Les cavaletti pour prendre de la hauteur
Reiner Klimke, cavalier de dressage allemand médaillé d’or à six reprises aux Jeux olympiques, a dédié en 1967 un ouvrage d’une centaine de pages aux cavaletti. Il y démontre que leur utilisation stimule l’engagement des postérieurs ainsi que l’élévation des antérieurs, créant à terme davantage d’équilibre chez le cheval. Federico Caprilli, cavalier militaire italien, les avait d’ailleurs initialement inventés dans l’optique d’ajuster les foulées et de développer la souplesse, le rythme et la cadence. La force de l’entraînement sur cavaletti est d’offrir une grande variété de combinaisons rendant leur usage accessible à tous les niveaux d’équitation.
“Le travail aux cavaletti est indiqué pour développer les muscles, car il oblige les chevaux à décomposer les mouvements correctement”, explique Reiner Klimke dans son ouvrage “Cavaletti: dressage et sauts”, consacré à ces petits obstacles posés au sol ou peu élevés, utilisés en saut d’obstacles comme pour le dressage de base d’un équidé. L’écuyer allemand précise que le cheval est alors “contraint de lever les pieds plus haut qu’à l’ordinaire et, par la suite, de se grandir au-dessus du sol avec plus d’énergie et plus de précision à la fois”. L’activité des postérieurs est e...