Olivier Bost et Thierry Pomel analysent les contre-performances françaises aux championnats d'Europe Longines de Fontainebleau
Les Enfants, les Juniors et les Jeunes cavaliers français n'ont pas été à la hauteur de leurs espérances lors des championnats d'Europe Jeunes Longines organisés par les équipes de GRANDPRIX Events, qui se tenaient à Fontainebleau jusqu'à dimanche dernier. Les sélectionneurs des équipes, Olivier Bost pour les Enfants et Juniors, et Thierry Pomel pour les Jeunes Cavaliers, reviennent sur ce "manque de réussite" tout en retenant des points positifs de cet événement.
"Nous avons renversé trop d’obstacles", Olivier Bost
GRANDPRIX-Replay.com : Chez les Enfants, les sans-faute de Maëlle Noizat et d’Eden Leprevost Blin-Lebreton ont permis d’effacer le score de Lou Champion (8 points) en première manche, hissant la France à la quatrième place d’entrée. Qu’avez-vous dit à vos cavalières pour les motiver ?
Olivier Bost : Je leur ai dit qu’elles savaient le faire et qu’il fallait qu’elles retrouvent de la sérénité et du calme, pour continuer à reproduire les sans-faute qu’elles font toute l’année. Je leur ai dit qu’elles avaient l’habitude de monter des parcours plus durs toute l’année. Elles ont toutes bien vécu cette première épreuve – même si nous avons manqué un tout petit peu de réussite. Nous avons renversé trop d’obstacles et certaines barres auraient pu rester sur leurs taquets...
GPR : Maëlle Noizat a fauté à trois reprises en seconde manche, et concédé quatre fautes dans la troisième, après avoir signé un sans-faute le premier jour avec Attraction Riverland. Que lui a-t-il manqué ?
O.B. : Elle a manqué d’un peu de maturité, de sérénité. Et puis, elle avait un peu de pression, l’envie d’être sans faute. Elle s’est déréglée, et sur un parcours, ça va vite. N’oublions pas qu’elle a bien fini également, avec une neuvième place dans la Consolante après un parcours vierge.
GPR : Rose de Balanda, pénalisée d’un point de temps en première manche puis de quatre points lors de son troisième parcours avec Tzara Belin, a accédé à la finale et terminé à une honorable neuvième place en individuel. Attendiez-vous mieux d’elle?
O.B. : Rose a un peu porté l’équipe, compte tenu de sa maturité et de sa médaille (d’argent, acquise aux championnats d’Europe Children de Samorin, ndlr) de l’année dernière. Elle a commis une toute petite faute dans la première manche, puis concédé quatre points dans la seconde. Mais elle est sans faute tous les week-ends sur des parcours cotés à 1,30m et 1,35m. Elle passait à la fin, et ce n’était pas forcément facile de rester concentrée jusqu’au bout alors que ses coéquipiers avaient renversé des barres. Ce sont de super cavalières, mais elles avaient beaucoup de pression sur les épaules.
GPR : Que dire de Lou Champion, qui a écopé avec Zingaro H de huit points dans les première et deuxième manches, restant ainsi aux portes de la finale ?
O.B. : Les cinq avaient leur place, je ne regrette aucunement mon choix. J’ai juste le regret de ne pas avoir réussi assez de sans-faute. Mais tout était en ordre, tout allait bien.
GPR : Vous espériez mieux qu’une huitième place…
O.B. : Bien sûr que je m’attendais à de meilleurs résultats, mais je pense qu’elles ont toutes donné tout ce qu’elles pouvaient donner. Il manque un peu de technique, de mental. Il y a une ou deux barres de trop par manche. Mais il n’a pas manqué grand-chose : nous étions quatrièmes avant la finale, et déjà contents d’être en seconde manche. L’important, c’est de faire partie de ces dix meilleures équipes. D’une manière générale, les Enfants ont gagné deux Coupes des nations cette année, en Belgique et en Italie, et ont glané deux quatrièmes places dans les deux autres auxquelles nous avons participé. Au niveau européen, elles sont là. Simplement, on ne peut pas dire que c’était notre semaine.
