“Nous ne pouvons pas accepter durablement de concourir pour des dotations aussi faibles”, Astier Nicolas (partie 2)
Astier Nicolas a beau présenter un palmarès de rêve pour un cavalier de trente-deux ans, avec deux médailles olympiques décrochées en 2016, une médaille de bronze par équipes glanée aux championnats d’Europe de 2013, et quelques victoires de prestige, il reste encore loin de son but. À la lutte, en selle sur Babylon de Gamma, pour intégrer le trio de couples appelé à représenter la France cet été aux Jeux olympiques de Tokyo, le complétiste s’estime davantage outsider que favori, et essaie de ne pas se projeter trop loin vu les incertitudes liées à la pandémie de Covid-19 et à l’épizootie de rhinopneumonie équine. Installé depuis septembre 2020 au domaine de la chapelle Saint-Richer, entre Caen et Cabourg, le natif de Toulouse n’imagine pas vivre ailleurs qu’en Normandie. Tant mieux pour cette terre d’excellence du cheval, où il espère contribuer au développement du concours complet. Sensible au monde qui l’entoure, Astier Nicolas n’oublie pas de rendre hommage à ses chevaux, qu’il considère volontiers comme “des potes” et dont il ne se lasse visiblement jamais. Deuxième partie.