King Edward, les chevaux français, la star de Charlotte Dujardin au sommaire d’un numéro de GRANDPRIX spécial JO
Retrouvez ci-dessous le sommaire du dernier numéro du magazine GRANDPRIX, consacré aux Jeux olympiques de Tokyo. Disponible en kiosques !
SPORT
À TOKYO, LE SPORT A ÉTÉ GRAND ET RICHE EN REBONDISSEMENTS
Du 24 juillet au 7 août, la capitale du Japon a accueilli la trente-deuxième édition des Jeux olympiques d’été. Si l’affaire semblait mal embarquée depuis l’arrivée surprise de la Covid-19 il y a un an et demi, le plus grand rendez-vous sportif planétaire a tenu toutes ses promesses et le sport fut grandiose ! En dépit de nouveaux formats olympiques largement contestés, particulièrement en saut d’obstacles, les trente-six nouvelles médailles ont été décernées à de grandes et grands athlètes, qui ont offert un fantastique spectacle télévisuel. Du côté des Bleus, si le dressage français n’est pas passé loin de la qualification pour la finale par équipes et que le saut d’obstacles s’est battu jusqu’au bout pour doubler son titre conquis à Rio, c’est bien le concours complet, représenté par Nicolas Touzaint, Karim Laghouag et Christopher Six, qui a ramené la seule médaille équestre à la France, arrachant le bronze. Bravo champions !
KING EDWARD A ECRIT L’HISTOIRE A TOKYO
Du haut de ses onze ans et après seulement deux saisons courues au plus haut niveau, King Edward a marqué l’histoire du saut d’obstacles le mois dernier en devenant le troisième cheval de l’histoire à conclure des Jeux olympiques avec un score vierge. Respectueux, puissant, volontaire et rapide, l’alezan, aux origines modestes, n’était pourtant pas tellement prédestiné à briller à un tel niveau. Retour sur un itinéraire jalonné de bonnes rencontres.
LES CHEVAUX FRANÇAIS AU SOMMET DE LEUR ART
Trois sur trois et même six sur sept ! Jamais Selle Français et Anglo-Arabes, certes compétitifs de longue date dans cette discipline, n’avaient à ce point dominé un concours complet olympique. Si le podium individuel a finalement échappé aux cavaliers du Coq, Christopher Six, Nicolas Touzaint et Karim Laghouag, médaillés de bronze par équipes avec Totem de Brécey, Absolut Gold*HDC et Triton Fontaine, il n’en a pas moins consacré trois chevaux made in France : Amande de B’Neville, Toledo de Kerser et Vassily de Lassos, associés à l’Allemande Julia Krajewski, au Britannique Tom McEwen et à l’Australien Andrew Hoy. Sans oublier la quatrième place de Vinci de la Vigne avec le Japonais Kazuma Tomoto. Comment expliquer un tel triomphe ? Des experts de l’élevage tricolore livrent leur analyse.
GIO, PETIT TALENT DEVENU GRAND
Si les Jeux olympiques de dressage ont été marqués par les deux belles médailles d’or de Jessica von Bredow-Werndl et TSF Dalera BB puis l’annonce du départ à la retraite de la numéro une mondiale Bella Rose 2, la multimédaillée d’Isabell Werth, le public retiendra avant tout le pari réussi de la star Charlotte Dujardin, médaillée de bronze en individuel avec son petit Gio, qu’elle avait préféré, à la surprise quasi-générale, à la géniale Mount St John Freestyle, avec laquelle elle avait déjà disputé les Jeux équestres mondiaux de Tryon en 2018 puis les Européens de Rotterdam en 2019. Il n’aura fallu que quatre concours internationaux et trois épreuves olympiques pour que le KWPN de la Britannique séduise le monde du dressage ; le premier aboutissement d’une rencontre tout sauf banale.
ÉLEVAGE
NERVOSO, LE MEILLEUR RESTE PEUT-ÊTRE À VENIR
Reconnu pour la qualité de sa production, Nervoso a pris une dimension supplémentaire avec l’émergence d’Urvoso du Roch, issu de sa première année de monte. Auteur d’une remarquable ascension avec Nicolas Delmotte, avec lequel il a remporté deux victoires en Grands Prix au CSIO 5* de La Baule et au CSI 5* de Chantilly, le Selle Français a signé le meilleur résultat tricolore aux Jeux olympiques de Tokyo de saut d’obstacles en terminant douzième en individuel. Celui-ci est loin d’être une hasardeuse exception, puisque Vauban du Trio brille également à haut niveau, alors que chaque génération compte de très bons chevaux et plusieurs champions à Fontainebleau. Et le meilleur reste sûrement encore à venir, les chevaux issus des plus grosses années de production de Nervoso pointant le bout de leur nez sur les terrains de concours.
EIFFEL DE HUS, GRAINE DE CHAMPION
Fils de la généreuse Banda de Hus, qui avait accompagné Kevin Staut jusqu’au rang de numéro un mondial au début des années 2010, et de l’étalon Con Air, qui a notamment donné le fabuleux Conrad de Hus de Grégory Wathelet, Eiffel de Hus s’inscrit dans une lignée de champions. Focus sur ce jeune étalon promis à un bel avenir.
L’ORGANISME DE SÉLECTION DU SELLE FRANÇAIS À LA CONQUÊTE DE L’ESPRIT COLLECTIF DES ÉLEVEURS
Depuis 2018, le Stud-book Selle Français est reconnu comme Organisme de sélection. Si ce statut lui confère de nouvelles responsabilités, il revêt une importance bien plus grande : replacer les acteurs de la filière au cœur des débats. Entre règlement zootechnique européen à respecter et élargissement de ses compétences, le SF mène un véritable travail de l’ombre pour soutenir ses adhérents et poursuivre le développement de la race.
AUTRES
TROUVER LE BON CHEVAL POUR RÉUSSIR SA RENTRÉE
Acheter un cheval semble facile ? Pas tant que ça. Lorsque l’on cherche le cheval idéal, en fonction de son niveau d’équitation et de ses objectifs sportifs, on veut la perle rare. Il est donc important de définir précisément ce que l’on recherche, bien s’entourer, frapper à la bonne porte et cadrer l’ensemble de la procédure. Lieu d’achat, interlocuteur, essai, visite… Avant d’acheter ou louer un équidé, et pour le faire de façon raisonnée et satisfaisante, GRANDPRIX livre ici quelques clés pour une transaction réussie.
LES SOLS ÉQUESTRES PEUVENT-ILS ÊTRE ÉCORESPONSABLES ?
Consommer moins et mieux utiliser ses ressources : dans l’écurie aussi, le mantra de l’écologie et du développement durable calque ses foulées sur celles des chevaux. Entre consommations d’eau et de sable, carrières et manèges peuvent-ils dégager une empreinte écologique limitée ?
CULTURE
DÉCRYPTAGE DE « BONAPARTE FRANCHISSANT LE GRAND-SAINT-BERNARD », DE JACQUES-LOUIS DAVID
Exposée à Versailles, la toile « Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard », signée Jacques-Louis David (1748-1825), est l’une des plus connues représentant l’Empereur. Véritable objet de propagande, ce tableau avait pour but d’idéaliser Bonaparte en héros, gravant sa gloire et sa puissance dans les mémoires. Le peintre semble avoir réussi son coup, grâce à quelques libertés prises… Décryptage.