Olivier Bost : Je leur ai dit qu’elles savaient le faire et qu’il fallait qu’elles retrouvent de la sérénité et du calme, pour continuer à reproduire les sans-faute qu’elles font toute l’année. Je leur ai dit qu’elles avaient l’habitude de monter des parcours plus durs toute l’année. Elles ont toutes bien vécu cette première épreuve – même si nous avons manqué un tout petit peu de réussite. Nous avons renversé trop d’obstacles et certaines barres auraient pu rester sur leurs taquets...
GPR : Maëlle Noizat a fauté à trois reprises en seconde manche, et concédé quatre fautes dans la troisième, après avoir signé un sans-faute le premier jour avec Attraction Riverland. Que lui a-t-il manqué ?
O.B. : Elle a manqué d’un peu de maturité, de sérénité. Et puis, elle avait un peu de pression, l’envie d’être sans faute. Elle s’est déréglée, et sur un parcours, ça va vite. N’oublions pas qu’elle a bien fini également, avec une neuvième place dans la Consolante après un parcours vierge.
GPR : Rose de Balanda, pénalisée d’un point de temps en première manche puis de quatre points lors de son troisième parcours avec Tzara Belin, a accédé à la finale et terminé à une honorable neuvième place en individuel. Attendiez-vous mieux d’elle?
O.B. : Rose a un peu porté l’équipe, compte tenu de sa maturité et de sa médaille (d’argent, acquise aux championnats d’Europe Children de Samorin, ndlr) de l’année dernière. Elle a commis une toute petite faute dans la première manche, puis concédé quatre points dans la seconde. Mais elle est sans faute tous les week-ends sur des parcours cotés à 1,30m et 1,35m. Elle passait à la fin, et ce n’était pas forcément facile de rester concentrée jusqu’au bout alors que ses coéquipiers avaient renversé des barres. Ce sont de super cavalières, mais elles avaient beaucoup de pression sur les épaules.
GPR : Que dire de Lou Champion, qui a écopé avec Zingaro H de huit points dans les première et deuxième manches, restant ainsi aux portes de la finale ?
O.B. : Les cinq avaient leur place, je ne regrette aucunement mon choix. J’ai juste le regret de ne pas avoir réussi assez de sans-faute. Mais tout était en ordre, tout allait bien.
GPR : Vous espériez mieux qu’une huitième place…
O.B. : Bien sûr que je m’attendais à de meilleurs résultats, mais je pense qu’elles ont toutes donné tout ce qu’elles pouvaient donner. Il manque un peu de technique, de mental. Il y a une ou deux barres de trop par manche. Mais il n’a pas manqué grand-chose : nous étions quatrièmes avant la finale, et déjà contents d’être en seconde manche. L’important, c’est de faire partie de ces dix meilleures équipes. D’une manière générale, les Enfants ont gagné deux Coupes des nations cette année, en Belgique et en Italie, et ont glané deux quatrièmes places dans les deux autres auxquelles nous avons participé. Au niveau européen, elles sont là. Simplement, on ne peut pas dire que c’était notre semaine.
"Nina Mallevaey était venue pour être championne d'Europe", Olivier Bost
GPR : Les Juniors ont quant à eux entamé le championnat sans briller (une barre pour Nina Mallevaey, Léonore Laville et Laura Klein, deux pour Mathis Burnouf et Dylan Ringot dans la Chasse). Cette première épreuve a-t-elle altéré leur confiance ?
O.B. : J’avoue que nous espérions mieux de ce Barème C. J’avais appelé ma réserviste, Léonore Laville, car Valentine Delaveau s’était cassé la clavicule une semaine avant le début de ces championnats. Nous nous sommes retrouvés assez loin après la Chasse, mais j’avais transmis le message à l’équipe que tout était encore possible, qu’il fallait rester sur ce que nous savions faire, sur les mêmes mouvements que nous répétons chaque semaine. J’ai bien cru que le parcours de Laura Klein allait faire marcher la machine, mais ensuite, le cheval de Mathis s’est un peu déréglé, et nous n’avons pas réussi à reconstruire le sans-faute.
