Le nouveau champion de France s'appelle Benoît Cernin!
Cet après-midi, la finale du championnat de France Pro Élite FFE Vidéo Futur a couronné Benoît Cernin. Talentueux cavalier de Bourgogne-France-Comté, en pleine ascension depuis plus de deux ans, le trentenaire l'a bien mérité avec Uitlanders du Ter. Encore à deux cheveux du titre, Max Thirouin a dû se contenter de l'argent avec Utopie Villelongue, tandis que Mathieu Billot a pris le bronze avec Quel Filou 13.
C'est sous un soleil agréable et devant quelques centaines de spectateurs que s'est jouée la finale du championnat de France FFE Vidéo Futur, sur le Grand Parquet de Fontainebleau. Au terme de trois jours de compétition, dont cette finale en deux manches à 1,50m construite par Jean-Christophe Laparra, Benoît Cernin s'est adjugé le titre suprême. Franchement, le cavalier de Génelard, en Saône-et-Loire, n'a rien manqué aujourd'hui, signant l'un des deux seuls doubles sans-faute de l'épreuve aux rênes d'Uitlanders du Ter. Parti en ultime position de la seconde manche, tenant la victoire entre ses mains, le trentenaire a subi une sacrée dose de pression mais a résisté! Malgré quelques sursis, le champion a rendu copie parfaite, s'habillant du titre de champion de France Pro Élite pour la première fois de sa jeune carrière, après avoir essayé deux fois déjà.
Cette carrière, commencée il y a dix ans par un titre dans le Critérium Juniors sur ce même mythique Grand Parquet, a vécu un sacré coup d'accélérateur il y a deux ans, en juin 2017, à compter de la sélection de Benoît dans la Coupe des nations Longines du CSIO 5* de Saint-Gall. Jeté alors dans le grand bain du haut niveau, puisque s'ensuivront le CSI 5* de Chantilly, le CSIO 5* de Hickstead et le mythique CHI de Genève, le jeune Bourguignon est découvert par le grand public, qui décèle immédiatement un énorme potentiel. Son mental d'acier, son abnégation ainsi que sa finesse et sa technicité de cavalier lui valent même d'être vu comme le "futur Kevin Staut"! Intouchable aujourd'hui, le Bourguignon a sûrement vécu l’une des premières consécrations de sa carrière. Pour rappel, ce titre lui permettra de pouvoir être sélectionné d’office dans tous les CSI 5* organisés sur le sol français, ce qui devrait lui permettre de se confronter à une plus rude concurrence.
Si cette dernière est, depuis une dizaine d’années, franchement en-dessous de ce qu’elle était dans les années 1980, elle a malheureusement atteint un record lors de cette édition, tous les cavaliers les plus aguerris ayant préféré disputer les CSI 5* d’Estoril, Lausanne ou le CSI 3* de Knokke… En prime, sachant probablement leurs chances de victoire envolées, Émeric George et Guillaume Batillat ont préféré ne pas monter aujourd’hui, tout comme trois autres cavaliers au second tour, si bien que seuls dix-neuf ont achevé leur championnat ! Si ces décisions sont compréhensibles, et mêmes louables s’il s’agit de préserver leurs montures, les quelques spectateurs venus sur place auraient sûrement un spectacle plus long… Même Benoît Cernin, à la sortie de son tour d’honneur, a avoué sa déception de n’avoir pu se mesurer qu’à une faible partie des meilleurs. “Aujourd’hui, tout le monde ne se souvient pas du titre de champion de France. Il y avait de bons cavaliers, mais ceux qui courent souvent sur des CSI 5* ne sont jamais là. C’est un titre important, mais à la fin, on ne se bat pas contre les meilleurs. C’est dommage, ne serait-ce que parce que progressons bien plus vite face aux plus grands.“ Gageons que la Fédération française d’équitation, qui a tenu une réunion vendredi soir au sujet du futur du Master Pro, parvienne à trouver le moyen de redonner un second souffle à cette échéance historique.
Cette carrière, commencée il y a dix ans par un titre dans le Critérium Juniors sur ce même mythique Grand Parquet, a vécu un sacré coup d'accélérateur il y a deux ans, en juin 2017, à compter de la sélection de Benoît dans la Coupe des nations Longines du CSIO 5* de Saint-Gall. Jeté alors dans le grand bain du haut niveau, puisque s'ensuivront le CSI 5* de Chantilly, le CSIO 5* de Hickstead et le mythique CHI de Genève, le jeune Bourguignon est découvert par le grand public, qui décèle immédiatement un énorme potentiel. Son mental d'acier, son abnégation ainsi que sa finesse et sa technicité de cavalier lui valent même d'être vu comme le "futur Kevin Staut"! Intouchable aujourd'hui, le Bourguignon a sûrement vécu l’une des premières consécrations de sa carrière. Pour rappel, ce titre lui permettra de pouvoir être sélectionné d’office dans tous les CSI 5* organisés sur le sol français, ce qui devrait lui permettre de se confronter à une plus rude concurrence.
Si cette dernière est, depuis une dizaine d’années, franchement en-dessous de ce qu’elle était dans les années 1980, elle a malheureusement atteint un record lors de cette édition, tous les cavaliers les plus aguerris ayant préféré disputer les CSI 5* d’Estoril, Lausanne ou le CSI 3* de Knokke… En prime, sachant probablement leurs chances de victoire envolées, Émeric George et Guillaume Batillat ont préféré ne pas monter aujourd’hui, tout comme trois autres cavaliers au second tour, si bien que seuls dix-neuf ont achevé leur championnat ! Si ces décisions sont compréhensibles, et mêmes louables s’il s’agit de préserver leurs montures, les quelques spectateurs venus sur place auraient sûrement un spectacle plus long… Même Benoît Cernin, à la sortie de son tour d’honneur, a avoué sa déception de n’avoir pu se mesurer qu’à une faible partie des meilleurs. “Aujourd’hui, tout le monde ne se souvient pas du titre de champion de France. Il y avait de bons cavaliers, mais ceux qui courent souvent sur des CSI 5* ne sont jamais là. C’est un titre important, mais à la fin, on ne se bat pas contre les meilleurs. C’est dommage, ne serait-ce que parce que progressons bien plus vite face aux plus grands.“ Gageons que la Fédération française d’équitation, qui a tenu une réunion vendredi soir au sujet du futur du Master Pro, parvienne à trouver le moyen de redonner un second souffle à cette échéance historique.
Max Thirouin passe encore à un rien
Toujours à un cheveu du titre, Max Thirouin a une nouvelle fois dû se contenter d’une excellente mais forcément frustrante deuxième place, pour moins de deux points de différence. Le Francilien, associé à Utopie Villelongue, sa fidèle fille de Mylord Carthago, a réalisé le seul autre double zéro de la journée. Gageons pour lui que l’édition 2020 lui sourit enfin ! En tout cas, cette superbe performance lui aura valu un ticket pour le CSI 5* de Dinard le mois prochain. Enfin, le podium a été complété par Mathieu Billot. Laissant la deuxième barre de l’oxer 9 à terre en première manche, le Normand, accompagné de son surpuissant Quel Filou 13, a accompli un beau championnat. Troisième au classement provisoire hier soir, Nicolas Delmotte a finalement terminé au pied du podium avec la prometteuse Alanine de Vains. Le talentueux cavalier nordiste a malheureusement aussi fait les frais de l’oxer 9, qui s’est révélé comme étant le juge de paix de la première manche. Le pilote du centre équestre montpelliérain de Grammont Harold Boisset termine cinquième avec le volontaire Vakhenaton, qui n’aura vraiment pas démérité.