Niklaus Rutschi signe le premier succès suisse dans le Grand Prix de Bourg-en-Bresse
En état de grâce après son week-end baulois remarquable, Niklaus Rutschi s’est aujourd’hui imposé dans le Grand Prix CSI 4* de Bourg-en-Bresse avec la surprenante Carassina. Signant la toute première victoire suisse dans ce rendez-vous bressan, il a supplanté une ribambelle de Bleus, dont Laurent Goffinet et Marie Demonte, évidemment comblés par leurs Atome des Étisses et Vega de la Roche.
À l’honneur la semaine passée avec Cardano CH (retrouvez un article consacré au hongre ici) grâce à son double zéro et à la victoire suisse dans la Coupe des nations Longines de La Baule, Niklaus Rutschi surfe définitivement sur la vague du succès. Cet après-midi à Bourg-en-Bresse, l’helvète est en effet monté sur la plus haute marche du podium grâce à Carassina, que l’on n’attendait pas si haut si vite. Âgée de seulement dix ans, la superbe grise a d’abord survolé le premier parcours imaginé avec finesse par Grégory Bodo, avant de réaliser un barrage remarquable, notamment ponctué par deux dernières lignes courues à une vitesse folle. Une audace payante puisque le chronomètre de 38“35 a permis au duo de s’imposer.
Fille de Colman, Carassina ne courait ici que son deuxième Grand Prix CSI 4*, sur des barres à 1,55m. L’an dernier à Crans-Montana, elle s’était d’ailleurs classée troisième du point d’orgue du concours, derrière le Français Nicolas Deszuzes et sa Quilane de Lezeaux. Mais du propre aveu de Niklaus Rutschi, l’épreuve bressanne était d’un niveau bien supérieur aujourd’hui. Pensant même n’avoir aucune chance, lui et sa groom avaient d’ailleurs rassemblé toutes leurs affaires dans le camion afin d’être prêts à partir après la première manche. Mais il a fallu rester pour le barrage, avec une issue plutôt… très heureuse ! Le cavalier de cinquante-trois ans entre d’ailleurs dans l’histoire du Grand Prix bressan puisque jusqu’alors, aucun suisse n’était parvenu à s’imposer.
Si parfois les deuxième et troisième cavaliers d’un Grand Prix peuvent faire la moue parce qu’il ne sont pas montés sur la plus haute marche du podium, aujourd’hui les grands sourires étaient de mise. Pour cause, sous les yeux du sélectionneur national adjoint Édouard Couperie, Laurent Goffinet est monté à droite de Niklaus Rutschi après deux magnifiques parcours d’Atome des Étisses dont un barrage conclu en 38“93. Acquis par le haras de Lacke à six mois, ce fils de Mylord Carthago a fait très forte impression aujourd’hui. À neuf ans seulement, il s’est déjoué de toutes les difficultés, parvenant même à réaliser des tournants au cordeau impressionnants. Véritable surdoué, il compte déjà à son palmarès une victoire dans le Grand Prix CSI 3* de Saint-Lô en août dernier. Et selon son cavalier, le bai a ni plus ni moins qu’une destinée olympique. À suivre avec attention donc…
Fille de Colman, Carassina ne courait ici que son deuxième Grand Prix CSI 4*, sur des barres à 1,55m. L’an dernier à Crans-Montana, elle s’était d’ailleurs classée troisième du point d’orgue du concours, derrière le Français Nicolas Deszuzes et sa Quilane de Lezeaux. Mais du propre aveu de Niklaus Rutschi, l’épreuve bressanne était d’un niveau bien supérieur aujourd’hui. Pensant même n’avoir aucune chance, lui et sa groom avaient d’ailleurs rassemblé toutes leurs affaires dans le camion afin d’être prêts à partir après la première manche. Mais il a fallu rester pour le barrage, avec une issue plutôt… très heureuse ! Le cavalier de cinquante-trois ans entre d’ailleurs dans l’histoire du Grand Prix bressan puisque jusqu’alors, aucun suisse n’était parvenu à s’imposer.
