignon sur le droit n°7.
Les sans-faute ont ensuite joué aux chaises musicales sur les trois fauteuils postés sous l’écran géant jusqu’au dernier concurrent… Xavier Vacher, auteur d’un tour aux virages très affutés sur Haram d’Auvers. Il bouclait ainsi le 7ème et meilleur double sans-faute, en 41,13 s, devant le Belge Frederik Cattebeke, sur Van Meever S Sybalia Vm (42,95 s), et l’Italien fumeur de pipe Natale Chiaudani, en selle sur Snai Catalano (44,09 s).
Installé à Rouen, Xavier Vacher venait pour la première fois à La Clusaz, grâce aux échos qu’il avait eu l’an passé sur le cadre inhabituel et l’ambiance vacances inhérente au site et à la sympathique organisation du concours. Haram d’Auvers, un fils de Si Tu Viens et Quinney d’Auvers (Galoubet A), a quant à lui rejoint ses écuries il y a cinq ans, et « progresse encore » du haut de ses 16 ans. « Il a déjà pris 40 000 € de gains cette année. C’est un cheval très anxieux, très rapide dans les virages, qui se porte très haut et compense par son garrot et sa force dans le dos. Il a été démarré à 7 ans par Cédric Angot et a été assez ménagé. Il est donc encore assez frais pour son âge et j’aimerais bien tenter les Quatre étoiles avec lui pour gagner en expérience. »
Le Trophée Gian Lenoir, pour le meilleur cavalier du concours, ainsi que le Trophée Le Schuss, dédié au meilleur étranger, reviennent au Suisse Vincent Deller, 4e du Grand Prix et très régulier dans les classements. Le Trophée Aravis Passion récompensait le meilleur cheval, Casha Vd. Kornelishoeve (Toulon et Vienna Vd. Kornelishoeve), monture… du Suisse Vincent Deller ! Le Trophée Richard Zeger, pour la meilleure cavalière, on l’avait imaginé, revient à la très rapide Anglaise Laura Renwick, 3 fois vainqueur, 2 fois 2e et une fois 4e du concours !
(source communiqué)