JEM : « Une petite faute de trop, mais un super championnat », Olivier Guillon
En signant une première manche à quatre points et une seconde sans-faute, [Olivier Guillon] avec [Lord de Theize] intègre le Top 15 des meilleurs cavaliers individuels du championnat. Meilleur français, il quitte les Jeux équestres mondiaux sur un sentiment de succès presqu’entier.
GrandPrix-replay.Com : Quel bilan personnel tirez-vous de cette semaine de championnat et de l’épreuve de ce soir ? Olivier Guillon : Je suis avant tout ravi du cheval. Il a fait une super fin de championnat, a d’ailleurs vraiment bien sauté pendant tout le championnat. Je note et je regrette une petite faute de trop, le mur en première manche de la Coupe des nations, qui m’éloigne un peu des tout meilleurs. Malgré tout, Lord a vraiment été génial. Je l’adore ce cheval, c’est vraiment mon pote. En général, il est assez anxieux et il s’est détendu au fur et à mesure du championnat, a sauté de mieux en mieux. Terminer sur un sans-faute sur une finale de championnat du monde, c’est génial.
GPR : Et de terminer meilleur français de la compétition ? O.G. : Mouais, c’est pas mal non plus, mais l’objectif en arrivant ici était vraiment de faire un bon championnat en équipe. On repart avec une médaille et ça c’était l’objectif premier.
GPR : Que pensez-vous du plateau de la finale tournante de demain ? O.G. : Cette finale tournante ne présente pas de réelles grosses surprises sauf le cavalier d’Arabie Saoudite, qui malgré tout a fait un super championnat, qui a vraiment très très bien monté (l'un des deux seuls couples à n’avoir fait tomber aucune barre de la compétition avec Philippe Le Jeune et Vigo, ndlr) et dont la présence est justifiée. C’est génial que Rodrigo soit encore là, c’est une machine de championnat. Philippe Le Jeune est un super cavalier. Ces deux-là ont vraiment l’habitude de monter beaucoup de chevaux différents, idem pour Eric Lamaze donc ça promet d’être une très belle finale.
GPR : Un cavalier d’Amérique du Sud, un d’Amérique du Nord, un Européen et un cavalier du Moyen-Orient : le nouveau visage du haut niveau international ? O.G. : Tous sont quoi qu’il en soit liés à l’Europe et à la Belgique en particulier. A propos de l’Arabie Saoudite et des pays du Golfe, ce sont des nations qui mettent beaucoup d’argent, elles ont les moyens d’acheter de très bons chevaux, et je crois que dans les années à venir, ça va aller de plus en plus dans ce sens-là. Ces nations ont des cavaliers qui montent de plus en plus en Europe, qui montent de mieux en mieux et qui ont le potentiel économique pour acheter de très bons chevaux. Donc ce sont des cavaliers sur lesquels il va falloir compter.
A Lexington (Etats-Unis), propos recueillis par Daniel Koroloff