Andrew Bourns et Sea Topblue remportent leur plus belle victoire à Wellington

Pour la quatrième fois depuis le début de l’édition 2022 du Winter Equestrian Festival, les cavaliers présents en Floride ont eu l’occasion de concouri en nocturne, cette fois dans le cadre d’un Grand Prix CSI 4*. Point d’orgue de la troisième semaine de compétition, celui-ci a tourné en faveur d’Andrew Bourns et Sea Topblue, un hongre de onze ans qui a rejoint la famille de l’Irlandais alors qu’il n’était encore qu’un poulain.



Quarante-quatre couples étaient au départ, hier soir, du Grand Prix CSI 4* de Wellington, épreuve majeure de la troisième semaine de compétition en Floride. Dessiné par le Canadien Peter Grant, le parcours a permis à quatorze duos de se qualifier pour le barrage, même s’il ne semblait à première vue pas si simple. “Pour être honnête, quand j’ai fait ma reconnaissance, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de sans-faute, a ainsi indiqué Andrew Bourns. Cela montre vraiment la qualité du plateau et le nombre de bons chevaux et cavaliers présents au Winter Equestrian Festival à cette période de l’année.”

Premier à s’élancer sur le parcours initial, Rodrigo Pessoa a également ouvert la finale au chronomètre. Aux rênes de Lord Lucio (HOLST, Legolas x Cero), fils de la championne du monde par équipes Zeremonie (HOLST, mère par Quick Star), le champion olympique a réalisé un deuxième parcours sans-faute en 39”76, qui lui a finalement valu la septième place du classement final. Juste après lui, Nicola Philippaerts a établi le temps de référence du second parcours avec Moya vd Bisschop (BWP, Darco x Utrillo vd Heffinck), désormais âgée de dix ans. “Nous étions un certain nombre au barrage, donc je suis entré et j’ai essayé de tenter ma chance, a expliqué le Belge. [Moya vd Bisschop] a fait un super job. Ce sont ses débuts à ce niveau, donc je suis vraiment content qu’elle ait aussi bien sauté, qui plus est pour sa première fois en nocturne.” Tous deux sont sortis de piste en 39”25, un chronomètre que seuls deux des douze concurrents passés par la suite ont réussi à abaisser.



Les Irlandais, maîtres du barrage

Après l'avoir notamment accompagné aux championnats d'Europe de Riesenbeck cet été, Jasco vd Bisschop a offert à Mark McAuley la deuxième place du Grand Prix CSI 4* de Wellington.

Après l'avoir notamment accompagné aux championnats d'Europe de Riesenbeck cet été, Jasco vd Bisschop a offert à Mark McAuley la deuxième place du Grand Prix CSI 4* de Wellington.

© Scoopdyga

Alors qu’il remportait le week-end passé le Grand Prix CSI 3* disputé au Mediterranean Equestrian Tour d’Oliva, Mark McAuley s’est une nouvelle fois illustré hier, de l’autre côté de l’Atlantique. Onzième au départ de la finale au chronomètre, l’Irlandais, installé à La Tuilière, en Rhône-Alpes, a conclu son second parcours en 38”94 en compagnie de Jasco vd Bisschop (BWP, Dulf van den Bisschop x Krunch de Brève), ce qui lui a finalement permis de prendre la deuxième place de l’épreuve. “Mon cheval était un peu tendu et regardant quand il est entré en piste, [...] mais il s’est plutôt bien comporté, s’est réjoui l’athlète. Je dois dire que j’étais assez fier de lui.”

Finalement, c’est un autre Irlandais qui est monté sur la plus haute marche du podium. Associé à Sea Topblue (ISH, Chacco-Blue x Lux), régulièrement auteur de bons parcours au plus haut niveau sur le sol américain, Andrew Bourns était le dernier à prendre le départ et n’a pas laissé passer sa chance. Le cavalier a franchi la ligne d’arrivée en 38”76, soit avec un peu moins de vingt centièmes d’avance sur son compatriote, et s’est donc naturellement imposé. S’il présente Sea Topblue en compétition internationale depuis deux ans est demi seulement, le représentant du Trèfle peut se targuer de très bien connaître son partenaire, puisque celui-ci a été acheté par la mère de l’athlète lors d’une vente aux enchères de foals! “Ni la hauteur des obstacles, ni les moyens, [...] ni même la vitesse ne lui ont jamais posé problème, s’est exprimé Andrew Bourns à propos de son complice après leur victoire. Le soucis était vraiment sa disponibilité, et si l’on avait affaire à un tracé technique, c’était pratiquement la première chose qui pouvait le piéger. J’ai travaillé très dur avec lui, avec beaucoup de mors différents, et maintenant, il est plus disponible. [...] Je peux avancer un peu et monter le parcours comme il doit l'être, plutôt que d’essayer de le protéger ou d’éviter que l’on se bagarre.” “[Ce Grand Prix] est probablement sa plus belle victoire, et également l’un de mes plus grands succès”, a-t-il ajouté avec le sourire.

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