L’asthme équin, une maladie respiratoire à envisager

À l’occasion de la journée mondiale de l’asthme, Boehringer Ingelheim sensibilise les propriétaires de chevaux à l’asthme équin. Une maladie à détecter précocement pour préserver la capacité pulmonaire du cheval.



Comme chez l’homme, l’asthme chez le cheval est principalement caractérisé par une inflammation et une obstruction respiratoires, un syndrome qui nécessite une prise en charge vétérinaire. En effet, les affections respiratoires sont la 2ème cause majeure de contre-performance chez le cheval1 après les affections locomotrices ; l’asthme génère de plus une souffrance marquée lorsque la maladie est évoluée.
 
Identifier les premiers signes d’alerte
 
Le cheval dispose d’une capacité pulmonaire qui ne peut augmenter, même avec l’entraînement. Si le poumon est abîmé, il ne se régénère pas : un tissu cicatriciel se met en place, entraînant une perte de fonction et donc une diminution de la capacité pulmonaire du cheval. À terme, ces affections peuvent dégrader sa qualité de vie et nécessiter des examens médicaux et des traitements contraignants.
Les symptômes respiratoires, souvent discrets au départ, comme la toux (en début de travail), l’écoulement au niveau des naseaux (au box / pré ou après le travail), la difficulté à récupérer après un effort habituel, sont des signes d’alerte qui nécessitent un avis vétérinaire.
Boehringer Ingelheim propose aux vétérinaires, différents outils pour informer les propriétaires sur l’asthme équin et les accompagner dans une meilleure prise en charge de cette maladie.
 
Des mesures environnementales et médicales
 
L’amélioration de l’environnement direct du cheval est la clé d’une rémission à long terme. Elle repose sur des mesures hygiéniques limitant les contacts avec les agents étiologiques et irritants (alimentation, litière, ventilation). En fonction du degré de sévérité de l’asthme, le vétérinaire dispose de traitements médicamenteux qu’il peut combiner pour agir sur les trois piliers clés de la maladie (bronchospasme, inflammation, hypersécrétion), afin d’aider le cheval à mieux respirer.
 
Pour en savoir plus
 
Boehringer Ingelheim est partenaire de la chaîne santé FFE-TV, du programme FEI Campus et propose de nombreuses vidéos avec les conseils de vétérinaires, cavaliers et de professionnels de la santé équine. Toute l’actualité sur la santé des chevaux est également à retrouver sur le groupe Facebook Tout savoir sur la santé équine­.
 
1 G. van Loon et Y. Tamzali. Reconnaître et identifier une contre-performance d’origine cardiaque chez le cheval. Le nouveau Praticien Vétérinaire Équin. Sept-Oct-Nov 2006, n°10; 21-27.