La consultation Destrier: votre avis sur l'alimentation de vos chevaux
En mars dernier, Destrier organisait sa consultation alimentaire. Vous avez été nombreux à répondre aux questions et à partager vos attentes en matière d'alimentation équines. Aujourd'hui Destrier vous propose des solutions.
Les matières premières controversées
14% des répondants : La mélasse
La mélasse est un coproduit de la fabrication du sucre qui peut provenir de deux plantes différentes : la betterave sucrière ou la canne à sucre. Pour obtenir le sucre, on presse la canne ou la betterave pour obtenir un jus. Ensuite, on cuit ce jus pour en extraire le saccharose. La mélasse est le résidu sirupeux qui reste à l’issu de cette cuisson. Incorporée traditionnellement dans les aliments pour chevaux, cet ingrédient soulève parfois des interrogations, comme le confirme les résultats de cette consultation. Afin d’y voir plus clair sur les bénéfices et risques de l’incorporation de cet ingrédient, nous vous donnons rendez-vous sur le site Destrier, pour parcourir notre article vrai/faux sur la mélasse, ici.
10% des répondants : les OGM
Le soja et la maïs sont les deux ingrédients des aliments pour chevaux qui peuvent potentiellement être issus d’organismes génétiquement modifiés. Afin de respecter les convictions personnelles de chaque utilisateur, il est fondamental que la présence d’OGM puisse être identifiée lors de l’achat. Ainsi, si l’aliment contient une matière première OGM, la législation française oblige les fabricants d’aliment à la mentionner sur l’étiquette du produit. Dans le cas des références Destrier contenant du soja OGM, cela sera notifié sur l’étiquette, dans la rubrique composition. Si la mention OGM n’est pas présente dans la liste des ingrédients, vous avez l’assurance que cet aliment n’en contient pas.
8% des répondants : les céréales
La domestication du cheval et son exploitation par l’Homme à des fins guerrières ou agricoles a imposé le recours aux céréales pour des raisons énergétiques. Mais aujourd’hui, les céréales n’ont plus le vent en poupe. On les dit en décalage avec l’alimentation naturelle du cheval et inadaptées à son système digestif. L’arrivée sur le marché d’aliments sans céréales répond donc à une attente des consommateurs. Mais d’un point de vue nutritionnel, le cheval en tire-t-il vraiment des bénéfices ? Les réponses dans l'article : Que penser des aliments “sans céréales” ?
Les matières premières plébiscitées
13% des répondants CMV (Complément minéral Vitaminique) :
La concentration en vitamines, oligo-éléments et minéraux fait partie, s’ils sont ajoutés spécifiquement en tant qu’additif dans l’aliment, des mentions obligatoires de l’étiquette. Ainsi, si l’aliment est enrichi en CMV, cela sera notifié dans la rubrique « additifs » de l’étiquette. La teneur des aliments en additifs est sous la responsabilité de chaque fabricant. C’est là qu’intervient l’expertise de chaque marque, afin de définir une concentration adaptée aux besoins de chaque cheval.
Concernant la gamme Destrier, tous les aliments sont enrichis CMV, à des teneurs adaptées au profil du cheval auquel il est destiné. En fonction du stade physiologique (jeune, âgé, adulte, gestation..) et de l’intensité de l’activité physique, ces concentrations varient afin d’apporter, sans excès ni carences, tous les micro-nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
12% des répondants : Orge
12% des répondants : Luzerne
Une demande, un souhait pour faire évoluer la gamme Destrier ?
La majorité des répondants trouve actuellement leur bonheur dans la gamme Destrier. Certains d’entres vous souhaiteraient une gamme plus large avec notamment des réponses sur les problématiques ulcère et aliment sport bas amidon.
“Concernant ces demandes, nous sommes convaincus qu’une bonne alimentation ne repose pas sur un aliment miracle mais sur une approche globale. Pour vous accompagner, nous avons créé les NUTRIPLAN Destrier qui associent pour chaque situation, un programme alimentaire global (fourrages et aliments), et les bonnes pratiques à la distribution, à l’écurie et à l’entrainement indispensables pour préserver la santé de votre cheval. Vous pouvez ainsi retrouver sur le site internet les Nutriplan dédiés aux différentes disciplines sportives ou aux préventions des pathologiques type ulcères, myosites, fourbures…”
Cette concertation reflète la divergence des attentes et des préférences en terme d’aliment. Cette diversité de convictions alliée à celle des besoins physiologiques des chevaux est une vraie richesse et nous essayons de répondre aux mieux à vos demandes, sous réserve bien sûr qu’elles soient en adéquation avec les besoins du cheval. Car malheureusement, certaines croyances et pratiques alimentaires, partant d’une bonne intention, se révèlent inadaptées voir dangereuses pour la santé des équidés. C’est pourquoi nous vous expliquons les raisons de nos choix, guidées par un seul objectif : que chacun d’entre vous puisse apporter une alimentation adaptée et de qualité à vos compagnons.
Une question sur Destrier ? [email protected]
Rendez-vous sur le site officiel Destrier, la page Facebook et Instagram, pour encore plus de conseils nutrition.