On a testé : les sols equestres Houriez

Ce mois-ci, GRANDPRIX-replay a assisté à la comparaison de deux types de sols équestres. Afin de diminuer les douleurs des chevaux au travail, Rémy Houriez s’est mis à la recherche d’un type de sol absorbant les ondes de choc, tout en permettant une évacuation rapide de l’eau. Comment le sol peut-il être responsable d’irrégularités chez les chevaux ? On a testé pour vous : les sols équestres Houriez.



Les sols equestres

L’un des sols était une carrière traditionnelle, composée de deux couches de sables différents, sur laquelle les cavaliers et chevaux ont l’habitude d’évoluer.

Le second est un sol développé par Houriez Sols Équestres, constitué de cinq parties distinctes. Ces différentes couches permettent une évacuation plus rapide de l’eau, rendant la carrière praticable par tous les temps, mais aussi d’absorber les ondes de choc. Ainsi, les chevaux souffrent moins au travail.
Qu’en est-il vraiment ? 


« Nous avons fait le test avec des chevaux qui avaient des douleurs sur un sol traditionnel, dit fermé. Sur notre sol, ils avaient beaucoup moins mal, voire même les boiteries venaient à disparaître chez certains d’entre eux ! » Remy Houriez
 


Comment opère-t-on ?

© collection privée

Pour tester le sol, le professeur Kossay Benredouane, spécialiste de la locomotion du cheval, intervenant à la clinique vétérinaire du Grand Renaud au Mans, a ramené un appareil, le Lameness Locator, et a équipé un cheval de capteurs. Cet appareillage avait pour but de détecter d’éventuelles irrégularités sur le cheval et ainsi de les quantifier sur écran. Pour cela, le cheval a trotté en ligne droite en main avant d’être monté sur le plat et à l’obstacle par Ghislain Brocard, ancien cavalier de l’équipe nationale belge de saut d’obstacles, afin qu’il exprime son ressenti sur les deux pistes.

Sur le visuel ci-dessus 
A gauche du capteur : Irrégularité de l’antérieur détectée par la machine. Légère boiterie du postérieur ressentie par le cavalier
A droite du capteur : Cheval beaucoup plus à l’aise sur les obstacles, avec un galop plus léger. Pas d’irrégularité détectée par la machine. Boiterie du postérieur qui n’est plus ressentie par le cavalier


le ressentit des cavaliers

© collection privée

PISTE 1 :
Il s’agit d’une piste traditionnelle, sur laquelle la plupart des cavaliers et leurs chevaux évoluent. Elle est dite « fermée » et fonctionne par saturation d’eau. Sur cette piste, la machine détecte une irrégularité de l’antérieur gauche lorsque le cheval trotte en main. Le cavalier ressent quant à lui une légère boiterie au niveau du postérieur droit.

PISTE 2 :
La carrière est constituée en plusieurs couches : celles drainantes permettent d’évacuer l’eau dans des drains en fond de sol et de la diriger à l’extérieur de la carrière ; celles absorbantes et stabilisantes permettent d’absorber les ondes de chocs, et qu’ainsi le cheval ne ressente plus de vibrations dans ses articulations. Sur ce sol, l’appareil ne détecte quasiment plus l’irrégularité de l’antérieur, présente sur la piste n°1. À cheval, le constat de Ghislain Brocard est sans appel :
« Au fur et à mesure des sauts, le cheval s’améliorait, car il se sentait bien sur la piste… ».

Le cheval développe davantage ses sauts, les traces de sabots sont moins profondes que celles laissées dans la première carrière. Hermann Horst, également ancien membre de l’équipe belge de saut d’obstacles venu assisté à la présentation, partage l’avis de son compatriote :
« Meilleure battue, meilleure réception, il galope plus léger, attaque avec un plus grand coeur. C’est exceptionnel ! ».
 

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