Des séries d’attaques de chevaux sont déjà survenues par le passé
Alors que les attaques de chevaux continuent partout en France, non seulement au pré, malgré une surveillance accrue, mais aussi au sein même d’écuries, où plusieurs chevaux ont été retrouvés sanguinolents dans leur box, les enquêteurs patinent. La mobilisation générale des autorités comme de la population n’empêche malheureusement pas les cas de se multiplier, ni le mystère d’amorcer ne serait-ce qu’un soupçon de dissipation.
Les uns parlent de rite satanique, les autres de dérive sectaire. Ont aussi été évoquées les pistes de la zoophilie, de la sorcellerie, de la pédophilie et du serial killing - pour ces deux dernières suppositions, l’idée étant que les assaillants, fins connaisseurs de la cause équine au vu du “professionnalisme” des attaques, tant au niveau de l’approche des bêtes que de la façon de les torturer, se rôdent sur des animaux avant de s’en prendre aux humains.
GRANDPRIX a déjà relaté que des faits similaires étaient survenus dans les années 2010 ailleurs en Europe, ainsi qu’en Australie et aux États-Unis – dans ce dernier pays, les morts de plus de huit mille animaux, chevaux essentiellement mais aussi bétail, avaient été recensées. Mais on peut remonter encore plus loin. Dans les années 1970, aux États-Unis, de nombreux éleveurs et fermiers avaient retrouvé leurs animaux mutilés, avec toujours certaines parties du corps excisées. En Europe ensuite, pas moins de cent soixante attaques avaient été comptabilisées en Grande-Bretagne entre 1983 et 1993, et même presque quatre cents en Allemagne entre 1992 et 1998.
Un suspect pédophile avait été arrêté en Allemagne au milieu des années 1990. De même, un Néerlandais, auteur d’un crime humain et de mutilations sur des animaux, chevaux et moutons, avait fini par être condamné à la réclusion à perpétuité en 2005. Cependant, il n’y avait pas eu de preuves suffisantes pour les désigner comme coupables de ces séries noires… et les attaques ont continué.