Si parfois les deuxième et troisième cavaliers d’un Grand Prix peuvent faire la moue parce qu’il ne sont pas montés sur la plus haute marche du podium, aujourd’hui les grands sourires étaient de mise. Pour cause, sous les yeux du sélectionneur national adjoint Édouard Couperie, Laurent Goffinet est monté à droite de Niklaus Rutschi après deux magnifiques parcours d’Atome des Étisses dont un barrage conclu en 38“93. Acquis par le haras de Lacke à six mois, ce fils de Mylord Carthago a fait très forte impression aujourd’hui. À neuf ans seulement, il s’est déjoué de toutes les difficultés, parvenant même à réaliser des tournants au cordeau impressionnants. Véritable surdoué, il compte déjà à son palmarès une victoire dans le Grand Prix CSI 3* de Saint-Lô en août dernier. Et selon son cavalier, le bai a ni plus ni moins qu’une destinée olympique. À suivre avec attention donc…
Troisième, Vega de la Roche revient de loin
Après une démonstration de puissance sur le premier parcours, Marie Demonte et Vega de la Roche ont là encore déroulé au barrage, lâchant notamment les chevaux lors de l’ultime ligne devant les tribunes combles. La Toulousaine désormais installée à Barbaste n’a pu retenir sa joie de conclure son tour en 40“51. Pour cause, son alezane par Diamant de Semilly de dix ans revient de loin. Longuement convalescente pour une entorse au boulet puis après une intervention chirurgicale pour retirer un kyste, la jument a repris la compétition en février. Elle a depuis montré une belle forme en s’étant notamment classée deuxième du Grand National de Cluny le mois dernier.Du côté des surprises, impossible d’oublier la quatrième place ex-æquo d’Alexandre Fontanelle et Nicolas Delmotte. Venu en voisin et sous les conseils de Franck Schillewaert, le premier a présenté un Prime Time des Vagues des grands jours, alors que le bai brun de seize ans n’a repris la compétition que fin mars. Quel bonheur de revoir ce Selle Français en pleine forme pour sa dernière année de compétition et après une saison 2018 pas franchement faste en résultats. Sélectionné pour représenter la France dans la Coupe des nations Longines de Saint-Gall la semaine prochaine, Nicolas Delmotte a préparé avec soin son Urvoso du Roch, impressionnant sur chaque parcours. Comme Alexandre Fontanelle et son fidèle hongre, le Nordiste et l’alezan ont donc franchi les cellules d’arrivée en 40“74.
Lauréate de l’épreuve majeure hier soir, Gudrun Patteet s’est aujourd’hui emparée de la sixième place après un double zéro en 40“94, sur un Sea Coast Valdelamadre Clooney pas si simple à lancer à pleine vitesse.
De son côté, Philippe Rozier doit se mordre les doigts d’avoir conclu son premier parcours avec cinq dixièmes de trop sur Cristallo A*LM. Lui aussi privé de barrage, son frère Thierry a quant à lui hérité d’une faute avec sa Star. Si l’on est habitué à voir cette belle brune briller lors des épreuves de vitesse, cette dernière a impressionné son monde cet après-midi, ne laissant que la maudite palanque n°9 à terre pour sa première épreuve d’un tel niveau. Venezia d’Écaussinnes a semble-t-il trouvé une alliée de taille pour la seconder en Grands Prix. Le barrage n’est pas passé loin non plus pour les tenants du titre Alexis Deroubaix et l’exceptionnel Timon d’Aure. Légèrement touchée, la première barre de l’oxer n°3 leur a coûté cher. Comme eux, Olivier Robert et Tempo de Paban se sont laissés piéger sur l'oxer n°3 avant de laisser la sortie du double à terre.
Quatrième hier soir, Maelle Martin n’a pas été à pareille fête aujourd’hui. Sur le très prometteur Come on Jumper, la Toulousaine d’adoption originaire de Bourg-en-Bresse a en effet essuyé un refus inattendu de son fils de Comme Il Faut sur la rivière placée en n°5, ce après quoi elle a préféré abandonner. À l’issue du Grand Prix et avant que la piste ne soit complètement démontée, l’amazone a cependant eu l’autorisation de s’exercer sur la rivière, qui n’a cette fois pas posé de problème à son bai brun.
Les résultats ici