Es Fangar, joyau des Baléares
Il existe à travers le monde des écuries de rêve qui donneraient envie à n’importe quel néophyte de s’initier à l’équitation. Es Fangar en fait partie. Situé à l’est de l’île de Majorque, ce coin de paradis s’étend sur mille hectares dédiés aux chevaux mais aussi à la production d’huile d’olive et de vins aux exquises saveurs espagnoles.
Fondé au quatorzième siècle, Es Fangar a connu plusieurs mutations au cours de son histoire jusqu’à devenir en 2007 un joyau hispanique en termes de structure équestre. Pas une once de luxe démesuré ni de superficialité, l’élégance et le raffinement règnent en maître sur les installations de ce havre de paix situé à Son Prohens, à l’est de l’île de Majorque. Mélange d’architecture traditionnelle et de technicité, les écuries régalent la pupille autant qu’elles offrent un confort optimal aux chevaux afin de garantir les meilleures conditions d’élevage et d’entraînement. Les équidés se régalent de l’air des Baléares dans de spacieux boxes de 20 m2 répartis en différents barns, séparant les étalons des juments et chevaux de passage, de qui permet d’assurer la tranquillité et la sécurité de tous.
De ce paysage somptueux se détachent les vertes prairies rattachées à chaque écurie. Afin d’offrir aux pensionnaires d’Es Fangar la possibilité de profiter des espaces extérieurs, une salle climatisée a été aménagée afin de cultiver de l’herbe qui sera, une fois arrivée à maturité, plantée dans les prés. Qui plus est, chaque aile d’écurie dispose de sa propre sellerie ainsi que de salles de soin surplombées par de performants solariums, ou encore d’un espace dédié aux maréchaux-ferrants. À cela s’ajoutent une piste de galop de 850m, un marcheur, un sublime rond de longe, une piscine, sans oublier un centre dédié à l’entraînement dans l’eau. En outre, Es Fangar offre la possibilité de découvrir à cheval ses magnifiques vignobles et champs d’oliviers sous le rayonnant soleil méditerranéen grâce à un réseau tentaculaire de trente-six kilomètres de chemins. Tout a été pensé afin d’offrir au visiteur l’expérience la plus professionnelle, agréable et incroyable qui soit. Fort de ces sublimes installations, au fil du temps, le complexe est devenu un acteur majeur du Hannoveraner Zuchtverband, l’association dédiée à l’élevage de chevaux Hanovriens. Chaque année, dix poulinières dotées d’incroyables pedigrees sont croisées avec les meilleurs reproducteurs du stud-book allemand afin de faire naître les champions de dressage de demain. Peu à peu, la structure s’est ainsi tournée vers cette discipline, s’entourant de cavaliers de renom à l’image de Patrick Kofler, actuel directeur, ou encore de Sebastian Langehanenberg - le mari d’Helen, vice-championne du monde en titre de dressage -, superviseur et entraîneur. Organisateur d’un CDI 4* en 2015, Es Fangar a lancé cette année son Balearen Tour, une tournée de deux semaines de concours comprenant des CDI 5*, 4*, 2*, 1*, Poneys et Jeunes Chevaux. L’élite de la discipline s’est donc retrouvée au cœur de ce joyau naturel et architectural, saluant une organisation parfaite.
Propriété d’une famille suisse, cette sublime “finca” n’est pas dédiée qu’aux équidés. Les étendues de vignobles et d’oliviers servent ainsi la production de vins locaux et d’une huile d’olive aux saveurs majorquines. Trente-six hectares de vignes sont destinés à l’élaboration de vins rouges et blancs, et ce de manière écologique et biologique, ce qui garantit un goût subtil et délicieux. En quête perpétuelle d’excellence, ES Fangar cultive également des amandes, des olives et des fruits répondant aux normes de l’agriculture biologique. Enfin, plus de quatre cents hectares ont été voués une réserve naturelle sur laquelle la faune et la flore vivent et se développent en toute sérénité. Hôte de son premier CDI 5* au début du mois d’octobre, Es Fangar a donc séduit les cavaliers. Doté d’installations incroyables et désireux de se développer jusqu’à tutoyer la perfection dans tous ses domaines de prédilection, ce paradis méditerranéen semble avoir de beaux jours devant lui!
Cet article est paru dans le magazine GRANDPRIX n°96.