Grand Prix Land Rover Bordeaux : le pilote do Brasil
Trente-deuxième au classement FEI Rolex de février, le Brésilien Alvaro de Miranda devrait décoller dans la ranking de mars après un week-end bordelais qu’il a particulièrement bien géré.
Le chef de piste italien Uliano Vezzani aura définitivement mis l’ensemble des concurrents bordelais d’accord : après son succès sur le Grand Prix Coupe du monde samedi soir, il dessine dimanche après-midi un parcours là encore très honnête avec les chevaux et les chances de chacun. Parmi les six barragistes qui réaliseront le sans-faute en première manche, on note d’ailleurs la présence d’au moins un outsider : celle de l’Autrichien [Stefan Eder]. Le plus jeune des barragistes ne parviendra pas à tenir son rang dans la seconde manche et mettra à terre la seule barre du barrage qui tombera. La veille, c’était le Brésilien Miranda qui en était l’auteur dans le Grand Prix Coupe du monde… Le contrat avec son précédent entraineur, le Français Jean-Maurice Bonneau venant d’arriver à terme (JMB entraine désormais l’équipe nationale du Brésil et reste donc tout de même très proche de Miranda), le cavalier bénéficie désormais des conseils avisés de [Jos Lansink]. Un changement synonyme de résultats plutôt convaincants.
La Portugaise [Luciana Diniz] signera dans le barrage un retour à la compétition de son Winningmood particulièrement net : arrêté en 2010 alors que le couple ne se connaissait que depuis quelques mois, l’étalon revient à un top niveau, après déjà une belle performance en Grand Prix à Zurich (dixième). Si la Portugaise préférera la sécurité à la rapidité (peut-être également du fait d’un manque de maniabilité de son large étalon), [Patrice Delaveau] tentera le tout pour le tout : calcul gagnant ! Il signe avec [Ornella Mail] la plus belle performance, et de loin, de la jument ! Se succèdent ensuite de larges chevaux, qui impressionneront par leurs virages, toujours plus serrés.
C’est tout d’abord au tour de [Lorenzo] sous la selle de [Christian Ahlmann], qui gagne vraiment beaucoup de temps dans les virages, puis d’AD Ashleigh Drossel Dan, autre gros gabarit et enfin de [Randgraaf], qui pourtant n’a pas pour spécialité le virage court. « J’ai débuté ce cheval alors que je l’ai trouvé au fond d’un jardin, il sautait 130 avec un amateur. Petit à petit, je l’ai amené à sauter gros, et il confirme, par sa régularité, qu’il a un sacré potentiel. Ce n’est pas un cheval de championnat mais plutôt un cheval qui m’aide beaucoup à rester au haut niveau et je compte y rester », précisait Philippe Rozier.
A Bordeaux, Daniel Koroloff