“Le fait que Scuderia 1918 investisse dans Viking dès le départ est un signe d’engagement fort”, Kevin Staut
En janvier, Hubert Beck, propriétaire de Viking d’la Rousserie, avait accordé à Kevin Staut un délai de trois mois pour trouver les fonds nécessaires afin de racheter ce hongre au caractère bien trempé, sur lequel repose les espoirs du Normand de briller aux Jeux olympiques de Tokyo. Heureusement pour le médaillé d’or par équipes de Rio 2016 et pour le jumping tricolore, l’alezan de douze ans restera en France grâce à la mobilisation d'amis tel que Philippe Léoni et Vivaldi Jumping, et surtout de Scuderia 1918, le très beau projet sportif et lifestyle lancé par Emanuele Anchisi. Déjà propriétaire de cracks tels que Tobago Z et Halifax van het Kluizebos, et associé à des cavaliers de l’étoffe de Daniel Deusser, Lorenzo de Luca et Michael Jung, l’Italien a racheté la majorité des parts de Viking et intégré le pilier des Bleus à son team. À l’occasion d’un long entretien, dont une grande partie est à lire dans le numéro de mai du magazine GRANDPRIX, en kiosques ce matin, le Normand dévoile les contours de cette aventure pleine de promesses.