GPR : Comment Laura Klein, qui a fini les deux manches avec un score vierge, a-t-elle abordé la finale aux rênes de Schweps du Soustrait ? Et Nina Mallevaey ?
O.B. : Laura avait beaucoup de pression, notamment parce qu’elle avait signé un double sans-faute dans la finale individuelle l’an dernier (à Samorin, où elle finit septième, ndlr). Elle avait vraiment envie de bien faire. Sur une ligne qui ne posait pas de souci en début de parcours, elle a eu un choix de foulées à faire qui a abouti sur un refus alors que la jument ne s’arrête jamais habituellement. Cela l'a forcément déstabilisée.
Nina, elle, était venue pour être championne d’Europe Juniors, après avoir obtenu le titre en Enfants et en Poneys. Mais je trouve qu’elles ont toutes les deux très bien monté tout le week-end. Leurs parcours à quatre points auraient pu se transformer en sans-faute…
GPR : Vous êtes probablement déçu de la septième place obtenue par vos cavaliers ?
O.B. : Nous sommes tous déçus parce qu’ils étaient là pour ça. Nous avions un titre à défendre, et notre équipe était forte parce que ce sont des cavaliers d’expérience. C’est le jeu. Peut-être avions-nous un peu de pression parce que nous concourions en France… Mais le groupe était solide, les cavaliers s’entendaient bien. Je suis content d’eux, ils ont tous bien réagi ; j’essaie de leur apprendre à perdre en restant soudés, parce qu’on ne gagne pas à tous les coups. Mais ils savent faire. Le tableau est noir parce que nous n’avons pas obtenu de médaille, mais nous faisons partie des dix meilleures équipes et nous devons y rester. Aujourd’hui, de nombreuses nations se sont professionnalisées : la Russie, l’Autriche… Moi, je n’ai pas d’amertume, pas d’aigreur. Je regrette juste ces quatre-points que j’aurais aimé transformer en sans-faute.
GPR : Que faut-il changer pour que cela fonctionne mieux lors des prochaines éditions ?
O.B. : Chez les Enfants, il faut peut-être qu’elles arrivent à prendre un peu de maturité – le groupe était relativement jeune avec une moyenne d'âge de treize ans. Chez les Juniors, il nous faut peut-être travailler un peu plus sur le mental et renforcer la technique.
O.B. : J’avoue que nous espérions mieux de ce Barème C. J’avais appelé ma réserviste, Léonore Laville, car Valentine Delaveau s’était cassé la clavicule une semaine avant le début de ces championnats. Nous nous sommes retrouvés assez loin après la Chasse, mais j’avais transmis le message à l’équipe que tout était encore possible, qu’il fallait rester sur ce que nous savions faire, sur les mêmes mouvements que nous répétons chaque semaine. J’ai bien cru que le parcours de Laura Klein allait faire marcher la machine, mais ensuite, le cheval de Mathis s’est un peu déréglé, et nous n’avons pas réussi à reconstruire le sans-faute.
GPR : Comment Laura Klein, qui a fini les deux manches avec un score vierge, a-t-elle abordé la finale aux rênes de Schweps du Soustrait ? Et Nina Mallevaey ?
O.B. : Laura avait beaucoup de pression, notamment parce qu’elle avait signé un double sans-faute dans la finale individuelle l’an dernier (à Samorin, où elle finit septième, ndlr). Elle avait vraiment envie de bien faire. Sur une ligne qui ne posait pas de souci en début de parcours, elle a eu un choix de foulées à faire qui a abouti sur un refus alors que la jument ne s’arrête jamais habituellement. Cela l'a forcément déstabilisée.
Nina, elle, était venue pour être championne d’Europe Juniors, après avoir obtenu le titre en Enfants et en Poneys. Mais je trouve qu’elles ont toutes les deux très bien monté tout le week-end. Leurs parcours à quatre points auraient pu se transformer en sans-faute…
GPR : Vous êtes probablement déçu de la septième place obtenue par vos cavaliers ?
