Le charismatique Vancouver de Lanlore, la star montante Bryan Balsiger, les confidences de Thibaut Vallette et l’incontournable élevage Manciais au sommaire du magazine GRANDPRIX
Pour le numéro d'été du magazine GRANDPRIX, Vancouver de Lanlore, le génialissime crack de Pénélope Leprevost, est à l’honneur. Le bai brun est raconté avec passion par son éleveuse, ses propriétaires, l'un de ses formateurs et l’amazone normande. Retour sur l’ascension de l’étalon, qui a explosé au plus haut niveau en 2018 et s’impose comme un candidat sérieux pour une sélection olympique au sein de l’équipe tricolore. Un second portrait met en lumière l’espoir helvétique Bryan Balsiger, dont le palmarès compte déjà plusieurs victoires en CSI 5* et que l’on pourrait retrouver lors des Jeux olympiques l’été prochain. L’entretien du mois donne la parole au complétiste Thibaut Vallette. L’élevage Manciais de Denis Hubert est mis à l’honneur. Pour les amoureux de Baloubet du Rouet, son fils Falko de Hus se dévoile à travers les mots de ses cavaliers, Gilles Botton et François-Xavier Boudant. Enfin, la lecture se termine par une touche culturelle, avec la mise en avant de la passion d’un homme de fer, le sculpteur Christian Hirlay.
SPORT
Vancouver de Lanlore, le surdoué qui arrive toujours à point nommé
Lorsque l’on s’engage dans l’écriture d’un portrait de Vancouver de Lanlore, dont les récents exploits sous la selle de Pénélope Leprevost ont comblé les nombreux aficionados de l’amazone française, chaque acteur interrogé manifeste une véritable passion. Au bout du fil, l’admiration presque enfantine d’une éleveuse, la fierté de propriétaires satisfaits, la nostalgie d’un formateur et le plaisir incommensurable d’une cavalière sont palpables. Tous revivent avec intensité les moments partagés avec ce charismatique bai brun de dix ans, et communiquent leur impatience à la perspective d’en partager de nouveaux. Vient enfin l’impression que chacun a croisé ce Vancouver au bon moment, pour l’emmener vers les sommets de sa discipline. Une histoire de rencontres, somme toute.
Bryan Balsiger, le troisième pilier suisse ?
À seulement vingt-trois printemps, Bryan Balsiger fait déjà partie des plus grands de sa discipline. Symbole de la réussite suisse à faire émerger de jeunes talents au plus haut niveau, le discret, authentique et talentueux Neuchâtelois s’est déjà constitué un beau palmarès, qu’il pourrait même agrémenter d’une sélection pour les Jeux olympiques de Tokyo l’an prochain. Portrait d’un champion en devenir.
“Si je devais rester le cavalier d’un seul grand cheval, cela ne me blesserait pas”, Thibaut Vallette
Depuis les championnats d’Europe Longines de Blair, en 2015, où il avait décroché deux médailles de bronze à la surprise générale, Thibaut Vallette est devenu la pierre angulaire de l’équipe de France de concours complet. Cet été, il aurait dû vivre ses seconds Jeux olympiques avec le fabuleux Qing du Briot*IFCE. Ceux-ci ayant été reportés d’un an, le lieutenant-colonel se projette déjà vers 2021. Profondément attaché à ses missions d’enseignement et de représentation, l’écuyer du Cadre noir de Saumur s’attèle aussi à dénicher et former de nouveaux chevaux, dans l’espoir de continuer à briller au plus haut niveau après la retraite de son crack. S’il n’y parvenait pas, le cavalier de quarante-six ans assure qu’il ne s’en formaliserait pas outre mesure, sachant que des fonctions supérieures l’attendent un jour prochain. Bien qu’il ne coure pas après les interviewes, cet homme discret et méticuleux n’en demeure pas moins capable d’aborder de nombreux sujets avec bon sens et conviction.
Pourquoi les juments s’imposent-elles plus que jamais sur les rectangles de dressage ?
On les dit chatouilleuses, caractérielles ou soupe au lait. Certains stud-books les réservent même quasi exclusivement à la reproduction. Pourtant, ce sont bien les juments qui occupent aujourd’hui le sommet de la hiérarchie mondiale en dressage. Pourquoi ces divas trustent-elles tant la discipline ? Six femmes, qui l’ont manifestement bien compris, prennent la parole.
ÉLEVAGE
Manciais, l’autre réussite de Denis Hubert
En déménageant son exploitation de La Mancellière-sur-Vire à Saint-Lô, en 2017, Denis Hubert s’est donné la possibilité de continuer à développer l’élevage Manciais, créé en 1965 par son père, Guy. Désormais, ce vétérinaire, inséminateur, étalonnier et éleveur poursuit cette œuvre familiale dans un vrai petit coin de paradis vert, à moins de trois kilomètres de l’ancien Haras national, où il a repris une partie des activités d’étalonnage, mais aussi la gestion des anciens reproducteurs publics dans le cadre de France Étalons. C’est dire si une visite s’imposait chez cet acteur incontournable de l’écosystème manchois.
Putch des Isles, un Vendéen à suivre
Même si sa carrière sportive n’a pas été à la hauteur de son potentiel en raison de problèmes de santé, Putch des Isles est un étalon intéressant à plusieurs titres. Produit du croisement de Diamant de Semilly et d’une belle famille vendéenne riche en bons gagnants, ce Selle Français Originel présente une production encore réduite mais prometteuse, avec en fer de lance Bigouden du Tertre, championne de France des chevaux de sept ans en 2018.
Falko de Hus, un V12 encore en rodage
Portrait craché de son père Baloubet du Rouet, bien qu’ayant un modèle plus harmonieux, Falko de Hus montre un énorme potentiel qu’il exprimera sûrement de mieux en mieux avec l’âge. Gilles Botton, qui l’a monté à quatre ans, et François-Xavier Boudant, son cavalier actuel, l’estiment promis à une carrière au plus haut niveau.
CULTURE
Christian Hirlay, l’artiste de fer du Berry
Depuis plus de trente ans, Christian Hirlay bâtit son œuvre avec passion et humilité. Amoureux des chevaux depuis sa tendre enfance, ce sculpteur d’acier, originaire et fier habitant du Berry, crée des animaux expressifs. Rencontre avec un artiste qui croit dur comme fer en la force de sa matière.
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