Thierry Trazic élu à la présidence de la Société française des équidés de travail
Succédant à Éric Rousseaux, Thierry Trazic a été élu à la présidence de la Société française des équidés de travail(SFET) lors de l’assemblée générale de la société-mère, le 24 juin. La SFET encourage et promeut les races françaises de chevaux de trait, d’ânes, de mulets et de chevaux de territoire.
Vingt-six races d’équidés de travail
Créée il y a neuf ans, la SFET est la société-mère des races françaises de chevaux de trait, d’ânes, de mulets et de chevaux de territoire. En accord avec le ministère de l’Agriculture, ses missions consistent à proposer une politique globale d’encouragement et de promotion de l’élevage. La SFET rassemble vingt-six races françaises d’équidés et vingt-six organismes de sélection au sein desquels sont représentés les éleveurs et utilisateurs des berceaux de race et des zones d’élevage du territoire national. Parmi ces vingt-six races, on en compte neuf de chevaux de trait, neuf de poneys et chevaux de territoire et huit des ânes (et, en sus, deux registres de mules).
Préparer les équidés
“La SFET a plusieurs missions, dont l’une est le suivi et le développement du parcours de contrôle de performances de la filière des équidés de travail. Cela s’organise par le circuit de sélection et de caractérisation commun aux vingt-six races dans lequel on retrouve des épreuves de modèle & allures, de caractérisation et des épreuves pour évaluer les aptitudes des chevaux et des ânes (épreuve de maniabilité à pied ou montée, épreuve de traction, de bât, d’attelage, etc.). Le but est d’aider les éleveurs à préparer au mieux leurs équidés pour leur commercialisation”, détaille Thierry Trazic, nouveau président de la SFET. Les débouchés sont multiples: sport, maraîchage, débardage, travail de la vigne ou encore randonnées touristiques. La demande est bien réelle pour des équidés bien dans leurs sabots et aptes à collaborer avec l’homme. La boucherie est également prise en compte pour les chevaux de trait, même si ce n’est pas l’issue la plus populaire. “La part de chevaux strictement élevés pour cela est faible, alors que la demande est présente. Ces animaux aussi permettent la préservation des races locales”, poursuit Thierry Trazic.
Soutenir les éleveurs
“Les éleveurs peuvent suivre un parcours de sélection et ainsi glaner des encouragements d’élevage pour affiner leurs croisements”, reprend le président de la SFET. “Nous souhaitons ainsi aider à préserver les caractéristiques de chacune des races, sans les dénaturer. Nous distribuons en tout 530.000 euros de primes pour l’ensemble des éleveurs à l’année.”
Organigramme
Président (pour un mandat de trois ans) : Thierry Trazic, également président de l’Association des éleveurs de chevaux de race Camargue;
Vice-présidentes : Brigitte Léon et Élisabeth Bignon;
Trésorière : Cyrille Decosne;
Secrétaire : Véronique Monteil.
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