Marcus Ehning et les finales des Coupes du monde à la Une du magazine GRANDPRIX
Le dernier numéro du magazine GRANDPRIX, disponible en kiosque, prête sa couverture à Marcus Ehning! Qualifié pour sa dix-neuvième finale de la Coupe du monde Longines, le champion allemand pourrait devenir le premier cavalier de l’histoire à la remporter une quatrième fois! Ouvert par le sport, ce numéro propose un décryptage mêlant le sport et le cheval à l’élection présidentielle. Un dossier sur les finales des Coupes du monde recueillant un entretien avec Marcus Ehning ainsi qu’une mise en avant de quelques nouveaux visages qui participeront la première finale de leur carrière. À la suite, un entretien avec Ingrid Klimke et Charlotte Chalvignac Vesin sont à retrouver. Du côté de l’élevage, la lumière sera mise sur l’élevage Sainte-Hermelle qui est une véritable histoire belge de père en fille. Retrouvez le sommaire complet ci-dessous.
SPORT
Sport et cheval: les grands absents de la présidentielle?
Alors que le prochain quinquennat sera celui des Jeux olympiques de Paris 2024, et que le monde du sport a connu d’importantes mutations et problématiques ces dernières années, le débat présidentiel ne lui voue aucun espace depuis le début de la campagne, où l’on parle essentiellement de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine, des questions identitaires et du pouvoir d’achat. Les programmes de certains candidats font tout de même émerger des propositions en lien avec le monde sportif, le bien-être animal et la lutte contre les violences extrafamiliales. Décryptage.
Leipzig, un sommet indoor au casting inédit
Après deux ans d’absence, les éditions 2020 à Las Vegas et 2021 à Göteborg ayant été annulées en raison de la pandémie de Covid-19, les finales des Coupes du monde font leur grand retour du 6 au 10 avril. Si elle avait déjà accueilli ce rendez-vous indoor en 2002 et 2011, la ville de Leipzig, en Allemagne, sera le théâtre d’une semaine de sport bien différente des précédentes. En effet, notamment du fait de l’annulation de multiples étapes des séries FEI, nombreux sont les cavaliers de saut d’obstacles, dresseurs, meneurs et voltigeurs qui disputeront la première finale de leur carrière. Dans ce dossier, après un entretien avec le légendaire Marcus Ehning, GRANDPRIX a choisi de mettre en lumière quelques-uns de ces nouveaux visages, qui pourraient bien créer la surprise outre-Rhin.
Un vent nouveau venu notamment d’Allemagne et de Grande-Bretagne
Si la première finale organisée à Leipzig, en 2011, avait vu s’affronter pléthore de ténors, parmi lesquels Christian Ahlmann avait su tirer son épingle du jeu avec l’inoubliable Taloubet Z, l’édition 2022 sera placée sous le signe du renouveau. En effet, ils seront plus d’une dizaine à découvrir cette grande compétition, dont neuf issus de la ligue d’Europe de l’Ouest, à commencer par le seul Français en lice, Grégory Cottard. Petit tour d’horizon des nouvelles têtes de ce premier grand rendez-vous de l’année.
Les générations Y et Z prennent en main la finale de dressage!
Ni Patrik Kittel, ni Hans Peter Minderhoud, Edward Gal, Dorothee Schneider ou encore Tinne Vilhelmson Silfvén ne seront cette année au départ de la finale de la Coupe du monde de dressage. Après deux années blanches pour cause de Covid-19, l’édition 2022 fera la part belle à de nouveaux visages qui participeront pour la première fois au dénouement du circuit indoor, dont des cavaliers pourtant très aguerris comme la Danoise Cathrine Dufour.
Mareike Harm, une pionnière sous les projecteurs
Mareike Harm, meneuse allemande originaire de Negernbötel, près de Ham- bourg, en Allemagne, est entrée dans l’histoire des sports équestres après avoir gravi pas à pas les marches du haut niveau, devenant la première femme à avoir participé au circuit Coupe du monde d’attelage en 2019. Trois ans après, l’actuel numéro six au classement mondial peut se targuer de participer à sa première finale, qui se jouera à domicile.
