Depuis 1992, la société I-Tek a su asseoir sa réputation en termes d’aménagement de structures d’élevage

« Nous avons commencé par l’élevage porcin, puis avons élargi nos compétences aux veaux de boucherie et aux lapins », détaille Tanguy Pestel, dirigeant d’I-Tek. C’est à la faveur de retrouvailles avec son ami d’enfance Fabrice Georgelin, éleveur à la tête du haras d’Émeraude, situé en Bretagne et dédié aux chevaux de CSO d’une part, et d’attelage d’autre part, que Tanguy Pestel a relevé un défi de taille : « Fabrice avait précisément en tête ce qu’il voulait. Il m’a soumis un cahier des charges en me disant que personne dans le milieu du cheval ne voulait le faire », raconte Tanguy Pestel.

Le défi du haras d’Émeraude : des installations innovantes alliant praticité et bien-être

Et Fabrice Georgelin de renchérir : « J’avais en tête quelque chose de parfaitement pratique. Une sorte d’idéal : pouvoir nourrir les chevaux en chaussons ! Je suis parti d’un manège, en imaginant toutes les commodités autour. Je voulais que tous les chevaux aient du foin à volonté, un accès à l’extérieur, et réduire au maximum la main-d’œuvre avec un système de curage des boxes facile et rapide. J’ai demandé des devis à divers professionnels du secteur… je les attends toujours ! C’est dommage, rien n’a évolué depuis trente ans. Il a fallu que j’aille frapper à la porte d’un spécialiste de l’élevage des animaux de la ferme pour obtenir ce que je voulais ! »

Ainsi, le haras d’Émeraude, ce sont trente-quatre boxes individuels de 3,5 x 4 m et dix boxes collectifs pouvant chacun accueillir trois chevaux. Tous se voient équipés d’un accès au foin à volonté grâce à un râtelier coulissant commun. Munis de parois amovibles, ils sont conçus de telle manière qu’une seule personne peut curer en une heure sans effort. Les chevaux peuvent sortir à l’envi dans des paddocks individuels de 15 x 3,5 m. « Tout est boulonné, démontable facilement, sans soudure, solide et fiable », se réjouit Fabrice Georgelin. 

Le tout dans un souci de sécurité absolue d’une part, et sans négliger la dimension écologique d’autre part :  « Nous avons réfléchi en profondeur, de manière à anticiper et éviter tout accident : le fait que les poulains peuvent franchir les barrières, que les chevaux peuvent se coincer une jambe en se roulant… Nous avons même imaginé un système ‘autonome’ d’ouverture et de fermeture des portes de paddocks permettant à une personne qui tient un ou plusieurs chevaux en main de mener à bien son action de façon détendue et sans risque. Sans oublier, une conception intégrant un système de récupération des eaux de pluie. », développe Tanguy Pestel.

Une démarche inédite qui crée le buzz !

Présenté récemment lors d’une journée de portes ouvertes, le projet du haras d’Émeraude commence à faire parler de lui… « Les gens ont été vraiment ravis des innovations proposées. J’ai reçu plus de vingt demandes de devis dans le domaine équestre en deux semaines ! », relate Tanguy Pestel. Les demandes sont variées, et je mets un point d’honneur à y répondre le plus précisément possible, avec une exigence zootechnique absolue. Nous élaborons un projet, et le montons nous-mêmes avec une équipe dédiée, le tout dans un délai de huit semaines maximum », rajoute et conclut Tanguy Pestel.

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