“Le plus dur n'était pas tellement de perdre mon meilleur cheval, mais de perdre mon meilleur ami”, Tim Lips (partie 1)

Rares sont ceux à avoir participé à des Jeux olympiques deux années seulement après avoir commencé une discipline. Le Néerlandais Tim Lips est de ceux-là. Depuis cette échéance où il n’avait que vingt-trois ans, en 2008 à Pékin, le complétiste a répété les succès et enchaîné les sélections en équipe nationale, participant notamment à la médaille de bronze collective des Pays-Bas lors des Jeux équestres mondiaux de Normandie, en 2014. Malin et réfléchi, le cavalier de trente-cinq ans a également bâti, aux côtés de son père, Martin Lips, une entreprise visant à développer les sports équestres en Chine. Frappé par la perte de son meilleur cheval, Bayro, en mars 2020, Tim Lips a dû trouver la force de se relever et d’avancer. Première partie d'un entretien paru dans le dernier numéro du magazine GRANDPRIX.



Tout d’abord, comment allez-vous? Comment avez-vous géré la crise liée à la pandémie de Covid-19? J’aime planifier des programmes sur les mois à venir, par conséquent le coronavirus a mis ma manière de travailler à rude épreuve ! J’ai donc essayé de faire des plans A, des plans B, voire C, durant toute la saison 2020 pour pouvoir avancer. Je me sens néanmoins privilégié d’avoir pu continuer à travailler chaque jour. Lorsque le premier confinement a débuté en mars, les chevaux étaient prêts à reprendre la compétition. Cela a été très décevant, mais nous avons alors décidé de le...

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