Manon Moutinho saisit sa chance
À vingt-cinq ans, Manon Moutinho disputera sa première finale du circuit Coupe du monde avec sa fidèle Saitiri. Une belle réussite qui vient s’ajouter à un palmarès déjà bien fourni, la voltigeuse ayant été médaillée de bronze en individuel aux championnats du monde d’Ermelo en 2015, championne du monde par équipes au Mans en 2016, médaillée d’or avec la France aux cham- pionnats d’Europe d’Ermelo en 2019 et championne de France en Amateur Élite deux années de suite. L’Alsacienne d’origine, en parallèle de sa carrière sportive, a aujourd’hui posé ses bagages à Lamotte-Beuvron, où elle officie en tant que conseillère technique nationale après avoir brillamment obtenu le concours de professorat du sport
“Tant que j’aurai de si formidables chevaux, des propriétaires fidèles et que je me sentirai en forme, je continuerai!” Ingrid Klimke
Guère épargnée par les chutes, dont la dernière, l’an passé, lui a coûté une sixième participation aux Jeux olympiques, puis ses chances de se qualifier pour la finale de la Coupe du monde de dressage, Ingrid Klimke garde le moral. Mieux, l’Allemande, qui célèbre ses cinquante-quatre ans ce 1er avril, n’a absolument rien perdu de sa volonté de fer. En 2021, elle a tout de même pu ajouter une médaille d’argent européenne par équipes à son immense palmarès, en septembre à Avenches. En 2022, la mère de famille, installée en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, vise les championnats du monde de complet avec son inépuisable SAP Hale Bob, désormais âgé de dix-neuf ans, mais aussi ceux de dressage, auxquels elle rêve de participer avec Franziskus 15. Sa passion, son abnégation et son état d’esprit ont de quoi inspirer la jeune génération, dont ses deux filles, qui suivront peut-être les traces de leur illustre mère et de leur légendaire grand-père, Reiner. En attendant, il n’est point question de retraite sportive pour Ingrid, et tant mieux pour ses fans!
“J’ai dû reprendre confiance en moi pour digérer les critiques”, Charlotte Chalvignac Vesin
Vice-champions de France l’an dernier et lauréats de la finale du Grand National, Charlotte Chalvignac Vesin et son expressif Icaro das Figueiras sont sans conteste l’un des couples à suivre du dressage français. Leur dernière saison, qui s’est déroulée sans fausse note, pourrait bien leur faire intégrer l’équipe de France des championnats du monde de Herning cet été, au Danemark, comme une première étape vers les Jeux olympiques de Paris 2024.
ÉLEVAGE
Sainte-Hermelle, le bingo des Lefèvre!
Belgique, plaque tournante du commerce de chevaux de sport, mais aussi terre d’élevage d’une multitude de grands gagnants internationaux: c’est là qu’a vu le jour, dans le petit village de Gouy-Lez-Piéton, l’élevage Sainte-Hermelle. Créé par Raymond Lefèvre, et aujourd’hui géré par sa fille Adeline et son gendre Aurélien Bigault, cet affixe se rappelle à notre bon souvenir avec notamment un certain Eras Ste Hermelle. Rencontre avec des Belges discrets et passionnés.
INFRASTRUCTURES
Les sols équestres, tout en souplesse
La souplesse d’un sol procure d’extraordinaires sensations au couple formé par le cavalier et sa monture, si bien qu’il est difficile de s’en passer une fois qu’on y a goûté. Propulsion, absorption des chocs, légèreté... les foulées se font plus faciles, et le cheval est plus vivant et serein. Comment cette fameuse souplesse s’installe-t-elle et s’entretient-elle? En interrogeant plusieurs acteurs du secteur, GRANDPRIX s’est attaché à mieux comprendre ce potentiel caché de nos carrières.
CULTURE
Erwan André, ou l’art de créer du lien
Cavalier de saut d’obstacles de niveau national, Erwan André façonne et fait briller aussi bien les jeunes chevaux qu’il forme que le métal qu’il aime tant travailler. Des Côtes-d’Armor à l’Ille-et-Vilaine, le Breton de cinquante-quatre ans, passionné et polyvalent, a fait du cheval sa profession et sa source de création.
STYLE
Comme chaque mois, tous les passionnés de mode et de style pourront retrouver les pages Tendances.