Vous avez réalisé de très bonnes performances au CSI U25 des Talents Hermès avec Cattleya Plassay (SF, Ogano Sitte x Idéal de la Loge). Quel bilan tirez-vous de ce week-end?

Le bilan est très bon. Ma jument était en forme! Elle a été très performante, enchaînant les bons parcours. Je suis vraiment contente de son comportement. De plus, elle rentre des concours toujours en forme, ce qui est une bonne chose. 

Pouvez-vous revenir sur votre victoire de samedi dans le Grand Prix? 

Le parcours (conçu par le chef de piste espagnol Santiago Varela Ullastres, ndlr) était très intéressant, mais il y a eu treize sans-faute (sur vingt partants, ndlr), ce qui est assez considérable. Le barrage s’est couru assez vite. D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup d’écart entre les première et troisième places (à peine un quart de seconde, ndlr). Cattleya a bien répondu aussi bien au tour initial qu’au barrage. Je n’avais pas forcément opté pour une stratégie particulière. Généralement, j’attends de voir comment Cattleya se comporte une fois sur la piste. Ainsi, au second tour, elle est partie dans un très bon mouvement, et je n’ai eu que des distances en avançant à la sortie des virages. Je pense que c’est cela qui m’a fait gagner du temps. J’ai également profité des très bons conseils de Henk Nooren (sélectionneur national de l’équipe de France Seniors, ndlr). À la suite de notre premier parcours, Antoine (Ermann, ndlr) et moi avons reconnu le tracé du barrage avec lui.

Il s’agissait de votre première victoire à 1,45m. De plus, elle a pris pour cadre le prestigieux Grand Palais Éphémère, où les tribunes étaient bien garnies. Quel était votre sentiment en sortie de piste?

J’étais très contente. Pendant plusieurs années, j’ai été partenaire de la marque Hermès, mais je ne pouvais pas prétendre participer au Saut. J’étais encore trop jeune et je débutais à 1,45m. Je n’ai jamais trop osé me lancer. Ce CSI U25 se dispute sur une petite piste, de bons parcours et face à des concurrents habitués à ce genre d’épreuves. Il y a une super équipe autour de cette marque et de cet événement. Je suis très contente d’avoir pu y participer cette année.

Comment s’est déroulée l’épreuve par équipes, dont vous avez pris la quatrième place dimanche midi aux côtés d’Antoine Ermann? Avez-vous apprécié ce format?  

Oui, j’ai vraiment bien aimé. Antoine et moi avons déjà disputé quelques Coupes des nations ensemble. De ce fait, nous nous connaissons assez bien. De même, je connais bien Azur du Vinnebus (SF, Robin du Vinnebus x Flipper d’Elle) et Antoine connaît bien ma jument. C’est assez sympa de faire équipe avec lui. En première manche, nous avons réussi deux bons parcours. En seconde manche, nous avons opté pour une stratégie différente car personne n’avait réussi de double sans-faute avant mon passage. Malheureusement, j’ai été pénalisée de quatre points. De ce fait, Antoine a dû prendre des risques pour faire en sortons que nous soyons l’équipe la plus rapide à quatre points. Et il a réussi un super second tour, mais il a manqué d’un peu de chance (concédant lui aussi quatre points, ndlr). Nous avons joué le jeu, c’est la loi du sport.

“La qualité des chevaux et des cavaliers s’améliore sans cesse”, Laura Klein

Pensiez-vous obtenir de tels résultats? 

Nous travaillons toujours pour cela. J’ai essayé d’amener ma jument au meilleur de sa forme et je pense avoir réussi, donc je suis satisfaite de ce week-end. 

Comment qualifieriez-vous l’ambiance globale du Saut Hermès? 

C’est vraiment super! Sylvie Robert (présidente de GL events Equestrian Sports, maîtresse d’œuvre de cet événement, ndlr) a réussi un très bon travail avec ses équipes. Tout est bien pensé pour les chevaux et pour les cavaliers, et l’ambiance a été très bonne.

N’avez-vous pas été impressionnée? 

Ayant assisté au Saut Hermès en tant que cavalière partenaire, je connaissais l’ambiance qui règne autour de ce concours. Et je l’apprécie. Quand on participe à des concours de ce type, comme le CHI Longines d’Equita Lyon (également organisé par GL, ndlr), on en profite au maximum. 

En avez-vous profité pour observer le CSI 5*? Si oui, qu’est-ce qui vous a marquée?

Oui, j’ai d’abord suivi la reconnaissance du Grand Prix. C’était un parcours difficile mais toujours pensé pour les chevaux, qui n’étaient jamais à l’effort. C’est toujours de plus en plus haut, mais il y a toujours autant de parcours sans faute. Ainsi, on se rend compte que la qualité des chevaux et des cavaliers s’améliore sans cesse, ce qui est assez impressionnant. 

Avez-vous profité de Paris en parallèle du concours? 

Oui, tout à fait! C’est l’un des avantages de super concours comme celui-là: on peut en profiter pour aller se balader le soir après les épreuves.