« Nous espérions mieux », Guy Duponchel
Hier se sont achevés les championnats d’Europe de reining, à Aix-la-Chapelle, où la France a terminé cinquième par équipe et douzième en individuel grâce à Romuald Poard. Un jour après l’échéance, Guy Duponchel, sélectionneur français, dresse un bilan de la semaine de compétition.
GrandPrix-Replay : Quel bilan tirez-vous de ces championnats d’Europe ?
Guy Duponchel : Ce fut un championnat en demi-teinte. À l’origine, nous sommes arrivés à ces championnats avec un objectif de finir dans les quatre ou cinq premiers par équipes. Le contexte, et notamment le fait que la Belgique, qui est souvent sur les podiums, n'était pas en course, a fait que nous nous sommes mis à espérer un peu plus qu’une cinquième place. Nous avions l’opportunité de pouvoir décrocher une médaille mais nous ne l’avons pas saisi. Nous avons essayé, cela ça n’a pas marché. Deux des chevaux français ont fait des contre-performances, les autres n’ont pas été extraordinaires et c’est vraiment dommage. Ils n’étaient pas en forme. Le cheval de Laura (Duponchel, sa fille et membre de l'équipe, ndlr), qu’elle ne monte que depuis deux mois, m’a fait tomber de l’armoire ! Les changements de pieds n’ont jamais été son point fort, mais là il y a eu des passages catastrophiques. Nous finissons cinquièmes tout de même mais nous sommes un peu déçus, nous espérions mieux.
GPR : Quels sont les points positifs de cette échéance ?
G.P. : Il y a quand même eu des sujets à satisfaction ! Romuald Poard a pu accéder à la finale individuelle, de laquelle il a fini douzième. Après sa performance aux Jeux équestres mondiaux, cela nous conforte dans le fait que son cheval, Peppys Ruf Sailor, et lui sont très bons. Leur score était un peu en-dessous de leur potentiel et ce qu’ils font d’habitude mais c’est le sport.
GPR : Qu’avez-vous pensé de l’équipe de France dans sa globalité ?
G.D. : Je suis très content de l’esprit qu’a eu l’équipe de France. Il y avait une très bonne ambiance, nous étions tous soudés. Les cavaliers se sont tous mobilisés pour l’équipe. Nous avons mis des choses en place et nous voyons des différences, je suis très heureux de ça.
Guy Duponchel : Ce fut un championnat en demi-teinte. À l’origine, nous sommes arrivés à ces championnats avec un objectif de finir dans les quatre ou cinq premiers par équipes. Le contexte, et notamment le fait que la Belgique, qui est souvent sur les podiums, n'était pas en course, a fait que nous nous sommes mis à espérer un peu plus qu’une cinquième place. Nous avions l’opportunité de pouvoir décrocher une médaille mais nous ne l’avons pas saisi. Nous avons essayé, cela ça n’a pas marché. Deux des chevaux français ont fait des contre-performances, les autres n’ont pas été extraordinaires et c’est vraiment dommage. Ils n’étaient pas en forme. Le cheval de Laura (Duponchel, sa fille et membre de l'équipe, ndlr), qu’elle ne monte que depuis deux mois, m’a fait tomber de l’armoire ! Les changements de pieds n’ont jamais été son point fort, mais là il y a eu des passages catastrophiques. Nous finissons cinquièmes tout de même mais nous sommes un peu déçus, nous espérions mieux.
GPR : Quels sont les points positifs de cette échéance ?
G.P. : Il y a quand même eu des sujets à satisfaction ! Romuald Poard a pu accéder à la finale individuelle, de laquelle il a fini douzième. Après sa performance aux Jeux équestres mondiaux, cela nous conforte dans le fait que son cheval, Peppys Ruf Sailor, et lui sont très bons. Leur score était un peu en-dessous de leur potentiel et ce qu’ils font d’habitude mais c’est le sport.
GPR : Qu’avez-vous pensé de l’équipe de France dans sa globalité ?
G.D. : Je suis très content de l’esprit qu’a eu l’équipe de France. Il y avait une très bonne ambiance, nous étions tous soudés. Les cavaliers se sont tous mobilisés pour l’équipe. Nous avons mis des choses en place et nous voyons des différences, je suis très heureux de ça.
"Il faut que l'on trouve des chevaux"
GPR : Quels sont les futurs projets ?G.P. : Nous allons essayer de nous mettre en quête de chevaux. Il nous en manque des jeunes, de sept ans par exemple. Nous avons beaucoup de mal à en trouver et il y a beaucoup de bons jeunes cavaliers. Le problème, c’est que les chevaux commencent à courir à trois ans et quand ils ont bien performé, leurs propriétaires les vendent à des gens pour courir au niveau inférieur ou en amateur. Il faut que l’on trouve des chevaux.
GPR : Quels sont les objectifs pour les mois à venir ?
G.P. : Les championnats de France, dans quelques semaines, sont évidemment un objectif. Nous aurons un très grand show à Equita Lyon fin novembre qui sera également important. Il se pourrait qu’il s’organise une échéance l’année prochaine mais nous ne savons pas encore exactement quoi ni où. Ça serait bien, cela nous permettrait de pouvoir avoir un championnat par an et nous préparer au mieux.