’’Continuer à me faire plaisir’’, Paul Lautier
L'an dernier, la vente de Rossini, le cheval de tête d'Anne-Sophie Serre, avait fait couler beaucoup d'encre. Un an plus tard, le hongre alezan, désormais âgé de quatorze ans, fait le bonheur de son cavalier, le jeune Paul Lautier. Grâce au fils de Rivero II, le dresseuse de dix-huit peut envisager son avenir avec ambition. À l'occasion du CDI Jeunes Cavaliers de Saumur, Paul Lautier s'est confié sur son cheval de tête et sur ses ambitions à GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Le CDI de Saumur a bien commencé pour vous, avec notamment une quatrième place (69.474%) dans la reprise "équipe" hier après-midi. Comment s'est passé cette première reprise ?
Paul Lautier : Pour l'instant, tout se passe super bien. Sur ma reprise, j'ai réussi à avoir un cheval très relâché, ce qui était mon premier objectif. Il était également actif, et je dois dire que c'était la première fois que je l'avais si bien. Nous avons fait quelques fautes, dans le pas rassemblé et le galop allongé notamment. Mais la pirouette et l'appuyer au galop étaient bons.
GPR. : Quels sont vos objectifs pour ce week-end ?
P. L. : Je veux vraiment faire de mon mieux. Je ne me suis pas fixé d'objectif de note. Je veux simplement avoir un cheval relâché car nous travaillons avec depuis un an pour l'avoir bien souple.
GPR. : Comment va Rossini depuis le Grand National de Jardy ?
P. L. : Il va très bien. Il a eu quelques jours de repos puis nous avons repris le travail. Avant et après chaque séance, je l'emmène marcher à l'extérieur, ce qui lui permet de se vider la tête et lui donne bon moral. Je tiens vraiment à ce qu'il reste bien dans sa tête.
GPR. : Vous montez Rossini depuis un an maintenant. Sur quel axe avez-vous principalement travaillé avec lui ? Que reste-t-il à améliorer ?
P. L. : Nous avons beaucoup travaillé sur son dos. Il manque de souplesse à ce niveau, ce qui est sans doute son principal défaut. Tout le travail a consisté à l'avoir en place et à le garder rond et stable. Les figures, il les connait, donc il fallait vraiment régler ça.
GPR. : Rossini a évolué au plus haut niveau avec Anne-Sophie Serre. Ressentez-vous cela comme un avantage ?
P. L. : Dans un sens oui, car il a l'habitude d'être en piste. Après, il a surtout tourné en extérieur et il peut lui arriver d'avoir encore un peu peur en indoor.
GPR. : Quels sont vos objectifs avec lui cette saison ?
P. L. : Si possible, j'aimerais beaucoup aller aux championnats d'Europe, cet été. Sinon, j'ai surtout l'intention de continuer à me faire plaisir.
GPR. : À long terme, avez-vous un rêve ?
P. L. : J'aimerais monter en Grand Prix et participer à de grandes échéances.
GPR. : Mis à part Rossini, avez-vous d'autres chevaux dans votre piquet ?
P. L. : J'ai aussi Lisquilho Saint-Augustin, qui était mon cheval de tête avant d'avoir Rossini. Il est issu de l'élevage familial. Il travaille toujours mais sort moins en concours car il commence à prendre de l'âge (dix-huit ans cette année, ndlr) et je veux l'économiser. L'an passé, il m'a notamment permis d'être champion du Grand Sud.
GPR. : En parlant de votre élevage de Lusitaniens, avez-vous de jeunes chevaux bientôt capables de venir épauler Rossini ?
P. L. : Pas encore, ils sont trop jeunes. Plus tard peut-être, mais pour l'instant, je compte sur Rossini !
Paul Lautier : Pour l'instant, tout se passe super bien. Sur ma reprise, j'ai réussi à avoir un cheval très relâché, ce qui était mon premier objectif. Il était également actif, et je dois dire que c'était la première fois que je l'avais si bien. Nous avons fait quelques fautes, dans le pas rassemblé et le galop allongé notamment. Mais la pirouette et l'appuyer au galop étaient bons.
GPR. : Quels sont vos objectifs pour ce week-end ?
P. L. : Je veux vraiment faire de mon mieux. Je ne me suis pas fixé d'objectif de note. Je veux simplement avoir un cheval relâché car nous travaillons avec depuis un an pour l'avoir bien souple.
GPR. : Comment va Rossini depuis le Grand National de Jardy ?
P. L. : Il va très bien. Il a eu quelques jours de repos puis nous avons repris le travail. Avant et après chaque séance, je l'emmène marcher à l'extérieur, ce qui lui permet de se vider la tête et lui donne bon moral. Je tiens vraiment à ce qu'il reste bien dans sa tête.
GPR. : Vous montez Rossini depuis un an maintenant. Sur quel axe avez-vous principalement travaillé avec lui ? Que reste-t-il à améliorer ?
P. L. : Nous avons beaucoup travaillé sur son dos. Il manque de souplesse à ce niveau, ce qui est sans doute son principal défaut. Tout le travail a consisté à l'avoir en place et à le garder rond et stable. Les figures, il les connait, donc il fallait vraiment régler ça.
GPR. : Rossini a évolué au plus haut niveau avec Anne-Sophie Serre. Ressentez-vous cela comme un avantage ?
P. L. : Dans un sens oui, car il a l'habitude d'être en piste. Après, il a surtout tourné en extérieur et il peut lui arriver d'avoir encore un peu peur en indoor.
GPR. : Quels sont vos objectifs avec lui cette saison ?
P. L. : Si possible, j'aimerais beaucoup aller aux championnats d'Europe, cet été. Sinon, j'ai surtout l'intention de continuer à me faire plaisir.
GPR. : À long terme, avez-vous un rêve ?
P. L. : J'aimerais monter en Grand Prix et participer à de grandes échéances.
GPR. : Mis à part Rossini, avez-vous d'autres chevaux dans votre piquet ?
P. L. : J'ai aussi Lisquilho Saint-Augustin, qui était mon cheval de tête avant d'avoir Rossini. Il est issu de l'élevage familial. Il travaille toujours mais sort moins en concours car il commence à prendre de l'âge (dix-huit ans cette année, ndlr) et je veux l'économiser. L'an passé, il m'a notamment permis d'être champion du Grand Sud.
GPR. : En parlant de votre élevage de Lusitaniens, avez-vous de jeunes chevaux bientôt capables de venir épauler Rossini ?
P. L. : Pas encore, ils sont trop jeunes. Plus tard peut-être, mais pour l'instant, je compte sur Rossini !