O.B. : Nous sommes tous déçus parce qu’ils étaient là pour ça. Nous avions un titre à défendre, et notre équipe était forte parce que ce sont des cavaliers d’expérience. C’est le jeu. Peut-être avions-nous un peu de pression parce que nous concourions en France… Mais le groupe était solide, les cavaliers s’entendaient bien. Je suis content d’eux, ils ont tous bien réagi ; j’essaie de leur apprendre à perdre en restant soudés, parce qu’on ne gagne pas à tous les coups. Mais ils savent faire. Le tableau est noir parce que nous n’avons pas obtenu de médaille, mais nous faisons partie des dix meilleures équipes et nous devons y rester. Aujourd’hui, de nombreuses nations se sont professionnalisées : la Russie, l’Autriche… Moi, je n’ai pas d’amertume, pas d’aigreur. Je regrette juste ces quatre-points que j’aurais aimé transformer en sans-faute.
GPR : Que faut-il changer pour que cela fonctionne mieux lors des prochaines éditions ?
O.B. : Chez les Enfants, il faut peut-être qu’elles arrivent à prendre un peu de maturité – le groupe était relativement jeune avec une moyenne d'âge de treize ans. Chez les Juniors, il nous faut peut-être travailler un peu plus sur le mental et renforcer la technique.
"Nous savions que ce serait un championnat difficile à gérer", Thierry Pomel
GPR : Comment avez-vous abordé le championnat à la suite de la Chasse, plutôt décevante ?
Thierry Pomel : On sait que c’est un championnat, donc que cela se court sur plusieurs épreuves. Les fautes ne se sont pas trop senties lors de la Chasse, car mes cavaliers ont réussi des temps rapides. L’équipe de France était cinquième avec des écarts de points assez restreints, ce qui n’était pas une catastrophe. Le plus dur a été la première manche de l’épreuve par équipes, avec deux cavalières qui ont commis trop de fautes, ce qui a alourdi notre score. En seconde manche, toutes les équipes ont commis beaucoup de fautes, et la France a d’ailleurs réussi le troisième meilleur résultat. Mais ce premier acte nous a vraiment handicapés...
GPR : Vos cavaliers sont-ils arrivés un peu trop confiants sur un terrain qu’ils connaissent bien ou bien avec plus de pression que d’habitude ?
T.P. : Je pense vraiment qu’il y a eu une histoire de mental, cela tient à peu de chose. Nous savions que ce championnat serait difficile à gérer, qu’il serait exigeant au niveau de la concentration et compte tenu des attentes du public… Les cavaliers avaient vraiment à cœur de bien faire, les chevaux avaient eu une bonne préparation… Tous les voyants étaient au vert, mais les petites faiblesses de chacun ont été exacerbées par cette pression liée au fait de concourir à domicile.
GPR : Faut-il travailler davantage sur le mental des cavaliers ?
T.P. : On en parle beaucoup, et dans beaucoup de sports c’est important, parce que l’athlète est face à lui-même. Là, il y a un élément vivant, qui est le cheval, auquel on ne peut pas imposer de préparation mentale. Le cheval est un buvard, il ressent les émotions des cavaliers. Quant à ces derniers, c’est d’abord en se connaissant bien, en sachant comment se concentrer, qu’ils peuvent se préparer. Arthur Le Vot a travaillé ave une préparatrice mentale, et visiblement cela lui a été bénéfique, mais ce n’est pas quelque chose que nous imposerons.
GPR : Que s’est-il justement passé pour lui lors de la première manche, alors qu’il avait très bien commencé ses championnats?
T.P. : Il s’est simplement mis un peu trop de pression. Il avait déjà couru une Coupe des nations et participé au CSIO des Jeunes de Fontainebleau en individuel, mais un problème de rhinopneumonie dans ses écuries familiales lui a fait prendre du retard dans sa préparation.
GPR : Comment analysez-vous le manque de réussite de l’équipe lors des deux tours, qui a conduit à une septième place ?
T.P. : Je m’étais fixé comme objectif de terminer parmi les quatre meilleures nations. Finalement, nous n’étions qu’à deux fautes d’une médaille de bronze, ce qui ne représente pas grand-chose, mais nous avons commis trop de fautes sur l’ensemble du championnat, des fautes par-ci, par-là.
