“J’étais très dépendant des gains, ce qui est un peu moins le cas aujourd’hui”, Kevin Staut (partie 3)
En février 2019, à l’occasion du lancement de sa nouvelle formule, GRANDPRIX avait choisi de consacrer sa couverture à Kevin Staut. Le Normand venait alors de s’installer dans ses écuries familiales de Pennedepie, entre Deauville et Honfleur. Après avoir travaillé presque exclusivement avec le haras des Coudrettes pendant sept ans, il entamait avec bonheur une nouvelle phase de sa carrière. Depuis, force est de constater qu’il a réussi son pari sur le plan sportif, puisqu’il reste un cavalier de tout premier plan, en lice pour les Jeux olympiques et les championnats d’Europe. Il nourrit même les plus grandes ambitions individuelles avec Viking d’la Rousserie, qu’il a finalement réussi à conserver sous sa selle. Pour autant, la petite entreprise de ce jeune quadra dynamique n’en demeure pas moins impactée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, doublée de celle créée par l’épizootie équine de HVE-1 qui a sévi cet hiver. S’exprimant avec une passion intacte, le président du Club des cavaliers internationaux estime qu’il faut tirer profit de la situation pour réorienter le sport vers une meilleure prise en compte du bien-être animal et un système plus méritocratique.