GPR : Avez-vous déjà réfléchi à des changements pour le futur ?
T.P. : Oui, à des changements dans le mode de sélection et le choix des compétitions pour préparer au mieux les couples. Les résultats sont importants, mais il faut surtout former des cavaliers pour le futur. Nos jeunes sont ceux qui participeront dans six ou dix ans aux Jeux olympiques et aux championnats du monde. Nos deux Jeunes cavaliers en finale, Paul Delforge et Arthur Le Vot, ont vraiment du talent et ils seront peut-être un jour confrontés à ces compétitions, alors ces championnats doivent leur servir à ça.
Thierry Pomel : On sait que c’est un championnat, donc que cela se court sur plusieurs épreuves. Les fautes ne se sont pas trop senties lors de la Chasse, car mes cavaliers ont réussi des temps rapides. L’équipe de France était cinquième avec des écarts de points assez restreints, ce qui n’était pas une catastrophe. Le plus dur a été la première manche de l’épreuve par équipes, avec deux cavalières qui ont commis trop de fautes, ce qui a alourdi notre score. En seconde manche, toutes les équipes ont commis beaucoup de fautes, et la France a d’ailleurs réussi le troisième meilleur résultat. Mais ce premier acte nous a vraiment handicapés...
GPR : Vos cavaliers sont-ils arrivés un peu trop confiants sur un terrain qu’ils connaissent bien ou bien avec plus de pression que d’habitude ?
T.P. : Je pense vraiment qu’il y a eu une histoire de mental, cela tient à peu de chose. Nous savions que ce championnat serait difficile à gérer, qu’il serait exigeant au niveau de la concentration et compte tenu des attentes du public… Les cavaliers avaient vraiment à cœur de bien faire, les chevaux avaient eu une bonne préparation… Tous les voyants étaient au vert, mais les petites faiblesses de chacun ont été exacerbées par cette pression liée au fait de concourir à domicile.
GPR : Faut-il travailler davantage sur le mental des cavaliers ?
T.P. : On en parle beaucoup, et dans beaucoup de sports c’est important, parce que l’athlète est face à lui-même. Là, il y a un élément vivant, qui est le cheval, auquel on ne peut pas imposer de préparation mentale. Le cheval est un buvard, il ressent les émotions des cavaliers. Quant à ces derniers, c’est d’abord en se connaissant bien, en sachant comment se concentrer, qu’ils peuvent se préparer. Arthur Le Vot a travaillé ave une préparatrice mentale, et visiblement cela lui a été bénéfique, mais ce n’est pas quelque chose que nous imposerons.
GPR : Que s’est-il justement passé pour lui lors de la première manche, alors qu’il avait très bien commencé ses championnats?
T.P. : Il s’est simplement mis un peu trop de pression. Il avait déjà couru une Coupe des nations et participé au CSIO des Jeunes de Fontainebleau en individuel, mais un problème de rhinopneumonie dans ses écuries familiales lui a fait prendre du retard dans sa préparation.
GPR : Comment analysez-vous le manque de réussite de l’équipe lors des deux tours, qui a conduit à une septième place ?
T.P. : Je m’étais fixé comme objectif de terminer parmi les quatre meilleures nations. Finalement, nous n’étions qu’à deux fautes d’une médaille de bronze, ce qui ne représente pas grand-chose, mais nous avons commis trop de fautes sur l’ensemble du championnat, des fautes par-ci, par-là.
GPR : Avez-vous déjà réfléchi à des changements pour le futur ?
T.P. : Oui, à des changements dans le mode de sélection et le choix des compétitions pour préparer au mieux les couples. Les résultats sont importants, mais il faut surtout former des cavaliers pour le futur. Nos jeunes sont ceux qui participeront dans six ou dix ans aux Jeux olympiques et aux championnats du monde. Nos deux Jeunes cavaliers en finale, Paul Delforge et Arthur Le Vot, ont vraiment du talent et ils seront peut-être un jour confrontés à ces compétitions, alors ces championnats doivent leur servir à ça.